La chasse est quelque chose de primordial pour les canidés. C’est pourquoi le loup blanc s’était levé très rapidement ce matin lorsqu’il avait entendu son ventre grogner. Cela faisait bien longtemps qu’il grognait dorénavant, bien trop longtemps. Il avait imaginé qu’il pourrait l’ignorer, qu’il pourrait vivre sans se nourrir, mais ce serait sans compter sur son propre corps. Un corps qui réclamait de la pitance. Un corps qui désirait être satisfait, bien rapidement. Un soupir passa ses lèvres tandis qu’il s’étirait calmement. Il avait mal, mais il préférait l’ignorer. La douleur était telle qu’elle en était devenue habituelle, presque silencieuse. Il finissait par l’ignorer. Mais aujourd’hui, c’était différent. Aujourd’hui, il avait décidé de la satisfaire. Un regard sur l’horizon et il finit par se mettre en marche. En marche vers la satisfaction de son estomac. Après plusieurs minutes, voire heures, de marche, il était maintenant présent sur un lieu propice à la chasse. Un regard aux alentours, et un léger sourire naquit sur ses lèvres. Brutalement, il secoua la tête lorsqu’un papillon, à ailes bleues, se posa sur son crâne. Saleté de bestiole ! Il n’avait rien à faire là ! Finalement, il baissa la tête et se mit à renifler le sol, en quête d’odeur et de sang. Mais bien évidemment, il n’y avait absolument rien. Bien évidemment, il était seul ici. Soudain, une odeur se fit sentir. Une odeur de rongeur. Alors, il se plaqua au sol, marcha délicatement et suivit l’odeur. Bientôt, il se retrouva derrière un lapin. Un maigre lapin, mais ça lui permettrait de tenir. Il attendit quelques minutes et se releva : malheureusement le vent était contre lui. Le rongeur le sentit. Rapidement, il redressa les oreilles, tapa de la patte arrière et bondit. Le loup bondit aussi et se mit en chasse derrière lui, espérant l’attraper. Mais bien évidemment, il était trop rapide et se retrouva bien vite dans son terrier. La loup blanc grogna et repartit bredouille. Un ruisseau et la bonheur naquit. Soudain, une odeur humide se fit sentir. Alors, il se redressa et observa autour de lui. Il put remarquer un petit ruisseau couler non loin de lui, alors un espoir naquit en lui. Qui dit ruisseau, dit poisson n’est-ce pas ? Sans hésiter plus longtemps, il courut jusqu’au ruisseau. Là, il se mit sur la rive, assit et attendant. Il attendait, presque trop longtemps mais il s’en fichait. Et là, les cieux lui offrir un magnifique poisson qui nageait calmement. Le loup sauta alors dans l’eau, donnant un brutal coup de patte. Loupé. Un second, encore loupé. Et là, brutalement, il plongea son museau dans l’eau et mordit. Une fois, deux fois et … A la troisième, il ressortit la gueule de l’eau et avait un magnifique poisson dans cette dernière. Il ressortit de l’eau, la queue remuante de joie, et il le déposa au sol après lui avoir brisé la colonne à coup de dent. Avec délectation, il dévora la tête de sa pauvre proie. Enfin !
