La faim. Un sentiment horrible que Dovahkiin déteste par dessus tout. Il était prêt, le guerrier. Aujourd'hui, la montagne crépusculaire l'appelait. Il devait s'en aller chasser, pour satisfaire son appétit d'ogre, mais aussi pour la meute. Il détestait faire le boulot des autres. Mais avec un peu de chance, sa mentor le féliciterait. Il aimait ça. Les compliments. Il n'attendait que ça. Le loup était parti pour quelques jours de chasses, au minimum. Il avait du travail et était prêt à en découdre. Il en profiterait certainement pour s'entraîner et se battre, comme à sa grande habitude.
Dernière édition par Dovahkiin le Mar 31 Juil - 15:20, édité 2 fois
Il avait faim. Il rôdait au coeur des terres Inkyva, furtif. Le prédateur se glissait telle une ombre parmi les feuillages qui longeaient les montagnes. Le loup cherchait sa proie. Ce fameux renard qu'il avait senti quelques pas en arrière. Il levait la queue, fière. Traquant sa proie jusqu'au bout. Dovahkiin l'avait repéré. Caché sous un rocher ; le petit prédateur ne semblait se douter de rien. Pourtant, il devrait avoir peur du grand méchant loup.
Il ne perdait pas une seconde avant de s'élancer vers le rouquin. Le grand guerrier s'élança tous crocs dehors vers le renard sur lequel il s'empressa de bondir. Les deux animaux firent un roulé-boulé ensemble avant de tomber le long de la colline qui bordait les montagnes. Le renard, furieux, attrapa la gorge du loup et tenta de le mettre à terre. Mais Sang du Triomphe avait plus d'un tour dans son sac. Le mâle donna un puissant coup de patte dans le flanc du renard qui le fit décrocher puis, furtivement, l'Inkyva se jeta sur le prédateur qui était maintenant devenu sa proie. D'un coup de croc, il lui attrapa l'échine et le fit rouler sur le dos pour qu'il soit complètement retourné. Le renard lui lacéra le visage, cherchant à s'échapper du loup. Mais ce dernier tenta tout de même d'esquiver les attaques du petit animal.
La proie roula sur le flanc pour attraper une patte du grand loup. Surpris, celui-ci lui griffa le dos et tenta de s'extraire de ce pièges de crocs ; Dovahkiin devait se sortir de là ; mais il n'y avait pas de problème pour ça. Le mâle noir retira sa patte violemment ense blessant légèrement. Mais au final, toisant le renard, il ne tarda pas à lui bondir dessus une nouvelle fois avant de lui attraper la gorge. Le plaquant sur le dos et l'écrasant de tout son poids, il ne pouvait à présent plus s'échapper.
Le guerrier Inkyva déchira la gorge du renard qui poussa alors un long hurlement. Le sang de celui-ci s'échappa de son corps et s'écoula sur le sol poussiéreux. Le mâle d'ébène se releva, affaibli. Il avait gagné ce combat. De plus, il avait assuré une proie de plus au garde-manger de la plus puissante des meutes.
Dernière édition par Dovahkiin le Mar 31 Juil - 15:20, édité 3 fois
Cachez vous, le voici. Dovahkiin ne laisserait aucune proie ou prédateur lui filer sous le nez. Il avait sorti les crocs : Aujourd'hui, il allait en ramener des proies. Le guerrier Inkyvas s'approcha de la montagne. Il y avait énormément d'arbres de toutes tailles, mais aussi beaucoup de petits rochers. Quelques yeux se cachaient dans les alentours, craintifs, camouflés sous de grandes feuilles. Le mâle rôdait, la langue pendante. Il avait faim. Le temps était venu pour lui de se trouver un met de choix. Il cherchait, humant l'air avec intérêt, cherchant dans les moindres recoins.
