Pourquoi faire simple lorsque l’on peut rendre les choses désagréables et compliqué me demanderez-vous ? Et bien tout simplement car c’est une chose qui me plait et donc pourquoi me privé de voir l’incompréhension et le stress dans votre petit regard remplit d’un espoir mourant lentement ? Vous l’aurez compris, je ne suis pas un animal qui est agréable à rencontrer ou encore qui laisse un bon souvenir en mémoire. Je n’aime pas cette vie merdique et je suis bien décidé à la rendre impossible pour le plus d’être possible et ce jusqu’au jour où mon cœur cessera enfin de battre. D’ici là je continue à agir tel que je suis, malveillant, angoissant, glacial mais surtout rusé. Car non je ne suis pas simplement fait de défaut. Bien malgré moi, des qualités se sont glissé dans mon caractère puéril et froid et ce sans que je ne le réalise tout de suite. Mais bien sur quand j’ai ressenti la présence étrange de mes points positifs j’ai tenté de m’en défaire mais au final je les aime bien. Le courage, l’intelligence et la possibilité d’usé de mon cerveau pour être inventif ne sont pas des qualités trop désagréable. Elles me sont en général très utile lorsque je souhaite blessé, tué ou encore simplement martyriser une proie ou une nouvelle connaissance. Car croyez-le ou non, bien malgré mon comportement vil, cruel, sadique ou mon caractère têtu et désagréable, de nombreux loups viennent à ma rencontre. Se disant probablement que je ne dois pas être si mauvais que la rumeur le dit ou encore tout simplement car il aime souffrir ou et on l’espoir ou l’envie de mourir.
Il est possible également que ce genre de rencontre ne me déplaise pas constamment. Il est agréable parfois de pouvoir avoir des contacts avec d’autres animaux de mon espèce et ce même si ce n’est que temporaire, le temps d’une nuit par exemple. Les louves ont cette fâcheuse habitude de tomber en reste sous mon comportement et ce même si je suis horrible avec elle. Ma mère me disait lorsque j’étais encore tout jeune qu’un jour ce charme me perdrait. Peut-être qu’elle avait raison au final mais je dois avouer que pour le moment j’en profite bien. L’amour ce n’est pas fait pour moi de toute manière, il y a longtemps, alors que j’étais encore jeune j’ai cru ressentir ce drôle de sentiment, mais ce n’était pas cela du tout. Au final elle a été mis à mort sous mes crocs et je ne m’en sors pas plus mal, le gout de son sang était sucré et remplit d’espoir mais elle ne souhaitait plus vivre puisque l’amour de sa vie était mort au combat. Une perte pour nous mais un plaisir pour moi. Ça m’excite encore parfois quand je me mets à y penser.
Je crois vous en avoir suffisamment dit maintenant, prenez votre courage entre vos pattes si vous voulez savoir le reste plus en détail.
Pourquoi vous offrir le plaisir d’une description complète alors qu’il vous serait tout aussi simple de croiser ma route pour savoir à quoi je ressemble physiquement ? C’est d’un ridicule je n’arrive pas à croire qu’encore aujourd’hui on me force à ce genre de banalité ! C’est tellement facile de nos jours en plus de simplement croisé la route d’un autre loup, de l’observer en silence de loin ou même encore de demander des détails à un autre animal ayant déjà croisé sa route, mais non ! Semblerait qu’encore se soit trop difficile pour votre minable petit corps. Attend une petite seconde qu’est-ce que t’as dis ? Personne n’est ressorti indemne des rencontres fait avec moi, que l’on me surnomme le corbeau ? Pourquoi corbeau ? Car comme le corbeau on ne me voit qu’à la dernière seconde après avoir entendu mon jappement ? Tu regardes trop de film d’horreur toi clairement … Mais bon je veux bien faire une exception et vous offrir une description de ce dont j’ai l’air. Mais n’en prenez pas une habitude j’ai horreur de ce genre d’idioties.
