Chasse Continue - Solo

Récapitulatif chasse

Jour 1 - Échec + Échec
Jour 2 - Échec + 1 lapin
Jour 3 - Échec + Échec
Jour 4 - Échec + 1 poisson
Jour 5 - Échec + 1 poisson
Jour 6 - Échec + Échec
Jour 7 - Échec + Échec
Jour 8 - Échec + Échec
Jour 9 - Échec + Échec


Jour 10 - Échec + 1 petit rongeur
Jour 11 - Échec + Échec
Jour 12 - Échec + Échec
Jour 13 - Échec + 1 petit oiseau

ÉVÈNEMENT

Jour 14 - Échec + Échec
Jour 15 - Échec + Échec
Jour 16 - Échec + Échec
Jour 17 - Échec + 1 petit rongeur
Jour 18 - Échec + Échec

Décembre

Jour 19 - Échec + 1 lapin
Jour 20 - Échec + Échec
Jour 21 - 1 poisson + 1 petit oiseau
Jour 22 - Échec + Échec
Jour 23 - 1 lapin + Échec
Jour 24 - 1 petit rongeur + Échec
Jour 25 - Échec + Échec
Jour 26 - 1 petit oiseau + Échec
Jour 27 - 1 petit rongeur + 1 petit oiseau
Jour 28 - 1 petit rongeur + Échec

Je marchais en silence le long des terres que les loups classifiaient de libre. Depuis mon arrivé j’avais profité des terres des meutes sans vergogne mais cette fois, je me contentais de marcher là où personne ne pourrait me juger ma conduire. Je n’avais pas chassé depuis mon arrivé et lentement la faim commençait à se faire sa place. Ce fut donc sans réelle joie que je me mis en marche vers les dernières terres que j’avais visitées. Le soleil se levais lentement, l’aube était mon moment de chasse préféré car en général lorsqu’il est encore tôt, les petits animaux ne sont pas autant sur leur garde et donc mes chances sont normalement plus élevé. Enfin, nous verrons bien ce que les proies de cet endroit on l’air en premier.

De longues minutes passèrent dans un silence parfait. Je n’avais pas besoin de parler ou encore d’être bruyant pour être confortable et donc, le silence m’accompagnait en général partout où je mettais les pattes. Je n’étais pas un bavard non plus, cela m’empêchait de me casser la tête lors des rencontres. Moins je parlais, mieux je me portais. Ce fut une odeur qui me tira de mes pensées. Automatiquement, mon corps se tendit de toutes ses forces. Une proie était tout près je pouvais obtenir des informations via le parfum alléchant qu’elle me laissait percevoir. Abaissant mon corps lentement pour me mettre en planque, je m’immobilisai dans un coin d’ombre pour me permettre une vue panoramique sur la zone d’où l’odeur venait. Les secondes passaient lentement alors que je pouvais sentir mon cœur battre avec force contre mon poitrail. Au bout d’un certain temps, deux petits lapins firent leur apparition près d’un arbre et un léger sourire vint briller sur mes lèvres. Deux proies en une seule fois, c’était bien.

Je pris un moment pour continuer d’observer la scène puis mes muscles se relâchèrent brusquement alors que mon corps s’élançait vers l’avant, Mes pattes touchèrent le premier lapin, laissant perler un peu de sang sur son pelage. La deuxième petite bestiole disparu brusquement mais je n’en fis pas grand cas. Un lapin serait amplement suffisant. Alors que j’approchais ma gueule pour pouvoir lui briser le cou, un bruit sourd me déconcentra. Relevant la tête je perçu un arbre en train de tomber vers moi. Sans plus réfléchir me m’écarta de sa route, voyant du même coup mon repas disparaitre lui aussi. L’arbre s’écrasa au sol là où je me trouvais un instant avant. Un soupir s’échappa de mes lèvres. Visiblement aujourd’hui mon ventre resterait vide … Je me remis en route vers l’endroit où mes pattes voulaient me voir.