Bingo. Derrière un petit rocher, un jeune lynx faisait sa toilette délicatement. Sans perdre une seconde, le mâle noire ancra ses pattes dans le sol, et grogna d'un air menaçant. Surpris dans son activité quotidienne, le jeune prédateur hésita entre fuir, ou se battre. Les deux animaux se poignardaient du regard. Le loup noir s'élança vers sa proie, toutes griffes dehors. Une course poursuite s'engagea alors au pieds de la montagne. Le lynx cherchait une porte de sortie. Il n'avait pas l'air d'avoir envie de se battre. Sang du Triomphe courait entre les pins, les sapins et autres arbres piquants. Il lançait ses antérieurs vers l'avant et allait de plus en plus vite. Slalomant à travers les arbres, il faisait bouger son corps de gauche à droite agile ment. Dovahkiin ne tarda pas à atteindre sa vitesse de pointe. Le grand mâle ne s'arrêtait pas. Il voulait fatiguer le lynx pour pouvoir ensuite lui sauter dessus dès le moment venu. Le prédateur évita un rocher en passant sur son flanc gauche, rattrapant ensuite un petit chemin qui lui permettrait certainement de prendre de l'avance sur le lynx. Il bondissait en faisant de grandes foulées ; son corps devenait une immense flamme brûlante, dangereuse. Dovahkiin parvint à rattraper sa proie qui se fatigua au bout d'un certain temps. Le lynx n'abandonna cependant pas. Celui-ci se tourna vers le loup, sortant les crocs.
L'Inkyva, surpris, ralentit sa course et se jeta alors sur le lynx qui s'était préparé au combat. Les deux bêtes roulaient l'une sur l'autre en dégringolent un petit sentier. Dovahkiin tenta d'attraper sa nuque dans une furie exceptionnelle. Violemment, il claque ses mâchoires sur une parcelle de fourrure qui ne tarda pas à s'abîmer. Le loup secoua sa victime, prêt à la jeter plus loin. Mais le lynx, fort et malin, griffa le ventre du loup pour le faire s'arrêter. Le ventre était une partie très sensible du corps et Dovahkiin le savait bien. Se retirant et relâchant l'étreinte de ses mâchoires, il laissa alors involontairement son adversaire prendre le dessus. Celui-ci bondit sur le loup et attrapa sa gorge. Le lynx tentait de plaquer le guerrier le dos contre le sol ; mais repoussant de toutes ses forces le poids du lynx qui s'écrasait sur lui, Dovahkiin luttait. Le grand loup d'ébène repoussa soudainement son rival, et se releva pour se jeter sur lui, tous crocs dehors. Il attrapa son cou et le traîna plus loin afin de lui perforer la peau d'un coup de croc. Déchiquetant sa proie, il la laissa se vider de son sang sur le sol forestiers des terres Inkyvas. Le lynx avait perdu son combat. .
Dernière édition par Dovahkiin le Mar 31 Juil - 15:19, édité 2 fois
Le loup avait faim. Il avait toujours faim. Il voulait chasser, et manger. C'était ce pourquoi Sang du Triomphe était venu ici. La bouffe. Le sang. Le combat. La mort. Il aimait ça, mais il aimait surtout pouvoir se déchaîner quand il en avait l'occasion. Il était parti, la tête haute, à la recherche de son fameux bout de viande. Humant l'air, puis plaquant sa truffe au sol pour traquer sa proie, le grand loup noir avançait. Sa proie, devant lui, semblait l'attendre, le narguant de son odeur alléchante. Le guerrier se lécha les babines, prêt à combattre. Il s'élança sans réfléchir sur sa proie ; c'était un cochon sauvage, de la taille d'un veau. Tous crocs dehors, le mâle bondit sur sa proie et lui attrapa la nuque d'un coup de dent. Fort, le cochon se secoua dans tous les sens et hurla méchamment. Dovahkiin lui bondit dessus en plantant ses griffes dans sa peau, lacérant au maximum son corps. Mais la proie ne se laissait pas faire. Le cochon se roula sur le côté et écrasa son agresseur sur le sol afin qu'il ne puisse plus bouger. Les dents en avant, Dovahkiin attrapa une de ses pattes pour la broyer jusqu'à l'os. Le cochon hurlait de douleur ; il ne pouvait plus s'enfuir.
