Tel père tel fils [Prio Éole]

Midona était partie à la chasse, laissant Epsilon seul avec les petits. Ces derniers temps, la louve noire ne quittait pas souvent la tanière, trop occupée par son rôle de mère. Il prenait donc régulièrement le relais afin qu'elle puisse souffler l'espace de quelques heures. Pandora et Éole étaient deux louveteaux très énergiques, et Epsilon savait combien ils pouvaient être épuisants.

Ils dormaient encore paisiblement, blottis l'un contre l'autre, tout près des pattes de leur père. Ce dernier les regardait en silence, observant leurs corps se soulever au rythme de leur respiration. Il n'aurait jamais pensé devenir parent un jour, et encore moins de quatre petits. Tout comme il l'avait fait pour leurs deux frères aînés, il veillerait à ce qu'ils ne manquent de rien. Il n'avait pas pour habitude de montrer ses émotions, mais à l’intérieur de lui, il ressentait que ses enfants étaient ce qu'il avait de plus précieux au monde.

L'oreille d'Éole tiqua, puis il poussa un petit bâillement en redressant la tête. Il était réveillé, mais pas sa sœur, et Epsilon ne comptait pas le laisser la déranger dans son sommeil. Le mâle blanc se releva, attrapant délicatement son fils entre ses crocs pour le mener à l’extérieur de la tanière. Il le déposa alors dans l'herbe pour qu'il puisse s'amuser sans déranger Pandora.

Éole malgré la chaleur de l’été avait réussi à dormir... Contre sa sœur, il sentait celle qui avait partagé le ventre de sa mère avec lui à se coter dormir encore, tandis que lui commencer à se réveiller doucement. Il était le portrait cracher de son père et ceux sur tous les points Physiques. Son pelage de bébé encore présent lui tenait chaud... Trop chaud à son goût. Il se mit à bailler et presque aussitôt il sentir quelqu'un le prendre par e coud et ouvrir les yeux voyant une forme blanche. Et compris que c'était son père, entre lui et sa mère il y avait une différence de couleur flagrante. Il mit quelques minutes à émerger et ce Mis à ce lever vite remuant la queue et le popotin du jeune loup. Il alla sauter dans l'herbe fraîche encore un peu humide grâce à la roser du matin. Le pelage du jeune qui ce rouler dans l'herbe commencer à perdre son blanc impeccable pour avoir de la terre et du vert de l'herbe. Alors qu'il était tout beau tout propre il y a quelques instants maintenant i ne l’était plus et essayer de manger l'herbe sans arriver à la couper sans ces tout petits crocs encore trop petit. Il n'avait aucune honte à se salir de la sorte devant le regard de son père qui était à l’entrée de la tanière. Éole profité de la fraîcheur de l'herbe.

- Allez Papa viens!! ces tout frais!!

A peine posé au sol, le louveteau blanc s'amusa à sauter et à se rouler dans l'herbe. Sa fourrure se retrouva rapidement entachée de vert. Epsilon ne savait pas pourquoi son fils aimait tant se salir, mais ce qui était sûr, c'est que nettoyer sa fourrure immaculée allait encore prendre du temps...

- Allez Papa viens!! ces tout frais!! L'appela Éole.

- J'arrive, répondit le loup blanc en se roulant sur le dos. La fraîcheur de l'herbe au contact de sa peau était agréable. Il lança un regard au louveteau, se retournant sur le coté.

- Tu t'amuses bien Éole ? Demanda t-il en fouettant doucement l'air de la queue. Il aimait constater l'insouciance avec laquelle s'amusaient ses petits. Une insouciance à laquelle il n'avait pas eu droit, lorsqu'il avait leur âge.

Éole s'amuser à rouler dans l'herbe fraîche, et vit son père ce poser dedans également en l'observant. Il était heureux d’être avec son père, il avait encore se poile de bébé, une taille rikiki à côté de son père, et une innocence dans ses yeux. Il se mit bien sur le dos regardant le ciel infiniment bleu. Cet étendu immense que tout le monde pouvait voir mais jamais explorer... Son père alors lui demanda :

- Tu t'amuses bien Éole.

Que voulait-il dire par là ? Pourquoi ne s'amuserait-t-il pas? Éole tourna la tete vers son père tout souriant et remuant mais restant sur le dos, pour se rapprocher de lui et dire à son tour :

- Pourquoi je m'amuserai pas ? Je suis entouré de ma famille tout le monde va bien... Tes ici avec moi, tu me surveilles-tu veille sur moi... Il regarda le ciel et se calma un peu. Tout comme le ciel veille sur tout de qui vit ici...

Il se remit sur ses pattes pour sauter sur son père d'un coup et se frotter à son pelage blanc. Un blanc qui n'allez pas tarder à prendre d'autre teinte, mais il aime la sensation d’être contre son père, ou même sa mère... Se sentir protégé en sécurité... Sentant les battements de cœur les poile tous les muscles forts... Mais aussi le fait que ses parents s'occupent de lui.

- Pourquoi je m'amuserai pas ? Je suis entouré de ma famille tout le monde va bien... Tes ici avec moi, tu me surveilles-tu veille sur moi... Tout comme le ciel veille sur tout de qui vit ici... Répondit Éole de sa petite voix.

Epsilon était heureux de constater que son fils se sentait heureux et en sécurité. Ayant lui-même reçu une piètre éducation, il redoutait de reproduire les mêmes erreurs que sa mère avec ses propres petits. Heureusement, il semblait mieux s'en tirer que cette dernière. Il n'était pas toujours très à l'aise et ne savait pas forcement comment s'y prendre, mais au moins, l'intention de bien faire était présente.

Il avait laissé son fils venir se coller contre lui. Avec Midona, ses enfants étaient les seuls dont il acceptait des contacts physiques. Epsilon abaissa la tête vers lui pour débarbouiller son front des brins d'herbes qui y étaient restés collés.

- Je veillerai toujours sur toi. Dit t-il calmement.

Tout comme il veillerait toujours sur Sokka, Torak et Pandora. Même si il n'était pas des plus expressifs à ce sujet, ses enfants étaient ce qu'il avait de plus précieux au monde.