Le soleil avait brillé fortement presque toute la journée, le vent était aussi présent et donc j’avais retardé ma période de chasse pour éviter de m’épuiser à me promener en recherche de proie. L’astre lumière commençait sa chute vers le sol au moment où finalement mon corps s’extirpa de la petite tanière que j’avais décidé d’habiter temporairement. Une légère bourrasque de vent souleva mon pelage mais je ne m’en préoccupais pas vraiment. Ma langue sorti même de ma gueule pour venir caresser lentement ma truffe humide puis, sans un son je me mis en mouvement. Alors que j’avançais entre les arbres et les branches, une idée me vint soudain en tête. Et si je retournais là où j’étais presque parvenu à mes fins la veille ? Peut-être que j’y trouverais quelque chose à me mettre sous la dent. Sans plus de réflexion, mon corps pivota vers la gauche, j’étais sur les terres depuis assez longtemps pour connaitre les lieux libres par cœur, je les arpentais longuement dans mes promenades en solitaire. En meute, je ferais certainement un bon guerrier puisque les patrouilles étaient chose communes et normale chez moi.

Je demeurai dans mes pensées durant toute ma promenade. L’odeur des plaines me parvint alors aux narines et presque instinctivement, mon corps fut ramener au moment présent. Mes iris doré se mirent à observer les terres en silence. Je pouvais voir au loin l’arbre qui aurait très bien pu me mettre à mort la veille. Son feuillage était encore beau malgré que ce bout de bois ne tienne plus à la verticale. Je savais bien que cela ne durerais pas. Un sourire léger vint glisser quelques instants sur mes babines sombres. La mort dans toute sa splendeur technicolor ! Un petit bruit attira cependant mon attention et sans plus je détourna les yeux pour les poser sur un petit écureuil qui semblait bien occuper à chercher un endroit parfait ou cacher la petite gourmandise qu’il tenait entre ses dents. Je l’observai en silence quelques instants avant de commencer mon approche. Ce fut cependant une légère brise qui trahit ma présence. Le petit rongeur redressa la tête, plongeant ses yeux dans les miens avant de disparaître en courant. Je laissai échapper un soupire avant de reprendre ma route.

Alors que je passais auprès de l’arbre, une légère odeur de sang fit réagir mon cerveau et je m’accroupis légèrement entre les herbes pour observer. Mon regard se posa alors sur un petit lapin brun qui semblait blesser au niveau du ventre. Et bien quel était les chances ? C’était supposé être mon repas hier ! Sans attendre je bondis sur lui, la dernière chose qu’il pu voir fut mes crocs. Un craquement se fit entendre et alors je tenais son corps dans ma gueule. Je pris le temps de le déposer au sol quelques instants pour me lécher les babines puis, après avoir regardé autour de moi, je le repris entre mes crocs pour quitter les lieux, un lapin ce n’était pas une proie énorme, mais cela serait suffisant pour moi.

Je me retrouvais encore une fois sur les terres qui m’avaient permis de me nourrir mais je ne sais pas trop pourquoi j’avais une étrange sensation. Comme si quelque chose dans l’air avait changé. Le vent qui se levait de temps à autre ne laissait plus sur mon museau les même effluves mais en plus, mes oreilles de leur côté n’entendait plus le chant si mélodieux qui normalement berçait mes promenades solitaires. Mon corps demeurait tendu alors que mes pattes foulaient lentement le sol. Mon petit estomac grondait doucement sous l’appel de la faim et c’était d’ailleurs ce qui m’avait poussé à retourner en ce lieu. Ici la chasse avait été bonne et donc je ne voyais pas pourquoi je devrais aller ailleurs.

Mon corps continuait son ascension dans les terres que je connaissais maintenant par cœur. Je reniflais l’air ambiant en silence, tentant de découvrir une petite parcelle qui me permettrait de débusquer une petite proie mais je ne percevais absolument rien. Il n’y avait que ce parfum étrange, cette odeur nouvelle qui déplaisait à mes narines si sensible. Au bout d’un long moment, je dû m’arrêter près de la petite rivière qui traversais les lieux pour me désaltérer. Mes iris sombres scrutèrent la surface de l’eau à la recherche d’une proie à nageoire mais encore là, rien. Relevant la tête, je me permis un soupir bruyant. Visiblement aujourd’hui n’était pas pour moi. Je me remis en mouvement pour revenir sur mes pas. Je trouverais bien deux ou trois petites baies quelques part pour tolérer la faim jusqu’au prochain lever de soleil.