Le terme me décrivant le mieux je crois est le mot sombre. Non pas seulement car mon pelage est d’ébène mais aussi car étant qui je suis, en général je ne suis pas ce que l’on peut qualifier de recommandable. Mais bon je m’égare vous n’êtes pas ici pour cela. Donc ou en étais-je ? Ah oui mon physique. Donc, comme je l’ai déjà mentionné mon pelage est noir, d’un noir sombre sans la moindre présence de zone plus claire. Aucun poil blanc ne vient trahir la noirceur de cet épais pelage protecteur. Mes longues pattes ont cependant légèrement pali avec les années et elles revêtent maintenant une teinte plus brunâtre sans rien enlever à mon charme naturel. Plutôt costaud, je surprends parfois les animaux que je croise vu ma stature imposante. Je suis plutôt massif pour un loup. J’ai même remarqué avec le temps que je semble plus grand que la moyenne mais bon mon père avait tout pour en imposer et même s’il était le plus idiot des fainéant que j’ai eu le malheur de croisé dans ma vie, il reste tout de même que c’est une chose qu’il m’a offert et dont je ne regrette rien. Pour ce qui est de la couleur de mes iris, elles sont d’un ambré doré tirant vers le jaune. Rien de bien extraordinaire au final mais ce regard, combiné à mon pelage est d’une aide particulièrement agréable lorsque j’ai envie de tranquillité. Un simple contact visuel et en général mon hôte imprévu disparait sans demander son reste.
Pour les détails plus précis, faite l’effort dont j’ai parlé plus haut, démontrer cette parcelle de courage dont vous avez supposément le secret et croisé ma route pour voir …
Histoire
Père : Endrek (mort)Mère :Lola (morte)Frères et/ou Soeurs : disparus
Une vie ne peut pas vraiment être résumé que me disait mon père et pourtant lui de son côté il a vécu toute sa vie en étant que l’ombre futile et ridicule de lui-même. Parfois quand j’y pense je trouve cela amusant. Faite ce que je dis mais pas ce que je fais. C’était lui tout cracher ! Ma mère de son côté était une louve remplit d’amour et de douceur au premier abord mais elle cachait une face plus sombre qu’elle ne laissait jamais sortir ou presque. Non pas qu’elle avait honte de ce qu’elle était au fond d’elle-même. C’était plus la peur qui l’empêchait de s’accepter complètement. J’ai parfois l’étrange sensation que mon caractère m’a été offert par cette louve mais je n’arrive pas encore à m’en convaincre complètement. Car cela voudrait aussi dire que je pourrais avoir un bon fond. J’ai la nausée juste à y penser. Mais bon je n’ai pas commencé par le bon moment de mon histoire je voie dans vos yeux que vous êtes un peu perdu. Laissez-moi donc commencer par le véritable commencement. Mais ne vous inquiétez pas aucun risque que je vous parle de l’histoire d’amour naissante entre mon père et ma mère. L’amour n’était pas réellement présent puisque mes parents, issu de deux clans séparé avait été mis ensemble de manière forcé pour unir leurs meutes respectives. Ils avaient appris à se tolérer et à s’apprécié, mais jamais ma mère ou mon père n’ont ressenti d’amour l’un pour l’autre.
Ma vie à débuter de manière toute simple, je suis venu au monde. Et ouais aussi facile que cela. Ma mère en grande souffrance avait poussé aussi fort qu’elle le pouvait pour finalement expulser une petite boule de fourrure humide et collante et ce petit morpion et bien … c’était moi ! Premier né d’une portée comptant trois minuscules larbins. Ma mère était bien heureuse de ne pas avoir une portée trop nombreuse alors que mon père lui était déçu de voir que sa première génération ne comportait que trois louveteaux. Les joies des couples en amour forcé finalement. Je me souviens de peu de choses des premiers jours de ma vie. Mes seuls souvenirs sont flous et très léger. Une langue chaude nettoyant mon pelage, les couinements de ceux qui forment ma famille mais surtout le gout chaud et décadent du lait maternel. Ce n’est que lorsque mes yeux se sont enfin ouverts sur le monde que j’ai pu enfin, mémoriser de véritable souvenir. Je me souviens du regard doux de ma mère qui faisait tout en son possible pour nous réchauffer mais aussi ses réactions pour nous protéger des loups trop indiscret de voir la petite famille. Nous étions donc trois louveteaux, il y avait ma petite sœur qui possédait un pelage d’un blanc nacré en plus d’avoir pu obtenir le regard océan de notre père. Il y avait aussi mon jeune frère qui lui possédait un pelage aux teintes diverses. Ma mère appelait cela tricolore. C’était une appellation bien étrange puisque, à mon humble avis le pelage de mon frère comportait beaucoup plus que trois couleurs. Mais bon rien ne sert de s’arrêter sur de petits détails aussi insignifiants.
