L'ambiance était pesante, lourde. Un frisson parcouru le corps mince du canidé.
Ses pas, malgré leur légèretés, venaient briser les feuilles tombées des arbres ayant une apparence de mort.
Elle était seule et cela se ressentait.
La fumée que dégageait la vallée lui donnait un air malsain, magique. Un vrais décors pour le 31 octobre.
La louve claire, en traversant cette brume plus haute que d'autre jour, faisait penser à un fantôme errant.
Toute lumière avait disparu, excepté celle de la Lune qui permettait de distinguer la silhouette de la femelle du reste du décors.
Oui.. Ottawa était persuadée que cette Lune venait remplacer le Soleil. Cela faisait maintenant quelque jour, après ses chasses extraordinaires, qu'elle ne trouvait rien.
C'était comme s'il n'y avait plus de vie. L'herbe commençait à perdre leur rigidité; les buissons viraient au jaune. Les arbres eux avait presque perdu la totalité de leur feuille.
S'ils pouvaient s'exprimer, ils hurleraient famine... La terre, le sol était différent.. Il n'était habité par plus aucun signe de vie. C'étais impressionnant à voir ce changement radicale. Cette planète avait attrapée un véritable cancer..
Une bourrasque de vent fit lever le pelage clair de la louve. Ottawa s'arrêta net. La truffe en l'air, on la vit radicalement changer d'expression. Ses yeux n'étaient plus comme cette forêt, vide d'énergie. La femelle, tout sens en alerte eu une monté d'adrénaline.
Après l'odeur vint les bruits; similaire à ceux d'un loup mais pourtant... quelque chose clochait.
C'est donc à cause de sa curiosité qu'Ottawa mit sa vie en danger.
Trois chien, haut sur pattes avec un beau gabarit foncèrent sur elle.
La louve blanche, se mit donc à détaler, n'ayant pas assez de force pour les battre.
Venait-ils du camp des humains ?
Ottawa, les oreilles couchées, slalomait entre les arbres. Elle devait être vigilante, les racines étaient très piégeuse.
Que lui voulaient t'il ?
Sans s’interrompre et redoublant de vitesse, la louve blanche commença à les distancer jusqu'au moment où !
Une erreur d’inattention, surement du à sa jeune expérience la fit chuter et rouler dans la poussière.
Le coeur battant la chamade, elle se releva comme elle pu et s'alarma lorsqu'elle vu que les chiens étaient tout près.
Elle pouvait sentir leur haleine nauséabonde et l'odeur crasseuse des hommes.
Ottawa se maudit. Pourquoi ne pouvait-elle pas leur régler leur compte à ses pourritures ? Elle se remit donc vite debout et continua sa course.
Alors que le temps passait, la louve, engourdie de sa chute, ralentissait. Les chiens eux, comme enragé lui donnait une impression que le temps avait accélérée.
Sa vie en dépendait, malheureusement la joli louve blanche ne pouvait ralentir de cette façon.
Ottawa changea alors brusquement de chemin pour se diriger vers un espace plus grand où il lui serait plus simple de se déplacer et de décourager ses poursuivants à l'aide de cette brume épaisse.
Cette course dura longtemps, très longtemps. La louve était épuisée mais déterminée. Elle ne devait pas lâcher, elle n'allait pas lâcher.
La femelle jeta un coup d'oeil derrière elle. Elle ne percevait plus les bruits infâmes des bestioles: ils avaient abandonnée.
Pour être sur, Ottawa ralentit le pas sans pour autant s'arrêter et bifurqua vers la droite pour un peu plus loin, ralentir le pas.
Son coeur allait lui sortir de la poitrine. Fatiguée, elle chercha avec ses dernières forces, un endroit où elle pourrait se sentir un peu plus en sécurité. Là, se trouvait un tas de buissons. Elle s'y approcha.
Les branches entremêlées venait protéger sa tête lorsqu'elle s'y introduit.
Elle écouta une dernière fois les environs, cherchant toute trace de chien ou de danger. Rien, comme lorsqu'elle était arrivé. Seul le silence régnait et cette fois si, en posant sa queue sur sa truffe. La femelle, enroulé dans son "abri" allait en profiter