Sous la lumière des étoiles
Feat
♣️
Kiriac
Cela faisait plus d'une heure à présent que le soleil avait disparut derrière la ligne d'horizon, laissant sa place à l'astre pâle qu'était la lune. Profitant de l'obscurité et du silence de la nuit, Al'Akir avait choisit ce moment pour bouger, las de ne pas réussir à trouver le sommeil, une promenade sous le clair de lune était toujours quelque chose d'agréable. Camouflé dans la pénombre de la nuit, il se sentait paisible et protégé. La majorité des êtres qu'il jugeait dangereux se reposait, emprisonnés fermement entre les bras de Morphée. Il pouvait alors errer en toute sérénité, laissant ses pattes le mener où le vent les guidait. Il se sentait apaisé.
Le pas tranquille, il prenait le temps d'observer les alentours, songeant à s'établir à un autre endroit, quittant son précédent antre. Ne jamais rester trop longtemps au même endroit, surtout lorsqu'on était seul. Cela représentait trop de risque d'être découvert en déposant son odeur sur les roches et les arbres. Peut être était-ce la bonne occasion pour faire du repérage. Il se retrouvait dans une forêt, slalomant entre les arbres, attentif aux sons de la nature. Les chouettes qui hululaient à la recherche d'un rongeur à attraper. Récemment blessé, Al'Akir ne préférait pas se lancer dans des parties de chasse, ne souhaitant pas aggraver ses blessures ou de se blesser d'avantage en faisant de faux mouvements qui le rendrait plus vulnérable encore.
Ainsi, son principal but serait de se trouver un nouvel endroit où passer plusieurs jours et où il pourrait rester sans trop avoir à bouger afin de laisser son corps guérir tranquillement. Lorsque le murmure d'un petit ruisseau parvint à ses oreilles, le vagabond se dirigea vers l'origine du son. Il ne tarda guère à le trouver, se baissant afin de s'abreuver, lapant avec légèreté la surface claire sur laquelle se reflétait les quelques étoiles qui parvenaient à traverser le feuillage des arbres qui l'entourait. Il plongea d'avantage son museau dans l'eau, rafraîchissant son visage, appréciant le contact frais de l'eau.
Il ne tarda cependant pas à briser le contact entre la petite rivière et sa truffe, secouant la tête pour faire valser le surplus de gouttes accrochés à sa pelisse. Il s'éloigna alors du petit courant, reprenant sa marche qui se termina à l'orée d'une clairière. Le feuillage étant alors moins dense laissait apparaître la lumière des astres nocturnes. Il s'étonna de voir un papillon lui passer sous le nez, le suivant des yeux pour découvrir de nombreux autres insectes posés sur les arbres, attendant probablement le levé du petit jour.