Chasse xilven

Tu devais recommencer à nourrir les tiens, ils étaient la dernière choses que tu avais dans ce bas monde, même si pour toi c'était dur de nourrir des canidés qui n'était pas des anciens sekmet.

Partant vers un lac, tu avais décider de rapporter une proie assez nutritive pour les petits, quelque chose qui pouvait leur apporter de la force, il fallait les préparer pour qu'ils deviennent de bon soldat. 

Observant l'eau clair, tu plongea d'un coup sec ton museau pour bloquer le poisson dans ta mâchoire.

Le monde devenait plus obscur que jamais. Rodant prêt des buissons, je scrutais chaque endroit. Humant l’air. Je m’enfonçais dans la pénombre du territoire. Continuant à marcher en faisant attention aux pierres qui jonchait le sol. Un cœur battait doucement. Je m’approchais doucement de la source de cette odeur alléchante. Reniflant les alentours. Un coucou était au sol, il était à quelques mètre de moi. Le gout du sang se propagea dans ma gueule. Je devais être prudente et rapide. 

Bandant mes muscles, je le regardais d’un mauvais œil, je le voulais ce petit volatile et il allait être à moi, rien qu’à moi ! J’entendais son cœur battre, sa respiration était lente alors qu’il se nourrissait de vers en picorant le sol. Sans attendre plus longtemps, mon corps se propulsa dans les airs, s’écrasant au bout de quelques millièmes de seconde pour gober la créature à plume dans la gueule. Elle était si petite et si fragile, qu’il m’a fallu un coup de mâchoire pour l’écraser.  Recrachant la proie, je ma pris par une aile pour rejoindre la meute en passant par la marre. J’avais déjà trouvé un bon poisson la vieille et compté bien recommencer.
 
Grattant la terre pour enterrer le petit coucou décédé il y a peu, je pénétrai par la suite dans l’eau trouble, ne bougeant plus un seul muscle, attendant une truite passer sous mon museau. Je devais faire corps avec ce liquide nauséabonde, amis cela en vaudrait la peine quand je sortirais un poiscaille de cette univers humide. Le temps défilait et je ne savais plus quelle heure il était, mais une truite venait d’accepter la présence de mes pattes dans ce liquide visqueux, d’un coup sec, mon museau plongea dans l’eau en retenant sa respiration. La gueule grande ouverte, j’avais que quelques seconde pour l’attraper avant qu’il ne s’en aille, le suspense était à son comble et au moment de fermer la mâchoire en remontant la gueule hors de l’eau pour recouvrer ma respiration, je venais d’attraper la truite par la queue. La projetant sur la terre ferme, l’impacte avec le sol l’immobilisa directement. Creusant de nouveau dans la terre pour récupérer le coucou, je pris les deux animaux dans la gueule pour les ramener à la meute.