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Dim 23 Sep - 0:28
Nightmare's hunt
Par Winterflows
Délicatement, sa bouche se referma sur la reste du poisson. Il dégustait réellement. C’était tellement bon, ça faisait tellement du bien. Il avait le sentiment que son estomac se délectait à chaque bouchée qu’il avalait. Bon, certes, ce n’était qu’un poisson, pas bien grand, pas bien épais, mais ça restait tout de même une proie. Ca faisait bien longtemps qu’il n’avait pas mangé de poisson. Il se souvenait du premier qu’il avait pu tué … Une carpe, me semble-t-il. Il se souvenait de sa couleur : grise. Elle n’était pas bien grosse, sans doute une dizaine de centimètres de long. Il l’avait repéré du haut d’un rocher et brutalement, il était descendue de cette roche. Là, il était resté sur la rive, l’observant nager calmement. Et brutalement, il plongea le museau dans l’eau et mordit la surface : la carpe dans la bouche. Elle n’avait pas résisté longtemps, ni même sa faim. Il l’avait mangé en à peine dix minutes. Comme ce poisson, d’ailleurs. Il observa le squelette, lécha une dernière fois le sang présent et s’assit, histoire de lécher son jabot quelques temps. Soudain, une odeur se refit sentir. Le loup blanc releva la tête : le lapin était revenu. Il était sorti de son terrier, calmement, sans se douter que le loup n’était pas loin. Nightmare eut un petit léchage de babines et ensuite se mit à marcher vers sa seconde proie. Il se tapit de nouveau sur le sol, ressentant un certain contentement en se rendant compte que le vent était contre le lapin. Parfait ! Il ne le sentirait pas. Il attendit quelques instant. Et soudain, au moment où le lapin commençait sa toilette, il bondit. Il lui sauta dessus, frappa sa tête avec ses deux pattes avant, l’assommant. Finalement, il mordit sa nuque et lui brisa la colonne vertébrale en quelques instants. Rapidement, il prit sa proie dans sa gueule et trottina à quelques pas, près d’un buisson. Là, il gratta le sol, creusa légèrement et mit le cadavre qu’il recouvrit de terre grâce à son museau. Ce serait pour plus tard. Bientôt, une nouvelle odeur s’offrit à lui, avec fièvre. Un regard à droite, un autre à gauche et il comprit. Une autre proie. Il grogna faiblement et chercha de nouveau. Ca lui ferait une seconde proie à manger plus tard, comme le lapin. Et là, un mulot fila rapidement entre ses pattes. Sans hésiter une seule seconde, il courut derrière lui. Après plusieurs minutes de chasse, il l’attrapa brutalement sa gueule et mordit un bon coup, le tuant sur le moment. Il ne l’avala pas immédiatement, et courut rapidement vers l’endroit où il avait enterré son lapin. Là, gratta et mit le mulot avec lui, pour ensuite le recacher avec la terre. Là, il leva la patte et marqua son territoire. Personne ne devrait toucher à cela, sinon il le tuerait sur le coup. Finalement, il se lécha sa babine et partit pour aller se reposer plus loin.
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Mar 2 Oct - 23:52
Hunter game
Par Winterflows
Le Soleil venait tout juste de se lever tandis qu’une silhouette blanchâtre entrait calmement dans la clairière. La vieux loup passa sa langue sur ses babines tandis qu’il entendait son ventre se manifester. Il avait faim. Depuis sa dernière chasse, un poisson un lapin et une souris, son estomac avait eut le temps de les digérer. Il ne se souvenait presque plus du goût de ces proies. Oh ce n’était qu’imaginatif, effectivement, puisqu’il connaissait par coeur ces goûts. Ce qu’il préférait ? Les rongeurs sans doute. Leur sang était beaucoup plus chaud, beaucoup plus détectable mais surtout délectable. Oh, il ne cracherait certainement pas sur un petit poisson, s’il n’avait pas le choix, mais le lapin était plus intéressant. Et surtout ! Il était beaucoup plus jouissif de courir après une proie sur de l’herbe, que de mettre son museau dans l’eau en attendant un poiscaille selon lui. Depuis combien de temps n’avait-il pas mangé ? Trop sans doute. Trois proies ne suffisaient plus pour un loup de son gabarit, de son âge et surtout de son ressort. Un ancien prince mérite bien plus, évidemment. Mais pourquoi n’avait-il pas chassé entre temps ? Tout simplement car il avait mieux à faire, en réalité. Un soupir passa ses lèvres tandis qu’il s’asseyait sur le sol herbeux et attendait de voir une proie. Il n’avait pas envie de courir aujourd’hui, non il voulait que les proies lui tombent du ciel et apparaissent à ses pieds. Mais bien évidemment, c’était impossible. Alors calmement, il se leva, s’étira un bon coup, bâilla accessoirement et finalement se mit en route. Là, il baissa la tête vers le sol et se mit à renifler, en quête d’une odeur qui pourrait l’intéresser. De la pisse, des crottes de lapin, des restes, mais rien de bien intéressant … Il poussa un grognement de mécontentement pour ensuite se remettre en chasse. Ils avaient décidé de tous disparaître, ou quoi ? Ils avaient décidé de se planquer à son arrivée ? Ils savaient qu’il était redoutable. Quel outrage, oh grand désespoir. Soudain, une odeur se fit ressentir ! Il plaqua alors son nez au sol, espérant ne pas avoir rêvé, mais effectivement ce n’était pas le cas : un mulot était quelque part. Alors, il releva la tête, pointa ses oreilles vers l’horizon et observa. Et là, il le vit ! Le rongeur était assis, inconscient face au danger, en train de faire sa toilette dans les brins d’herbe. Un sourire naquit sur les lèvres de l’ancien, tandis qu’il se tapissait au sol, bandait ses muscles et attendait pour bondir. Il était posté tel un félin, mais il attendait. En réalité, soyons francs, ce qu’il appréciait le plus dans la chasse était ce moment de latence. Ce moment où il devait attendre un simple mouvement de sa proie. Il se léchait les babines avec silence, tandis que ses yeux noirs étaient figés sur le rongeur. Là, au moment où celui-ci vint faire sa toilette du ventre, il bondit mais … Une chouette passa par là et lui piqua sa proie. La loup bondit vers celle-ci, mais la loupa évidemment. Alors il jappa de haine, grogna pour finalement faire demi-tour. Tant pis, il mangerait une prochaine fois. Il gratta le sol, récupéra un bout du poisson de sa dernière chasse et disparut dans la forêt. Foutue chouette ! Rapide, mais efficace.