Les jours passaient lentement et je ne pouvais en être qu’heureux puisque je pouvais faire de nouvelles choses chaque nouveau matin. Mon corps supportait de plus en plus les promenades et je pouvais même courir auprès de ma mère sans ressentir de fatigue. Nos parents avaient d’ailleurs commencé à parler avec le chaman de notre meute pour que nos noms soient enfin choisi et officiel. Notre mère nous avais bien donné de petits surnoms mais rien de bien réel mais surtout, pas tout à fait viril si on vous questionnait. Le jour arriva enfin pour mon frère, ma sœur et moi-même. Le soleil se levait tout juste lorsque, d’un petit coup de museau, mon père vint me réveiller pour me dire de le suivre. Sur le coup, je dois avouer que je n’étais pas particulièrement enchanté de devoir me lever à l’aube par obligation simplement pour savoir comment j’allais me nommé pour le reste de mon existence. Cependant l’excitation bien visible de ma jeune sœur avait finalement eu raison de moi et je m’étais diriger vers la sortie à la suite de notre père. La troupe en entier était présente pour ce moment magique. Je n’avais jamais aimé la foule et même en vieillissant ce trait de caractère est resté le même. Mais bon je m’égare. Donc le chaman c’était doucement avancé vers ma sœur cadette, étant la dernière à être venue au monde, c’était à elle d’obtenir son nom la première. Ce dernier raisonna doucement dans le silence lourd qui pesait jusqu’alors : Coskzy. Mes oreilles c’était tourner vers l’arrière un court moment et mes yeux c’était agrandit légèrement. Voilà donc un nom bien étrange je me demandais sérieusement ou le chaman avait pu pécher cela. Mais bon ma sœur elle semblait tellement heureuse que lorsque son regard se posa sur moi, je lui esquissai un léger sourire encourageant.
Elle était ensuite allée s’asseoir auprès de nos parents qui attendaient fiévreusement la suite. Le chaman se releva lentement pour se déplacer vers mon frère. On pouvait percevoir un stress bien présent chez lui. C’était un louveteau renfermer sur lui-même à la base alors le voir ainsi immobile dans une foule immense était un exploit en soi. Je l’observais en silence, voyant son petit corps frissonner d’horreur et d’impatience. Puis, au bout d’un moment qui dû lui sembler interminable, le chaman ouvrit doucement les lèvres et sa voix raisonna doucement une nouvelle fois : Azzaro. Un souffle de surprise échappa des lèvres de mon jeune frère alors que je pouvais entendre ma sœur s’énervé derrière nous. Personnellement je n’aimais pas ce nom, mais par chance il n’était pas mien et donc que j’aime ou non mon opinion importait peu au final. J’observais mon frère avec une certaine insistance alors que lui de son côté demeurait complètement immobile. Son visage était neutre mais je suis absolument certain que s’il n’avait pas eu sa fourrure on aurait pu voir que sa peau était verte de nausée. Mon père s’approcha doucement et donna un léger coup de museau à mon frère ce qui le fit enfin sortir de sa torpeur. Un très léger sourire apparu sur ses lèvres alors qu’il se levait à son tour pour suivre notre père et rejoindre notre sœur. Je me trouvais maintenant seul, le chaman était encore immobile mais je pouvais sentir le regard de tous sur moi. Un frisson me traversa au moment où, doucement, le vieux chaman se leva enfin.
Je pouvais sentir son regard sur ma personne alors qu’il se mettait en mouvement. Je percevais un certain stress provenant de lui, à croire que me trouver un nom était chose difficile. Je l’observais sans ressentir une once de gêne mais surtout je me tenais la fier et immobile. Peu de loup arrivait à cacher leur excitation de connaitre le troisième nom de la famille. Doucement, de manière calculée peut-être, le vieux loup s’approcha de moi puis, avec une légère difficulté il abaissa son arrière train pour s’assoir devant moi comme il l’avait fait avec ma sœur et mon frère. Son regard piteux et décomposer se posa alors sur moi et nos regards se croisèrent l’espace d’une seconde. Cette fois, sa voix s’éleva fort et de manière saisissante, comme si l’aveu du nom qui lui avait été inspiré pour moi était une souffrance à laisser échapper. Le silence régnait au moment où ses paroles traversèrent l’air ambiant.
- Asplénium !
