Messages : 107Points : 240Age : 3 ansSexe : MâleRang : SolitaireBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucun symptômeDé & bonus possedé : 1 bonus anti-famine
1 bonus soin
+4 dés de Chasse Bonus
1 baie des neiges
1 Baie Cœur de Mer
1 Mousse des Marais
1 Toile d'Araignée
1 MielIcone :
Sam 8 Sep - 22:30
Découverte du Territoire
Asplénium & Nilaya
▬ Plus grande est notre fortune & plus sombre est notre sort. ▬
L’aube s’avançait doucement, reprenant sa place sur cette nuit si tranquille. L’air ambiant était encore remplit de cette fraicheur que seul la lune savait apporter. On pouvait d’ailleurs entendre chanter les grillons qui laissait l’espoir à ceux ou celles qui avait la chance de passer par là à ce moment précis que peut-être l’été était encore à nos portes et que la chaleur serait encore notre reine un certain temps. Pourtant rien ne tout cela n’était vrai, je veux dire à quoi bon nourrir un espoir aussi idiot alors que nous savons tous que cette vie n’est que souffrance et douleur et ce peu important la saison ou nous nous trouvons. L’été répand une chaleur sauvage et sèche qui rend difficile la chasse car les proies de leurs côtés préfèrent suivre la fraicheur. L’hiver est encore pire avec ses tempêtes et son froid mordant. Ne venez pas me faire croire que les bourrasques de vent glacial et la neige qui vous fouette la gueule sans la moindre douceur est un moment que vous appréciez … De plus rien ne sert de courir en hiver pour trouver une bestiole à se mettre sous la dent puisque pendant cette saison aussi, les proies se font rare. Et sincèrement pas la peine de tergiversé sur le printemps ou l’automne, ce sont des saisons boutons qui me mériterait que d’être pressé jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais bon trêve de pensée solitaire. Voyons voir ou je suis tombé.
Je marchais donc en silence sans vraiment regarder autour de moi, perdu dans mes pensées sombres et solitaire mais maintenant que j’étais sorti de mon esprit je réalisais en silence que je me trouvais dans un lieu qui me donnait une impression de déjà-vu. Mon ancienne meute vivait sur une terre semblable à celle-ci et donc que mes pattes me mènent en ce lieu avait quelque chose de bien étrange. Un frisson de dégout traversa mon corps à ce moment bien précis et je pu même percevoir le poil de mon échine se hérisser sous cette soudaine adrénaline malsaine. Le gout du sang fut de nouveau perceptible dans ma gueule et un nouveau frisson me traversa le corps. Je me léchai simplement les babines avant de reprendre lentement ma promenade. Ce n’était pas le moment de mettre un être à mort et ce même si l’envie était de son côté bien présence. Mon pelage retomba lentement alors qu’une légère bourrasque de vent vint caresser mon corps. Je profitai de ce cadeau du ciel pour renifler l’air ambiant. Au vu des odeurs je devais être sur les terres d’une meute. Il y avait trop d’odeur entremêlé ici pour que ce soit une terre isolé. Ce sourire mauvais qui me représentait bien vint effleurer mes lèvres un court moment. Mes pattes continuaient de fouler le sol alors que je gravissais sans peine la montagne qui se trouvait en ses lieux.
Les minutes passaient lentement, le silence était presque parfait, je pouvais entendre de temps à autre le son rapide des petites pattes d’une proie qui se sauvait pour garder cette chance malsaine de continuer à vivre. Je n’étais actuellement pas un danger, mais la peur était gravée dans leurs veines et même s’ils le voulaient, une proie restait une proie. Le soleil commençait à faire son apparition enfin, l’aube se terminait, remplacer une nouvelle fois par la lumière d’une journée complète à ne rien faire. Je m’immobilisai enfin, observant ce silence enfin parfait et soyeux. Mon arrière train s’abaissa lentement et mon regard ambré se concentra sur les terres qui s’affichaient devant moi. Ce fut cependant le vent une nouvelle fois qui me fit comprendre que je n’étais plus seul. Le vent avait tourné et avec lui une douce odeur m’était parvenue. J’avais ressenti cette légère impression d’être observé depuis plusieurs minutes mais je l’avais ignoré. Je ne démontrais aucun signe de danger imminent, quoi qu’il valait souvent mieux rester prudent avec moi. À cette pensée, de nouveau se sourire mauvais vint briller sur mes lèvres. Cette folie ne me quitterait jamais, aussi bien l’accepter et en tirer profit …