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Ven 5 Oct - 11:55
Hunter game
Par Winterflows
Le Soleil venait tout juste de se lever tandis qu’une silhouette blanchâtre entrait calmement dans la clairière. La vieux loup passa sa langue sur ses babines tandis qu’il entendait son ventre se manifester. Il avait faim. Depuis sa dernière chasse, un poisson un lapin et une souris, son estomac avait eut le temps de les digérer. Il ne se souvenait presque plus du goût de ces proies. Oh ce n’était qu’imaginatif, effectivement, puisqu’il connaissait par coeur ces goûts. Ce qu’il préférait ? Les rongeurs sans doute. Leur sang était beaucoup plus chaud, beaucoup plus détectable mais surtout délectable. Oh, il ne cracherait certainement pas sur un petit poisson, s’il n’avait pas le choix, mais le lapin était plus intéressant. Et surtout ! Il était beaucoup plus jouissif de courir après une proie sur de l’herbe, que de mettre son museau dans l’eau en attendant un poiscaille selon lui. Depuis combien de temps n’avait-il pas mangé ? Trop sans doute. Trois proies ne suffisaient plus pour un loup de son gabarit, de son âge et surtout de son ressort. Un ancien prince mérite bien plus, évidemment. Mais pourquoi n’avait-il pas chassé entre temps ? Tout simplement car il avait mieux à faire, en réalité. Un soupir passa ses lèvres tandis qu’il s’asseyait sur le sol herbeux et attendait de voir une proie. Il n’avait pas envie de courir aujourd’hui, non il voulait que les proies lui tombent du ciel et apparaissent à ses pieds. Mais bien évidemment, c’était impossible. Alors calmement, il se leva, s’étira un bon coup, bâilla accessoirement et finalement se mit en route. Là, il baissa la tête vers le sol et se mit à renifler, en quête d’une odeur qui pourrait l’intéresser. De la pisse, des crottes de lapin, des restes, mais rien de bien intéressant … Il poussa un grognement de mécontentement pour ensuite se remettre en chasse. Ils avaient décidé de tous disparaître, ou quoi ? Ils avaient décidé de se planquer à son arrivée ? Ils savaient qu’il était redoutable. Quel outrage, oh grand désespoir. Brusquement, il redressa alors la tête en pointant les oreilles vers l’horizon : il avait cru entendre un bruit. Un bruit qui amènerait une proie. Et là, oh miracle, oh mirage … Une odeur d’humidité se fit ressentir dans l’air. Mais bien sûr ! Son ruisseau ! Le ruisseau où il avait trouvé son premier poisson ! Pourquoi n’y avait-il pas pensé ? Mais quel idiot ! S’il avait pu, il se serait sans doute éclater la tête contre un arbre, tant il honte de lui. Alors, sans hésiter une seule seconde il courut vers ce ruisseau et arrivé à sa berge, il s’arrêta pour devenir le plus silencieux du monde. Il s’assit et attendit patiemment, comme un enfant attendant les ordre de son script. Il avait tellement faim qu’il aurait pu être capable d’attendre toute une décennie … Ou pas. Soudain, la bénédiction des Dieux apparut : un harem de bars apparut. Il s’en lécha les babines d’avance. Ce serait beaucoup plus intéressant et marrant que son premier poisson, c’était une évidence même. Il se recula légèrement de la berge pour que son ombre n’apparaisse pas et il resta debout. Les poissons se nourrissaient … Tant mieux. Et là, au moment où il remarqua qu’un plus petit s’écartait du harem et que celui-ci se séparait, il attaqua ! Il sauta dans l’eau, éclata le harem de peur et sauta plusieurs fois en espérant faire réagir les poissons. Là, bien heureusement, ou malheureusement pour le poisson, l’un d’eux sauta hors de l’eau. Le loup n’hésita pas une seule seconde, il donna un coup de tête dans sa direction, ce qui fit voler sa proie sur la berge. Il courut jusque celle-ci et lui brisa la nuque en quelques secondes. Et en quelques minutes il fut mangé … Un délice !