Sang du triomphe roula sous le cochon et lui sauta à la gorge, le blessant profondément. Il planta ses crocs dans sa nuque pour pouvoir l'affaiblir encore un peu plus. Griffant ses flancs et tentant de lui donner des coups de pattes dans le ventre en esquivant toujours plus les attaques du cochon, le mâle finit par se retirer et observer le cochon, saignant comme un jambon déjà mis sur la table. Il hurlait, la douleur le fit tomber.
Le loup, sans pitié, lui bondit dessus une énième fois et lui arracha la gorge. Il planta ses crocs dans sa jugulaire avec violence et tira de toutes ses forces. C'était un véritable carnage. Le cochon n'était plus qu'un vulgaire jambon à l'os, que le loup s'en irait rôtir dès que possible.
Dernière édition par Dovahkiin le Mar 31 Juil - 15:18, édité 1 fois
Le grand mâle avait fait une pause entre deux sessions de chasses. Il était rentré se reposer la veille, et était revenu aujourd'hui pour retenter sa chance à la chasse. Il voulait chasser le plus grand nombre de proies possible, et ramener les plus grosses aux pattes de sa mère. Nilaya serait fière de lui – du moins, il l'espère – Dovahkiin grattait le sol avec intérêt, impatient de trouver une piste à traquer. Très vite, une bonne odeur vint à son nez. Un lynx rôdait dans le coin. Les crottes qu'il laissait étaient très odorantes et son urine empestait le fennec. Sang du Triomphe poursuivit sa route, sans faire un bruit. Il guettait les moindres recoins tel un meurtrier traquant sa pauvre victime. La mâle d'ébène finit par trouver une tanière non loin de là. Bingo.
Il ne tarda pas à y entrer, sans prévenir de sa venue. Le grand loup arrivait dans la tanière du lynx où il découvrit la fameuse proie traquée depuis quelques bonnes dizaines de minutes. Seul, il n'avait pas l'air très commode, et de près, ça sentait encore plus le fennec qu'au début. Dovahkiin gronda et bomba le torse comme lorsqu'il était enfant. Il releva la queue, hérissa le poil et montra les crocs. Le lynx était fait. Il allait devoir se battre, ou mourir, maintenant. Le loup finit par bondir le premier, n'attend que ça depuis le début. Dégainant ses armes aiguisées comme des rasoirs, il lacéra la joue du félin en lui donnant un coup de griffe mal placé. Ce dernier, sur la défensive, attrapa la gorge du loup en tenta de le faire basculer pour dévoiler son ventre. Dovahkiin, sur le flanc, donna une impulsion dans le sol pour se relever et résista de toutes ses forces face au lynx qui voulait sa mort.
« Retourne cracher tes boules de poils espèce d'avorton » Cracha-t-il au lynx.
Attrapant la peau de sa nuque, le loup fit un roulé boulé et le plaqua au sol. Lui mordant le dos, il finit par lui saisir une patte avant de le tirer par terre, telle un sac à patate. Mais le lynx ne voulait pas mourir, non ; il retira sa patte furtivement en se blessant et bondit une nouvelle fois sur son agresseur, en le tirant vers le sol. Les deux animaux, à terre, s'échangèrent coups de griffes et coups de crocs. Dovahkiin finit par se relever en utilisant toutes ses forces. Attrapant la gorge du lynx, il la saisit violemment et la trancha vite. L'animal retomba au sol, le sang coulant de son cou. Le loup, fatigué, repris sa respiration. Il ne pensait pas qu'un gros chat pourrait lui faire voir autant de choses.
