Le regard vers le ciel et il regardait les étoiles naître timidement dans le crépuscule, tandis que sa queue secouait la poussière. Le loup blanc avait toujours aimé la Nuit. C’était bien le seul moment, le seul endroit où il pouvait être tranquille. La journée, les animaux grouillaient de partout, les feuilles ne cessaient de tomber, tandis que les nuages se mouvaient à longueur de temps. Non pas qu’il n’appréciait guère le mouvement, mais il avait besoin de tranquillité. C’est vrai qu’au vu de son histoire, on pourrait penser le contraire, on pourrait croire que le mouvement fait parti constante de sa vie. Mais c’est faux. En fait, naturellement, il était quelqu’un de calme, quelqu’un qui avait besoin d’être à sa place, mais surtout quelqu’un qui appréciait d’être seul. En fait, dans le fond, peut-être que cette solitude est venue avec l’âge, qu’en grandissant il préférait être seul plutôt qu’accompagné de loups actifs qui ne bougeaient pour rien faire d’autre que du bruit. Car c’est vrai qu’à l’âge de louveteau, il avait vraiment adoré être avec son frère. Il avait adoré pouvoir jouer avec lui, pouvoir le bousculer, pouvoir le mordre sans risque de rébellion. En fait, il était déjà fou était petit, je crois. Il avait envie de hurler à la Lune, de laisser sa nostalgie de son frère s’épancher, mais il ne le ferait pas. Ca attirerait quelqu’un. En fait, plus le temps passe, plus il se rend compte que Malakeï lui manquait. Bien sûr, il lui en voulait encore. Il lui en voulait d’avoir cédé à la tentation, d’avoir laissé Sinaë entrer aussi facilement dans son esprit. Mais il lui manquait quelqu’un, il lui manquait une présence. Son frère était bien plus qu’un frère aîné pour lui, il était un mentor, un lien précieux avec sa famille mais surtout l’unique personne avec qui il avait pu être fusionnel une fois dans sa vie. En réalité, il en voulait à Malakeï, mais il s’en voulait encore plus. Comment avait-il pu le laisser faire ? Les laisser faire ? Comment n’avait-il pas pu deviner ? Pourquoi était-il tombé amoureux d’une louve aussi fourbe ? Comment avait-elle pu entrer si facilement dans leurs esprits ? Elles étaient fortes les louves, vraiment. Elles vous charmaient avec leurs beaux yeux, elles remuaient de la queue et vous étiez à leurs pattes. Elles manipulent le monde autant que Dieu et surtout, elles savent comment anéantir un monde. Un bâillement sortit de ses babines tandis qu’il se levait et s’étirait. Il se faisait tard et s’il voulait chasser, il fallait dormir. Alors éclipsant ses pensées, il se mit en route. Il n’avait plus un an, il n’avait plus la patience ni même l’éveil d’un jeune. Il se rappelait l’époque où il pouvait veiller toute une nuit et chasser ensuite sans pour autant craindre la fatigue. Elle était loin cette époque. A quatre ans, il lui fallait au moins une lune entière pour pouvoir récupérer d’une journée et pouvoir chasser sans soucis. Alors, il marcha longuement, cherchant un endroit pour pouvoir se reposer sans risque d’être dérangé. Et là, il distingua une vieille bicoque. Très bien, ça ferait parfaitement l’affaire. Alors sans hésiter une seule seconde, il courut jusque cette dernière et y entra sans même se poser une seule question. Il s’arrêta quelques secondes pour observer les lieux, ainsi que les drôles de choses que les humains avaient construit mais la fatigue était bien trop forte. Alors, il allait dans un coin, bien à l’ombre et se coucha, plaqua les oreilles sur le côté et s’endormit. Ca faisait du bien … Soudain, une odeur, un bruit. Une louve était présente. Il se releva et grogna immédiatement. « Qui es-tu pour oser me déranger en plein sommeil ? » dit-il d’une voix caverneuse. Il ne parlait que rarement. Mais on ne réveille jamais un Cauchemar. Jamais, au risque de le regretter amèrement.
by FRIMELDA
Dernière édition par Nightmare le Jeu 22 Nov - 19:03, édité 1 fois
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Mar 20 Nov - 17:17
14 | 17 | 17 Nala avait laissé ses enfants seuls, elle avait pris soin de cacher au maximum l'entrée et de masquer les odeurs de ses filles. Mais la peur de les perdre l'habitait toujours. Pendant son trajet, la jeune femelle était hantée par des questions d'ordre de surement surprotection. Vont 'elle avoir faim ? Ont-elles froids ? Je leurs manques ? Elles pleurent ?Elle continua son chemin comme ça pendant de longues minutes jusqu'au moment où une douleur à la patte se fit sentir. C'était la même douleur qu'il y a quelques jours… Elle pesta contre les choses qui mettait ces pièges horribles. Il commençait à faire nuit et le froid arriver. Elle pensa à ses petites, heureusement qu'elle avait fait une espèce de nid en poil de lapin, de souris et tout autres proies qui avaient des poils. Il se mit à pleuvoir, elle réussit avec une longue lutte à se dégager du piège avec sa patte blessée. Elle courra du mieux qu'elle put en boitant vers une espèce de grotte mais très différente de ce qu'elle a pu voir… Elle entra sans faire vraiment attention aux bruits qu'elle pouvait faire puis entendit une voix.