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Mar 9 Oct - 18:16
Hunter game
Par Winterflows
Le Soleil venait tout juste de se lever tandis qu’une silhouette blanchâtre entrait calmement dans la clairière. La vieux loup passa sa langue sur ses babines tandis qu’il entendait son ventre se manifester. Il avait faim. Depuis sa dernière chasse, un poisson un lapin et une souris, son estomac avait eut le temps de les digérer. Il ne se souvenait presque plus du goût de ces proies. Oh ce n’était qu’imaginatif, effectivement, puisqu’il connaissait par coeur ces goûts. Ce qu’il préférait ? Les rongeurs sans doute. Leur sang était beaucoup plus chaud, beaucoup plus détectable mais surtout délectable. Oh, il ne cracherait certainement pas sur un petit poisson, s’il n’avait pas le choix, mais le lapin était plus intéressant. Et surtout ! Il était beaucoup plus jouissif de courir après une proie sur de l’herbe, que de mettre son museau dans l’eau en attendant un poiscaille selon lui. Depuis combien de temps n’avait-il pas mangé ? Trop sans doute. Trois proies ne suffisaient plus pour un loup de son gabarit, de son âge et surtout de son ressort. Un ancien prince mérite bien plus, évidemment. Mais pourquoi n’avait-il pas chassé entre temps ? Tout simplement car il avait mieux à faire, en réalité. Un soupir passa ses lèvres tandis qu’il s’asseyait sur le sol herbeux et attendait de voir une proie. Il n’avait pas envie de courir aujourd’hui, non il voulait que les proies lui tombent du ciel et apparaissent à ses pieds. Mais bien évidemment, c’était impossible. Alors calmement, il se leva, s’étira un bon coup, bâilla accessoirement et finalement se mit en route. Là, il baissa la tête vers le sol et se mit à renifler, en quête d’une odeur qui pourrait l’intéresser. De la pisse, des crottes de lapin, des restes, mais rien de bien intéressant … Il poussa un grognement de mécontentement pour ensuite se remettre en chasse. Ils avaient décidé de tous disparaître, ou quoi ? Ils avaient décidé de se planquer à son arrivée ? Ils savaient qu’il était redoutable. Quel outrage, oh grand désespoir. Son ventre ne cessait de grogner, il ne cessait de réclamer son dû. Il en avait presque envie de s’arracher ses propres entrailles pour qu’elle cesse de lui parler, pour qu’elle cesse de pleurer. Mais le soucis, c’est qu’il fallait qu’il se nourrisse, c’était une évidence même. Un soupir passa ses lèvres tandis qu’il continuait de marcher, la queue remuante de nervosité et de lassitude. Soudain, une odeur se fit ressentir. Une douce odeur de lapereau tandis qu’il relevait la tête avec délectation. Raah un lapereau. Il ressentait déjà le goût du sang chaud dans sa gorge, ainsi qu’il entendait son couinement dans ses tympans. Quel dommage d’arracher à sa mère son petit … Mais en même temps, quelle idée de le laisser seul ? C’était complètement débile ! S’il avait été père, il ne l’aurait jamais fait. Un petit est fait pour vivre avec sa famille, sa mère et non seul. Finalement, il se mit calmement en marche et en distinguant les petites oreilles frétillantes dans les hautes herbes, il eut un petit sourire. Alors, il se fondit dans le décor, retint sa respiration et marcha silencieusement, presque à un centimètre par seconde. Il n’attendrait pas. Il le voulait là, maintenant, toute de suite dans son ventre. Alors à quelques mètres du lapin, il se redressa, banda ses muscles et … CRAC. Une brindille craqua sous ses pieds et son met s’en alla en sautant. Il resta penaud, grogna un coup pour finalement repartir bredouille. Un vieux loup sachant chasser, hein ? Tu parles.