Le soleil se levait lentement ce matin-là, je vais vous avouez que j’avais passé une mauvaise nuit. J’avais du tolérer les grondements de plus en plus présent de mon estomac qui me faisait clairement comprendre que le lapin que j’avais englouti quelques jours plus tôt était maintenant trop loin et qu’il serait à présent une bonne idée que je me mette un petit quelque chose sous la dent. J’avais fini par céder et je m’étais mis sur mes pattes. Une secousse avait replacé mon sombre pelage et du même coup fait tomber la poussière qui s’y était accroché pendant la nuit. Ma tête avait doucement fait irruption à l’entrée de la petite tanière qui me servait de demeure puis, une fois que mes yeux clairs avaient confirmé à mon cerveau que les alentours étaient vide de créatures de mon espèce, j’avais extirpé ma carcasse de son trou pour pouvoir me mettre en route vers un endroit qui, je l’espérais, me permettrais de trouver de quoi me nourrir. Une légère brise soulevait de temps à autre les poils de mon dos, chacune des caresses me faisait plaisir, j’avais toujours apprécié ce contact avec la nature. J’avais tendance à apprécier cette violente solitude sauvage plutôt que la présence chaude d’un animal de ma race. N’étant pas réellement doué pour la parole, je préférais demeurer seul.

Je sorti finalement de mes pensées lorsque ma truffe fit parvenir à mon cerveau l’odeur caractéristique de laissait échapper un lapin. Mon corps se figea alors, tous mes sens étaient prêts à intervenir. Mes iris se mirent à détailler les lieux qui m’entouraient cherchant la présence de l’animal qui m’avait fait parvenir cet effluve. Au bout de quelques instants je dû reconnaître que l’animal n’était certainement pas suffisamment stupide pour se montrer aussi facilement. Alors que je me mettais en tête de me remettre en mouvement, le lapin se montra finalement, sortant du petit bosquet tout près de moi. Ce n’était rien de bien intéressant il fallait l’avouer, ce n’était qu’un lapereau de rien du tout. Je ne le sentirais même pas descendre. Mais bon une proie étant une proie … Je m’accroupis lentement pour me mettre à couvert, m’approchant lentement de cette minuscule petite bête. Un bruit attira cependant mon attention, détachant ma concentration de la petite proie et alors une ombre fendit l’air, saisissant mon repas au vol. Je détestais les prédateurs du ciel, un jour je m’en farcirais un comme dîner.

Je soupirai en silence, me remettant en mouvement dans la plaine. Le soleil était plus haut maintenant, je percevais sa chaleur contre mon pelage. Je me dirigeai donc lentement vers une petite source d’eau dans le but de me rafraîchir mais alors que je commençais à laper l’eau, quelque chose passa directement sous ma gueule. Mon réflexe fut assez bon et en quelques secondes, j’envoyais un poisson sur le sol loin de sa zone de vie habituelle. Je le voyais bouger frénétiquement, cherchant sans doute à retourner dans son liquide. Je me permis de laper encore quelques gorgé d’eau puis je m’approchai du poisson pour m’en saisir une nouvelle fois. Je n’avais jamais été fan de ce genre de repas, mais j’avais trop faim pour m’en soucier. Je reparti donc, heureux de ma capture.

Le soleil n’était pas encore levé que de mon côté je ne trouvais plus le sommeil. Ma grotte était pourtant suffisamment chaude pour que je ne ressente pas la baisse de température. Je m’étais mis à tourner en rond, changeant constamment mon corps de position en espérant retrouver les bras de Morphée. Je dû finalement en venir à la conclusion que cela était complètement inutile puisque j’étais parfaitement éveillé. Redressant lentement la tête, je me permis de jeter un bref regard à l’entrée de ma petite tanière. L’aube serait bientôt là, on pouvait le sentir au vu du changement d’atmosphère. Sans aucun plaisir je laissai échapper un soupir avant de me redresser complètement. Mon arrière train demeura dans les airs alors que lentement mes pattes avant avancèrent, abaissant le devant de mon corps. Mes muscles se contractèrent alors pour s’étirer au maximum. Et dans le même but je m’étirai ensuite vers l’avant pour que chaque muscle de mes pattes arrière soit bien éveiller. Ce fut seulement suite à ce mouvement que je me permis de sortir de ma demeure.