« Qui es-tu pour oser me déranger en plein sommeil ? »
Elle se secoua pour enlever le maximum d'eau sur son pelage.
"..Je... je suis désolé je voulais pas vous réveiller, je m'appelle Nala. Je .. je vais pas rester longtemps juste le temps que la pluie se calme.."
Dernière édition par Nala le Mar 27 Nov - 11:17, édité 1 fois
InvitéInvité
Jeu 22 Nov - 19:01
Blades of chaos ring
Torches of war under hatred's sails
Je suis désolée, je ne voulais pas vous réveiller. Je m’appelle Nala. Mais qu’est-ce qu’il en avait à foutre du prénom qu’elle portait sérieusement ? Elle l’avait dérangé et la seule réponse qu’elle lui offrait c’était son prénom ? Elle se prenait pour qui sérieux ? Et puis surtout, venir s’installer dans sa cabane juste parce que la pluie est tombée ? Il aura tout entendu. Elle ne voulait pas non plus se faire un nid, faire un sa toilette et finalement dormir ? Il comprenait mieux pourquoi il ne supportait plus les louves dorénavant. Elles étaient opportunistes. Elles ne recherchaient qu’une chose : s’installer pour mieux régner. Sinaë en était la preuve. Elle s’était petit à petit installer dans le coeur de son frère, elle l’avait consumé jusque la moelle pour finalement l’anéantir et prendre ses enfants. Mais heureusement pour lui, Nightmare était arrivé à temps. Il avait réussi à tuer le monstre dans l’oeuf, à le noyer petit à petit. Il l’avait tué. Et le pire, c’est que son frère n’était qu’un ingrat ! Au lieu de le remercier, il l’avait engueulé et l’avait banni. Alors, en plus d’être trahi par celle qui l’aimait, il était trahi par son propre frère. A croire qu’on ne pouvait faire confiance à personne effectivement.
Son regard glissa sur le corps de la louve. Heureusement pour elle, elle ne ressemblait en rien à Sinaë. En effet, cette dernière était rousse, elle paraissait innocente, alors que l’autre était blanche. Si elle paraissait innocente ? Il n’en savait rien puisqu’il ne la connaissait pas. Nightmare était certes un loup peu bavard, mais il ne jugeait pas aussi rapidement que l’on pourrait le croire. En réalité, aux premiers abords, on pourrait parfaitement imaginer que, vu son caractère, Nightmare juger les autres dés le premier coup d’oeil. Hors, c’était tout le contraire. Il était, très souvent, agressif avec eux, parce que justement, il n’arrive pas à les cerner. Il n’arrive pas à les juger correctement. Pour lui, tous ces loups ne sont que mystère et mensonges. Pour lui, ils ne sont tous que des hypocrites. Lui, il est peut-être rustre, mauvais et agressif, mais il ne sera jamais hypocrite. Il préfère justement la franchise, au risque de blesser. Il se moque pas mal de blesser les autres, il n’y a que la vérité qui fait mal comme on dit. Et donc, oui il savait parfaitement qu’il ne pouvait faire confiance à cette louve blanche. Il ne connaissait rien d’elle, il ne savait même pas d’où elle venait. En plus, il détestait l’odeur qu’elle dégageait à cause de l’humidité. Finalement, il grogna une seconde fois, claquant des dents face à elle.
« La pluie n’a jamais tué personne. Donc, vous pouvez très bien traverser les lieux qui nous entoure pour trouver une meilleure cachette, non ? » demanda-t-il avec énervement.
Il dormait si bien. Pour la première fois de sa vie, il avait pu s’assoupir sans entendre la voix de Sinaë, sans la voir dans ses cauchemars, et il avait fallu qu’une louve vienne le déranger. Décidément, elles étaient toutes les mêmes : à être là au mauvais moment, au mauvais endroit. Il se demandait même si elles ne le faisaient pas exprès, si elles n’observaient pas les mâles pour ensuite venir les déranger au meilleur moment selon elles. Mais après, il secoua la tête. Non, ça ne pouvait être possible. Tout cela n’était qu’un concours de circonstances. Le hasard était toujours de la partie, n’est-ce pas ? Il finit par tourner le dos à la louve, la queue bien dressée et le poil gonflé en signe de méfiance, pour ensuite aller arranger le petit lit qu’il s’était fait avec une espèce de vieux tapis et un oreiller moisi. Ca puait mais c’était confortable. Ses articulations ne faisaient que le faire souffrir ces derniers temps. C’était sans doute l’humidité ambiante qui faisait cela. Le loup n’avait que quatre ans, certes, mais avec la vie qu’il avait mené, ses articulations étaient celles d’un doyen. Il se coucha rapidement, fixant ensuite la louve de ses yeux de jais, les oreilles plaquées sur le côté, les crocs sortis et un grognement sourd sortant de sa gorge. Qu’elle approche pour voir et elle goûterait à sa haine.