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Jeu 11 Oct - 1:23
Hunter game
Par Winterflows
Un hurlement se fit entendre dans la nuit tandis qu’un loup blanc apparaissait rapidement sur les lieux. Un hurlement de rage, un hurlement empli de désespoir mais surtout un hurlement de quelqu’un qui en avait marre. Marre de courir après quelque chose qu’il n’aura jamais, après une louve qu’il n’atteindra jamais. Sinaë, elle ne cessait de l’envahir à chaque instant de sa vie. Il fermait les yeux et les prunelles de la louve apparaissait. Il bâillait et sa voix sortait de ses entrailles. Il mangeait et son ventre lui faisait régurgiter son repas. Il avait l’impression que Sinaë voulait le tuer à petit feu, qu’elle voulait le hanter jusque sa mort. Oh, il comprenait parfaitement qu’elle veuille se venger, qu’elle veuille l’anéantir. Mais ce qu’il ne comprenait pas, c’est comment faisait-elle ? Comment faisait-elle pour l’envahir ainsi ? Etait-ce son esprit qui lui jouait un mauvais tour ? Est-ce sa culpabilité qui joue avec ses nerfs ? Est-ce son amour perdu qui le tue délicatement ? Il ne saurait mettre un nom dessus, réellement. Alors, oui, il en avait marre. Oui, il n’en pouvait plus. Oui, il n’arrivait plus à vivre. Alors oui, il était obligé de courir, de hurler sa haine au monde entier, surtout maintenant. Il s’arrêta subitement, regarda autour de lui et s’assit sur le sol. Un regard vers le ciel et la Lune lui adressa un tendre sourire. Elle était sa seule amie, la seule âme l’acceptant. Certes, ce n’était qu’un astre, mais elle représentait la seule lumière qu’il acceptait dans sa vie. Il se savait mauvais, il se savait damné, alors il acceptait la Solitude, ainsi que la Lune comme unique compagnonne dans sa vie. Délicatement, il observa les étoiles qui dansaient dans le ciel et eut un tendre sourire. Tout le monde le pensait sans coeur … Mais si ils savaient. Ils n’avaient jamais été sans coeur. Il n’était qu’un loup blessé, un loup empli d’une haine sans limite. Il haïssait les menteurs, il haïssait les hypocrites et pourtant il n’avait eu que cela dans sa vie. Ils n’avaient fait que l’envahir, que le condamner. Pourquoi ? Comment ? Il ne saurait le dire. Finalement, il se releva, s’étira un coup et se mit à marcher tranquillement. Il n’était pas là pour chasser, ni même pour chercher quelque chose de particulier, mais il voulait évacuer sa haine, ainsi que sa colère. Un pas à droite et il longea un petit sentier. Quelques odeurs trônaient dans l’environnement, tandis que ses griffes s’enfonçaient dans le sol. Un regard à droite et il distingua une chouette s’envolant, avec une souris dans les serres. Il la reconnaissait. Elle était le volatile qui lui avait volé sa proie il y a quelques jours. Un léger grognement sortit de ses lèvres, il lui en voulait mais il ne voulait pas la tuer : pas aujourd’hui. Finalement, il continua de marcher et repéra le ruisseau où il avait tuer ses deux premiers poissons. Il secoua la tête. Non, pas aujourd’hui. Alors, il pénétra dans le ruisseau. Il marcha quelques instants en fermant les yeux, appréciant réellement la sensation de l’eau calmant ses nerfs et chatouillant ses tendons. Soudain, un poisson vint s’amuser dans ses pattes, le chatouillant avec ses moustaches.Il plissa les yeux. Non, il fallait qu’il reste calme. Mais il détestait qu’on l’emmerde durant ses moments de calme. Il continua son petit cirque. Et brusquement d’agacement, le loup plongea la tête dans l’eau et attrapa le poisson chat dans sa gueule. Il le secoua à un tel point que le poisson s’éventra de lui-même. Il laissa tomber le cadavre dans l’eau et ressortit du ruisseau. Là, il observa les entrailles présentes sur le sol. Alors, il les prit délicatement dans sa gueule, marcha vers le trou qu’il avait creusé dans le sol près d’un buisson. Il creusa de nouveau, sortit les vieux restes de son mulot, ses deux poissons et finit par y mettre les entrailles. Il reboucha le trou, fit deux gouttes d’urine dessus et repartit dans la forêt.