Je ne savais pas trop pourquoi mais j’avais cette étrange sensation que cette journée serait agréable. J’avais le plaisir de pouvoir me mettre en chasse avec un ventre pas trop vide et donc je pouvais me concentrer de meilleure manière pour arriver à conserver cette sensation de satiété. Je marchais donc en silence, laissant mes pas me mener. Je pouvais leur faire confiance, il savait exactement là où ils devaient se rendre. J’avais tenté de chasser en d’autres lieux mais je finissais toujours par remettre les pattes en ce lieu spécifique. Peut-être l’ambiance, le vent léger ou ce petit clapotis offert par la rivière. Je ne saurais dire pourquoi je revenais toujours ici. Alors que mon corps se déplaçaient lentement, un bruit paniqué attira mon attention et ce fut alors que je sortais de mes pensées que je pu percevoir un renard s'enfuir sans demander son reste. C’était bien ma chance, laisser disparaître une proie aussi intéressante simplement car j’avais la tête ailleurs … Un soupire se fit entendre. Cependant je continuai ma route, j’avais une idée derrière les oreilles.

Plus les minutes avançaient et plus le clapotis de la rivière se faisait présent autour de moi. Je ne savais pas si ma chance serait la même que la veille mais je devais bien tenter quelque chose. Mes pattes se glissèrent lentement dans le liquide frais et je m’arrêtais au moment où les poils de mon ventre frôlèrent l’eau. J’étais maintenant immobile, observant l’eau en silence. Les secondes passaient lentement alors que les poissons commençaient à venir autour de mon corps. Sur le coup mon intrusion les avaient fait fuir mais puisque maintenant je ne bougeais plus, je n’étais plus une frayeur pour eux. Soudain, ma gueule ouverte traversa le liquide calme et mes crocs se refermèrent sur le corps de l’une de ses petites choses. Je pouvais sentir le poisson se débattre mais je le tenais fermement alors que mes narines revenaient à l’air libre. En quelques petits mouvements je fus de nouveau sur la terre ferme. Secouant mon corps vivement pour faire tomber l’eau, je me mis ensuite en mouvement, j’avais raison … c’était une bonne journée.

Le soleil ne brillait pas aujourd'hui. Je n'avais pas du tout envie de me retrouver tremper jusqu'au os simplement pour un poisson. Je me retournai donc dans ma tanière, le museau dans les poils touffu de ma queue. Je ne chasserais pas en ce jour.

Le soleil était venu caresser mon visage, me forcant à ouvrir les yeux. Un juron se fit entendre alors qu'une douleur vive traversait mes iris me forçant à remettre la noirceur dans mon regard. Au bout de quelques seconde je rouvris les yeux pour observer. Mon corps était engourdi par l'immobilité et donc je me redressai pour sortir de ma tanière. Je me permis d'observer autour de moi quelque instant puis je me mis en marche lentement. Je ne comptais pas chasser aujourd'hui non plus je n'en avais pas envie. Cependant je devais bouger un peu pour conserver une masse musculaire correcte et en plus, j'avais soif.

Je fini par atteindre le petit ruisseau qui coulait non loin de ma demeure et je pris le temps pour m'abreuver correctement. Je pouvais apercevoir du coin de l’œil un petit rongeur qui m'observais mais je n'en fis rien. Je soupirai lentement puis je me mis en marche sur mes traces encore fraîche, gagnant une nouvelle fois ma tanière.

La lumière était visible depuis plusieurs heures déjà mais de mon côté je ne pouvais me résoudre à sortir de ma tanière. Un drôle de rêve avait été mien en cette nuit calme et je tentais maintenant d'en comprendre le sens. Pourquoi un rêve avec ma famille ? C'était illogique de me souvenir d'eux ainsi. Trop de chose positive dans ce songe pour que se soit réel. Je ruminais donc mes pensées, oubliant complètement d'aller chasser.