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Mar 4 Déc - 14:01
Le jeune mâle lui faisait penser à Sonveen d'une certaine façon… enfin d'un certain point de vue… ou est… dans le caractère grognions. Elle était donc habituée à ce genre de réflexion assez cinglante. Sauf que Sonveen avait disparu depuis plusieurs jours et cela commencé à l'énervé ou l'inquiétait elle n'en savait rien mais elle n'était pas très bien … surtout qu'elle eût en plus des bouches à nourrir et sa patte était blessée à cause de ses foutus pièges… Oui on peut le dire elle ne passait pas un très bon moment ces derniers temps… Mais au lieu de s'énerver sur le mâle bizarrement son comportement qui lui rappelait celui du mâle idiot la rassurer. Ses petites étaient au chaud, en sécurité cachée. Elle ne leur arrivera rien. Elle pouvait donc se détendre et soulager sa patte qui lui fessait atrocement mâle. Elle se coucha dans un coin pas trop près du mâle mais assez pour quand même sentir le mâle de loin histoire de se rassurer pour dormir. Elle aimer pas trop le bruit de la pluie, sa cacher l'arrivée des prédateurs.
Je...je ... ne ferai pas de bruit et je partirais avant que vous vous réveillez.
InvitéInvité
Mer 19 Déc - 21:45
Subtilement, son regard passa sur la louve. Elle semblait complètement dépassée par les événements, mais surtout désemparée. Et surtout, elle ne semblait pas mauvaise. Mais ce n'est pas pour autant que le loup allait l'accepter. De quel droit venait-elle s'imposer dans son cocon ? De quel droit devait-il accepter sa présence alors qu'il dormait si bien seul ? Elle ne le connaissait pas, c'était évident. Oh bien sûr, il n'avait rien contre elle, elle ne lui avait rien fait. Mais il n'en avait pas envie, tout simplement. Enfin il n'y avait pas que cela ... Il avait peur. Peur de la proximité avec une louve, peur de la présence d'une louve. Elles sont vicieuses, hypocrites et surtout malignes. Oh pas dans le bon sens. La malice dans le sens religieux : comme le serpent venant tenter Adam et Eve. Il venait délicatement grimper le long de l'arbre, frôler la pomme de sa langue fourchue et la tendant à Eve. Dans la Bible, c'était elle qui l'acceptait. Mais dans le moment précis, si la louve lui tendait une pomme, il l'accepterait. Il restait tout de même un mâle ... Un mâle qui a des instincts primitifs. Des désirs charnels qu'il ne pourrait cacher autrement qu'en étant mauvais avec les femelles. Elles ne le comprenaient pas, mais il s'en moquait ouvertement.
Une phrase, une unique phrase qu'elle se mit à bégayer. Un soupir traversa ses crocs tandis qu'il secouait la tête. Elle sera donc discrète comme elle le dit ? Aucune louve n'est discrète. C'était une évidence. Elles riaient fort, elles criaient fort, elles geignaient sans but, elles se plaignaient seulement pour qu'on les prenne en pitié. Enfin tout du moins, c'est ce qu'il pensait. Bien sûr, Elle n'avait jamais été ainsi. Elle ne se plaignait jamais, elle ne pleurait jamais ... Enfin, elle ne l'avait fait qu'une fois : quand il lui trancha la gorge. Et lui, il avait sourit de satisfaction. Elle l'avait déçu alors il lui faisait comprendre comme il pouvait. Finalement, le mâle blanc s'approcha de son homonyme féminin en grognant et la queue entre les jambes. Devait-il accepter sa présence ? Devait-il faire en sorte qu'elle n'affronte pas la pluie ? Non. Elle n'avait rien à faire là. Il fallait qu'elle s'en aille, sinon il ne saurait ce qu'il ferait. Bien sûr, elle était innocente. Bien sûr, elle ne méritait pas cela. Mais aujourd'hui, maintenant, et à jamais, il voulait être seul tout simplement. Finalement, le mâle prit la peau du cou de la femelle et la jeta dehors sans se poser une question. Puis il s'assit devant la porte de la maison, les crocs apparents et le poil hérissé.
" Je ne veux pas de toi avec moi. Les louves sont vicieuses, tu fais partie de celles-ci alors ne m'approche pas, c'est comprit ? " prononça-t-il en grognant.