by FRIMELDA
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Dim 28 Oct - 21:20
The chase... is better than the catch
It's a first page of the second chapter
Un gémissement se fit entendre tandis qu’une silhouette blanche rampait sur le sol. Un vomissement et il se tordait de douleur. Il ne comprenait pas. Il n’avait pourtant rien mangé de particulier, il ne revoyait pas. Il se rappelait de sa journée d’hier, de sa matinée et même de son après-midi, mais pourtant il ne voyait pas comment il aurait pu tomber malade à ce point-là. Et soudain, il ouvrit grand les yeux. Il venait de comprendre. C’était cette carcasse, cette vieille charogne qui le rendait malade. Il avait hésité pourtant, il s’était dit que ça ne valait pas le coup, qu’elle sentait trop mauvais, mais la faim avait été bien trop grande. Il l’avait inspecté sur tous les angles pourtant. Une vieille biche pourrie. C’est vrai que beaucoup de loups auraient préféré mourir de faim que de manger cette carcasse. Mais lui, non, il voulait vivre, il voulait rester en vie pour pouvoir gouverner un jour. Alors, malgré sa conscience, il l’avait mangé. D’accord certains bouts de viande avaient eu un goût bizarre, certes il avait cru sentir des asticots mais il avait ignoré. Et il n’avait rien ressenti de toute la journée. Alors, il s’était dit que c’était bon, qu’il ne serait jamais malade.
Il n’aurait jamais du. Il se mit sur le dos pour tenter de calmer la douleur, mais il avait l’impression que c’était pire. Il avait l’impression que ses entrailles se bousculer contre sa cage thoracique et qu’elles brûlaient littéralement. Soudain, une idée lui vint en tête. Quand il distingua le ruisseau où il se nourrissait de poissons, il n’hésita plus. Alors, il se leva avec difficultés, tout en couinant et marcha difficilement vers celui-ci. Là, il but comme si il n’avait jamais bu et s’assit. Au bout de plusieurs minutes, son estomac se vida entièrement grâce à sa bouche et des larmes roulèrent le long de ses joues, tant sa gorge le brûlait. Le sommeil calmait la douleur : il le savait. Alors, il alla derrière le buisson où il cachait ses proies et se coucha sur son flanc, étendant ses pattes au maximum et tenta de s’endormir. Heureusement pour lui, Morphée vint le récupérer rapidement. Quelques heures plus tard, le Soleil s’était couché et la Lune l’avait remplacé avec délicatesse. Il ouvrit les yeux. Son estomac ne lui faisait plus mal, il n’avait plus envie de vomir, mais sa gorge était sèche comme de la roche et la faim était revenue. Il allait mieux, beaucoup mieux. Tant mieux. Un sourire naquit sur ses lèvres tandis qu’il se leva. Sa tête tournait. Il avait l’impression de ne pas avoir mangé depuis des jours.
Là, il se concentra sur le ruisseau. Il le voyait de loin, c’est bien pour ça qu’il adorait la cachette pour ses proies. Le blanc se mit en marche vers celui-là, une envie de poisson en tête. Il savait parfaitement que la nuit, les poissons dormaient près de la berge et seraient donc plus facilement attrapables. Il les avait observé. Souvent, très longtemps. Il vint s’asseoir devant la berge, avec une grand sourire et observa le banc de poissons, qui dormaient tranquillement. Quels abrutis ! Ils devraient se méfier. Il les regarda un par un, en choisissant dans sa tête. Son choix se fit sur un énorme poisson – facilement 15 centimètres de long – et il s’approcha silencieusement de la berge. Puis, après quelques minutes d’attente, il plongea la tête dans l’eau et chopa le poisson sommeillant. Ce dernier fut surpris et se mit à gigoter brutalement dans sa gueule. Il le laissa bouger, en rigolant. Puis il le jeta dans les airs, attrapa sa queue et brutalement le choqua contre un rocher non loin. Sa tête explosa. Il mit le corps sur le sol et dévora littéralement le poisson, ainsi que les os et les entrailles, même le cerveau. Il avait tellement faim que rien ne restait du poisson. Il sauta ensuite de nouveau dans le ruisseau, courant dans celui-ci à la poursuite du banc de poisson. Heureusement, un jeune se perdit entre deux rochers. Il le regarda gigoter. Mais au moment où il voulut l’attraper, ce poisson eut de la chance et réussit à s’en aller de son piège. Avec un grognement, le loup mordit l’eau sans le toucher et sortit du ruisseau. Un seul suffirait pour ce soir.