Ce même rêve, cette même impression de déjà vu et pourtant je n'y comprenais rien. Jamais je n'avais eu ma place dans cette meute maudite et jamais je n'y avais ressenti l'amour qui était présent dans mes nuits torturées. Je demeurais immobile, réfléchissant à tout allure, ne quittant mon confort que pour m'abreuver ou encore faire mes besoins. Rien d'autre n'importait je voulais comprendre.

Ma respiration était légère mais pourtant j’étais loin d’être calme. Mon cœur pulsait dans ma poitrine comme si je venais de terminer une course poursuite, je sentais mon pelage humide alors que je ne m’étais pas baigner depuis un moment mais le pire dans tout cela je pense, c’était cette sensation d’incompréhension qui me grugeait l’intérieur tel un poison. Mon regard ambré détailla mon environnement immédiat plus par habitude que par réelle nécessité. Je savais ou j’étais mais me réveiller d’un rêve aussi réaliste que celui que je venais de faire aurait mis même les plus courageux dans un doute certain. Je n’en pouvais plus de faire sans arrêt se rêve je finirais fou si cela devait se prolonger. Je devais me changer les idées, sortir de ma tanière un peu je n’avais pas le choix. Je me redressai donc rapidement et en quelques foulées je fus à l’extérieur. Une douce brise caressait mes poils collés par la sueur mais ce contact avait quelque chose d’agréable au fond. Je m’ébrouai rapidement puis sans une pensée de plus aux horreurs qui avaient accompagné mes songes, je me mis en route pour une petite partie de chasse. J’avais été très peu actif depuis plusieurs jours et donc mon estomac commençait à faire acte de présence.

Je marchais depuis un bon moment déjà lorsqu’une odeur attira mon attention. Le vent était de mon côté ce qui était agréable pour une fois. Sans attendre mon corps s’abaissa pour ne plus dépasser des herbes hautes. Ma tête était légèrement redressée et mes oreilles pointaient en direction de l’odeur. Je pu l’apercevoir à ce moment précis. Une jeune belette mangeait tranquillement l’herbe près du bord de la rivière. Elle semblait en chaire et juste à cette pensée mon estomac cria une nouvelle fois. J’avançais de manière lente. Tous les mouvements que je faisais était mesuré et calculer de manière à conserver un silence parfait. Je voyais mon futur repas s’approcher et je ressentais ce plaisir agréable juste avant un meurtre. J’aimais cette sensation d’ailleurs. Ce fut malheureusement au moment où mes muscles étaient tous tendu et près à l’attaque que le vent changea de côté, trahissant ma présence. Sans plus d’attente je bondis vivement mais mon élan fut quelque peu raté car mes pattes arrière glissèrent dans la terre humide. Mes yeux était fixé sur la belette et j’avais espoir de me rendre à elle mais malheureusement. Ce fut un échec.

Mon menton atterri au sol sans grâce suivi du reste de mon corps. Je fis quelques pirouettes aussi belles que le derrière d’un bison et mon corps fini par s’immobiliser. Je demeurais immobile alors qu’un soupir se faisait entendre. Pourquoi ce genre de chose m’arrivait à moi ? Je pouvais rester ici et mourir au final je ne manquerais à personne. Voilà qui était une excellente idée. J’étais coucher depuis un bon moment lorsque je perçu une souris des champs qui approchait de moi. Elle n’était pas aussi appétissante que la belette mais elle semblait assez dodue, donc cela pourrait faire l’affaire. Je l’observais en silence, la laissant creuser elle-même sa tombe. Lorsqu’elle fut suffisamment près de moi je me redressai vivement et la saisit avec une force qui sembla la surprendre car je pu entendre un couinement. Je n’en fis littéralement qu’une bouchée.

Je me relevai ensuite pour me secouer une nouvelle fois. Certains de mes muscles étaient endoloris mais cela finirait par passé. Je me remis à marcher en silence. Peut-être qu’aujourd’hui je croiserais quelqu’un.

Malgré le besoins nécessaire de proies, l'envie d'aller marcher n'était pas présente. Je pris donc cette décision toute simple de rester dans ma tanière aujourd'hui.

Après une courte promenade d'observation, je du revenir à ma grotte personnelle sans rien à me mettre sous la dent.