Ce nom me frappa brusquement, mon cœur se resserra avec une vigueur encore inconnu dans ma petite poitrine et mon souffle disparu quelques instants. Un murmure régnait maintenant dans la meute, ce nom était béni des dieux, comment un être aussi banal qu’un petit louveteau noir pouvait se mériter un tel honneur ? Le chaman se releva alors et sans explication il s’éloigna en silence, retrouvant la tranquillité de sa grotte fraiche. Je demeurais là, immobile alors que les regards de tous étaient posés sur moi. Puis, lentement le tonnerre s’éleva parmi les miens, voilà un nom qui obtiendrait le respect de nos rivaux. Si seulement ma famille avait pu savoir ce qui les attendait plus tard … ils m’auraient probablement tué sur le champ …
Une fois cette petite formalité terminé, notre mère nous avait ramené à notre tanière avec un sourire léger sur les lèvres. Je pouvais cependant percevoir que l’annonce de mon nom avait été un choc pour elle autant que pour les autres mais je préférais pour le moment conserver le silence. Je ne voulais pas la mettre dans un état pire que celui dans laquelle elle se trouvait déjà. Ce fut d’ailleurs ce soir-là que je pu voir la parcelle d’elle-même qu’elle s’efforçait tant que cacher aux autres. La lune était déjà bien haute dans le ciel quand un bruit légèrement étouffé me tira de mon sommeil. Relevant la tête je m’étais rapidement aperçu que notre mère n’était plus couchée près de notre père qui lui dormait à poing fermé. Je m’étais donc lever silencieusement pour aller à sa recherche, je n’aimais pas la savoir seule et cela même si techniquement j’étais encore beaucoup trop jeune pour la défendre. Reniflant l’air ambiant rapidement, je m’étais mis sur sa piste qui était par chance encore fraiche. Son odeur se dirigeait droit vers le lieu où nous avions reçu nos noms dans la journée. Sur le coup je me souviens avoir trouvé cela étrange mais ensuite j’en vins à me dire que peut-être elle avait eu envie de parler au chaman du choix de mon nom, peut-être voulait-elle des détails ? Sur le coup, je m’étais dit que ce n’était pas plus mal qu’elle obtienne des détails car moi aussi je voulais connaitre la raison qui l’avait poussé à m’appeler ainsi. Alors que j’avançais encore lentement vers le lieu de rencontre, un couinement se fit entendre attirant automatiquement mon attention. Cela provenait de la tanière du chaman. Je reniflai l’air une nouvelle fois, l’odeur de ma mère s’y trouvait aussi. C’était de plus en plus étrange.
Mes pattes avaient alors pris cette direction avant même que mon cerveau ne comprenne ce qui se passait réellement. Mes oreilles étaient pointées en direction de la tanière, tentant de surprendre des mots ou même une conversation. Mais à cette distance je ne percevais rien. Malgré le fait que ma conscience me criait tout haut de retourner à la tanière et de laisser cette histoire derrière moi, je n’arrivais pas à l’écouter. Mon petit corps continuait à s’approcher de cet endroit si attirant. Ce fut finalement lorsque mon regard pu se poser à l’intérieur du domicile de notre chaman que je pu saisir ce qui s’y passait réellement. Ma mère était dans une colère noire. Son pelage normalement si doux était hérissé et ses crocs étaient dévoilés. Mon petit cœur se mit à accélérer dans ma poitrine lorsque je vie le corps du chaman au sol, de nombreuses blessures colorait son pelage normalement doré de rouge sombre. Je m’étais immobilisé sans vraiment l’avoir réalisé. Mes yeux tentaient de comprendre ce qui se passait mais en même temps mon cerveau lui tentait de faire en sorte que je ne réalise pas, que j’oublie cette colère dont ma mère était la proie. Soudain, le regard ambré de ma mère croisa le mien et je pu percevoir la surprise dans son regard malgré la colère qui y régnait. Presque immédiatement, son pelage retomba doucement et ses crocs furent cacher derrière ses babines. Sa voix ce fit même entendre, trahissant son soudain stress.
- Que fais-tu ici mon ange ?
Un léger soupire se fit entendre, s’échappant malgré moi de mes lèvres. Elle refusait encore d’utilisé le prénom choisi par le chaman visiblement et à voir l’état de ce dernier elle tentait de faire en sorte qu’il regrette lui aussi son choix. Un nouveau sentiment s’infiltrait lentement en moi alors que je la regardais encore en silence. Sur le coup je ne l’avais pas compris, mais avec les années je sais maintenant que cette parcelle d’émotion était en fait un mélange de colère et de rage. Je l’avais observé un long moment avant de finalement tourner les talons sans même prendre le temps de lui répondre. Comment avait-elle pu cacher qui elle était vraiment ? Je savais depuis ma naissance que mon comportement n’était pas le même que celui de mon frère et ma sœur mais je n’avais pas compris de qui je retenais cela puisque depuis ma naissance ma mère était douce et compréhensive avec nous. Je ne pouvais pas accepter cette trahison et ce même si je savais qu’elle avait fait sa pour nous protéger. J’étais retourné me coucher auprès de mon frère et ma sœur puis j’avais fermé les yeux sans toutefois trouver le sommeil. Même lorsque ma mère fit irruption dans notre tanière je fis mine de dormir, la colère était trop grande et je n’avais pas envie de parler.