nightgaunt
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Mar 6 Nov - 17:58
Where The Shadows Dance On The Lighted Wall
And We Dived Into A Doorway
Le ciel lui était tombé sur la tête. Ca y est, tout avait changé dorénavant. Il n’avait pas comprit sur le coup. Un moment il faisait jour, et là, toute de suite la Lune s’était levée pour absorber le Soleil. Comme si elle l’avait avalé sans même se poser de questions. Que s’était-il réellement passé ? Comment cela avait-il pu se passer ? Bon bien sûr, il n’avait aucun mal à voir dans le noir. Les loups ont une parfaite vue dans l’obscurité, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, il n’était pas si mal parti. Cependant, les proies se faisaient plus rares et ça, ça l’emmerdait réellement. Il avait faim. Réellement faim. Son dernier repas ? Un foutu poisson. Un poisson qu’il avait chassé il y a quelques jours, qu’il avait éventré pour finalement l’avaler très rapidement. On dit qu’un loup peut jeûner ? Mais à ce point-là ? C’était grave, mais surtout dangereux quand l’Hiver arrivait. Il avait quatre ans, il avait déjà vécu cela, mais pas aussi longtemps. Pas pendant plusieurs jours. Il ressentait déjà les déboires de la famine : son estomac grognait, il le brûlait car il commençait à se manger naturellement et ses pattes flageolaient. Alors oui, il fallait qu’il mange, et très rapidement.
Délicatement, le loup blanc sortit de sa torpeur et observa autour de lui. Il faisait nuit, comme toujours. Plus ça allait, plus il avait l’impression que le temps s’était complètement arrêté. Même les oiseaux avaient cessé de voler, comme s’ils ne cessaient de dormir. Une mouche, ou un moustique au choix, vint se poser sur sa tête, il la secoua vigoureusement en tentant de voir une proie. Malheureusement, rien. Cela faisait plusieurs nuits qu’il n’y avait rien dorénavant, c’était bien dommage. Il avait faim, tellement faim. Un soupir et il prit rapidement la marche. Il fallait qu’il trouve un truc à manger, même un mulot lui suffira, surtout en ce moment en réalité. Alors sans se poser une seule question, il se dirigea vers le ruisseau qu’il avait trouvé durant ses précédentes chasses. Bien sûr, il faisait nuit, mais heureusement il avait mémoriser par coeur les odeurs, le sentier mais aussi les lieux. Il ne les voyait pas correctement, mais les odeurs étaient toujours là. Il continua à marcher tranquillement, grognant en ne sentant aucune odeur de rongeurs ou même d’oiseaux. Il n’y avait rien. Absolument rien. Il avait presque l’impression que les animaux s’étaient cachés, comme si ils ressentaient un énorme truc qui se préparait.
Soudain, une odeur se fit sentir. Une douce odeur de rongeurs, une souris ou un mulot était présent(e) quelque part. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’il se tapit sur le sol. Là, il ne bougea pas, espérant que sa fourrure blanche ne se voit pas très bien. Il entendit des grattements, un bruissement et il devina que sa proie était proche. Après plusieurs minutes de cachette, il distingua le mulot. Il était obèse. Sans doute une femelle gestante : tant mieux, ça lui permettrait d’avoir plus de protéine. Il attendit. Il adorait attendre, surtout quand un but était présent à la clef. Soudain, le mulot se tourna vers lui. Et là, sans hésiter une seule seconde, le loup se leva et sauta sur sa proie. Malheureusement, cette dernière parti plein pot. Il se mit à la poursuivre, tentant d’ouvrir la gueule pour l’attraper. Il y était presque. Elle allait s’épuiser. Soudain, sans qu’il ne comprenne réellement pourquoi, le sol vint se dérober sous ses pattes. Il sombra alors dans un trou, un autre trou où il était déjà tombé précédemment. Il tomba la tête la première, ainsi que ses pattes avant. Il sentit une pierre qui vint cogner sa tempe, le choquant et l’assommant, tandis qu’un bout de bois vint entailler sa cuisse. Du sang coula sur son visage, ainsi que sa patte arrière. Le loup tenta tout de même de se relever, en grognant de désagrément. Finalement, il réutilisa la manière qu’il avait prit la dernière fois : c’était à dire, prendre de l’élan à trois fois de suite et sauter sur un relief de la façade. Il ressortit du trou et repartit dans la forêt en boitant. Il espérait réellement trouver de quoi se soigner, ou même quelqu’un pouvant l’aider.
nightgaunt
Dernière édition par Nightmare le Mar 6 Nov - 20:56, édité 1 fois
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InvitéInvité
Sam 10 Nov - 3:19
I watch you spin from afar
I'm camouflaged by the timeline
Un grognement se fit entendre dans la pénombre tandis qu’un oiseau s’envolait dans le ciel, avec terreur. La douleur était présente en ces lieux, ainsi que la faim. En observant les lieux, on pouvait remarquer que le temps semblait s’être arrêté, que la Nature venait de s’endormir, et que les animaux s’étaient terrés dans un coin. Les lapins/lièvres avaient disparus de la circulation, les cervidés s’étaient cachés dans un autre endroit, même les insectes avaient disparus. Mais que se passait-il ? La Nature avait-elle tué tous les habitants de cette terre ? La Lune avait-elle fait fuir tous les animaux ? La peur, la douleur ainsi que la souffrance étaient nées durant cette nuit imprévisible. Beaucoup d’animaux pleuraient. Beaucoup de mères pleuraient la perte de leur petit, des mâles souffraient du manque de reproduction, tandis que des prédateurs souffraient de la perte des proies. Comment les animaux allaient-ils survivre ? Comment la planète allait-elle s’en remettre ? Tous les animaux se posaient la question. Mais heureusement, beaucoup d’espèce d’animaux survivaient. Pas les plus importants, mais ceux qui s’adaptaient le plus rapidement. Il y avait les amphibiens, les poissons, les oiseaux mais aussi les insectes. Ils étaient les premiers animaux sur terre, et ils seront sans doute les derniers.
Deux yeux bruns s’ouvrirent sur le monde endormi tandis qu’une patte blanche se posait sur le sol. Délicatement, le loup blanc se leva de sa place et s’étira un grand coup. Un bâillement sortit de sa gueule tandis que son étirement était long, très long. Il avait du mal à réveiller son corps. Il avait du mal à rester lui-même. La Nuit endormait les animaux, mais elle le faisait surtout énormément souffrir. Il avait l’impression de revoir sans arrêt les mêmes cauchemars, il avait l’impression de voir les yeux de Sinaë à chaque pas qu’il faisait. En fait, la Nuit réveillait ses pires démons. Elle lui faisait vivre ses pires moments sans qu’il ne puisse en parler à quelqu’un. Sans qu’il ne puisse se confier à quelqu’un. De toute façon, il n’en avait réellement pas envie. Il n’avait pas envie de succomber à cette tentation, pas envie d’ouvrir la bouche à quelqu’un. Il n’était pas fait pour cela. Il n’était pas fait pour être avec quelqu’un, pour épancher ses sentiments, pour ouvrir son coeur. Il devait rester seul, toute sa vie. Sinaë l’avait beaucoup trop fait souffrir. Elle l’avait tué au moment même où elle était allée voir son frère, au moment même où ils s’étaient liés à vie. Il les détestait. Il les détesterait toute sa vie, il se le promettait. La haine était présente depuis ce moment et elle l’est encore plus lorsque la Nuit est présente. Il détestait ce sentiment.
Un soupir passa les lèvres du mâle tandis qu’il observait autour de lui. La douleur était présente autant en lui que dans la Nature. Mais aujourd’hui, il avait besoin de se nourrir, il avait besoin de trouver de quoi manger. Alors rapidement, il se mit en route, luttant pour ne pas que son ventre le fasse souffrir davantage. Même s’il faisait nuit, il marcha jusqu’au ruisseau qu’il avait remarqué durant la journée. Il connaissait par coeur ces lieux dorénavant. Mais heureusement, sa vue était parfaite dans la nuit, comme la plupart des loups me direz-vous. Il marcha, presque blasé, jusqu’au lieu de pêche. Il était déçu. Déçu que la Nature veuille affamer ainsi les loups et les tuer à petit feu. Finalement, il s’assit sur la rive, sans grande conviction. Il voyait très bien dans la nuit, malheureusement le ruisseau était plus noir que l’obscure à cause du crépuscule, alors il ne distinguait que très mal les poissons. Alors, il attendit. Ils remonteraient d’eux-même pour manger les insectes. Et ça ne tarda pas à arriver, un oiseau remonta pour gober une mouche. Une idée lui vint. Doucement, il mit une griffe au bord de l’eau et fit des petits cercles avec cette dernière, avec délicatesse, en attendant. Là, un poisson apparut pour gober sa griffe, comme si c’était un insecte. Nightmare n’hésita plus, il plongea sa tête dans l’eau et claqua la mâchoire. Il en ressortit avec le poisson dans la gueule. En quelques minutes, la maigre proie fut dégustée et avalée.
nightgaunt
Dernière édition par Nightmare le Sam 10 Nov - 16:31, édité 1 fois