Dans les jours qui suivirent cet évènement, le chaman succomba à ses blessures mais personnes ne connaissait le coupable, personne sauf elle et moi. Ma mère avait tenté à plusieurs reprises de me parler, de m’expliquer mais je refusais de l’écouter. Elle avait trahi ma confiance et même si elle m’avait donné la vie, elle ne méritait pas que je l’écoute. Ce fut probablement à ce moment que mon caractère froid commença réellement à s’extérioriser pour faire acte de présence. Les premiers mois de ma vie je gardais tout à l’intérieur de peur de décevoir mes parents qui semblaient si doux et gentil. Les membres de la meute commençaient d’ailleurs à parler entre eux de mon étrange comportement. Certains allaient même jusqu’à parler de rumeur sur le fait que j’avais mis à mort le chaman car je n’aimais pas mon nom. Pourtant ce nom m’allait à ravir et j’étais pleinement heureux de ce dernier. Plus le temps passait et plus mon comportement déplaisait autour de mois. En plus d’être ignore et méchant en tout temps je devenais une menace pour ceux et celles qui croisaient mon chemin. Avec les mois je devenais plus fort, plus massif mais surtout de plus en plus protecteur de ma propre intimité. Je refusais que l’on tente de se frayer un chemin au travers de ma carapace, mon confiance était presque impossible à obtenir et des qu’une chose me déplaisait j’en venais à la violence.
J’avais environ un an et demi le jour où je fus finalement banni de la meute. Il semblerait que mettre à mort sa propre mère n’était pas chose acceptable mais je n’avais pas pu tolérer les paroles vides de sens qu’elle avait prononcé. Elle m’avait accusé de me détruire volontairement, d’agir ainsi simplement pour lui faire honte et faire en sorte qu’elle se retrouve à devoir avouer ce qu’elle avait commis dans le but de me protéger. Mon cerveau avait alors tiqué et je n’avais pu contrôler la colère que j’avais alors ressentie envers elle. Au final, elle fut tuée par le fils qu’elle avait banalement voulu protéger d’un nom sans réel raison. Elle avait fait d’un simple nom un problème et elle avait elle-même créé le monstre que j’étais devenu avec le temps. J’étais réputer pour être un chasseur et un tueur doué mais jamais les membres de mon ancienne meute n’aurait cru voir ce talent ainsi utilisé. Mon regard s’attarda sur mon frère et ma sœur tout juste quelques secondes. Je percevais facilement la colère de mon jeune frère mais ma sœur de son côté semblait surtout attristé de me voir partir. Personnellement je ne regrettais rien ni personne. Je disparu dans la brume du matin la tête haute, une traîné légère de sang me suivi sur plusieurs centaines de mètres, le sang de ma mère coulait par goutte de ma gueule entrouverte.
Les mois passèrent rapidement suite à mon départ de cette meute sans lendemain. Sincèrement malgré que de longs mois se soient succéder je n’arrive pas à obtenir de souvenir très clair de mon parcours. Je me souviens avoir vécu, nager, respirer, chasser et dormi. Bien évidemment la mort m’a suivi telle une vieille amie durant tout ce temps, laissant trace de mon passage de temps à autre mais rien de bien désagréable pour moi. J’arrive ici en ce jour maudit pour les terres qui m’accueille aujourd’hui. Je n’ai pas vraiment de projets, je verrai là ou ma patte voudra bien me mener car au final, c’est toujours elle qui a eu raison … et ce depuis ce jour maudit où ma mère a détruit tout ce dont je croyais bien dans ce monde …
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Dernière édition par Asplénium le Ven 7 Sep - 6:34, édité 13 fois
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Jeu 6 Sep - 10:16
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! ^^ Si tu as des questions ou que tu veux simplement discuter avec les membres, n'hésites pas à nous rejoindre sur Discord
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Ven 7 Sep - 10:27
Tu es donc validé et ton nom de lune sera Artifice du Dictateur. Tu peux dès à présent ouvrir ta fiche de gestion et commencer à RP ! Bon jeu sur AFF ! ^^