Un renard. Son odeur empestait et se sentait d’ici. Les sens en alerte, Sang du Triomphe plaqua sa truffe au sol et s’aventura près de la montagne en fouinant parmi les mottes de terre. Les excréments pullulaient. Le mâle noir grognait en cherchant sa proie, museau au sol, la queue battante. Il grommelait comme un ronchon impatient. Ce renard serait bientôt mort, et Dovahkiin s’empressait de retrouver sa trace. Dissimulé parmi les fourrés, il était là. Posé sur un petit rocher, le poil en bataille, ce renard avait l’air d’avoir de l’expérience et des années derrière lui. Pprêt à en découdre, le guerrier bondit sans réfléchir. Tous crocs dehors, il surgit de derrière le canidé et atterrit sur son échine qu’il s’empressa d’attraper avec ses mâchoires d’acier. Les bêtes rugirent ; Dovahkiin poussait sur ses pattes pour maîtriser sa victime ; fort, puissant, il s’imposait et gonfla son pelage, en écrasant tout son corps sur le renard qui peinait à se défendre. Les premiers coups de crocs se firent ressentir. L’animal noir roula sur le côté pour éviter de se prendre une griffe dans l’œil. Le renard lui, bondit sur le loup qui retomba lourdement au sol. L’Inkyva se retourna furtivement et poussa sur tous ses membres pour sortir de ce piège. Le renard était sur lui et lui mordait le dos sauvagement. Il détestait ça. Dovahkiin se tourna et choppa celle de sa proie en un éclair, pour le retourner une nouvelle fois sur le dos. Plaçant ses pattes en travers des siennes pour ne pas qu’il puisse bouger, il le mordait de partout, laissant les premières gouttes de sang s’écouler de sa peau fine. Le loup attrapa la gorge de sa proie, et y planta violemment ses crocs, laissant le canidé se débattre et accélérer sa mort douloureuse. Les cris fusaient. Puis, plus rien. Seul le sang qui coulait par terre pouvait témoigner de la violence de cette scène macabre. C’était terminé.
Jour 2 - 3
Il rôdait. Le loup était impatient et cherchait toujours plus de proies à tuer. Il voulait ramener à manger à sa mère ; Nilaya se faisait vieille et pour elle, le jeune adulte ferait tout. Il était comme esclave de lui-même ; incontrôlable et sans limite, il se faisait calmer par la douceur et l’autorité de sa mère. Il n’avait d’yeux que pour elle. Elle était tout et pour le jeune loup, c’était là que s’arrêtait les explications. Il ne se justifiait jamais ; les seules louves qu’il respecte dans sa vie son Nilaya et Midona. Les autres ne sont que de vulgaires étrangères, bouts de chiffon que l’on lance aux chiots pour se faire les dents. Pour elle, il se devait d’être le meilleur. Il se devait de lui apporter des proies de choix et de devenir imbattable. Sang du Triomphe repris sa route vers la montagne pour retrouver l’ancien groupe de bétail qui rôdait près des frontières. Il y avait le choix et, heureusement pour lui, elles étaient plutôt goûteuses et alléchantes. Il y avait quelques petits cochons qui traînaient en famille. Le loup n’avait plus de pitié pour ces bêtes-là, qui dandinaient leur derrière en pleurant dès qu’on leur croque le cuissot. Se léchant les babines, le loup se mis en route, et trotta vers eux, laissant l’angoisse et la panique s’installer chez les porcins. Les premiers tentaient de courir ; c’était plutôt comique, avec leur graisse qui coulait de part et d’autre de leurs flancs. De véritables lardons sur pattes. Gros tas.
Le loup s’élança vers l’un d’eux et sorti les crocs. Déterminé, il bondit d’abord sur l’arrière-train d’un cochon bicolore, à l’encolure noirâtre. Le prédateur agrippait les flancs du cochon et serrait de toutes ses forces avec ses mâchoires, refermant ces dernières sur l’encolure du jambon à l’os. Il ruait violemment, donnant des coups de jambes maladroits dans le vis, tandis que le loup s’accrochait de toutes ses forces pour ne pas tomber. Dovahkiin pris appui sur ses pattes arrières et bondit de nouveau pour plaquer le cochon à terre, écrasant son corps contre le sien ; il fallait forcer pour faire basculer une bête pareille : Sang du Triomphe donnait des impulsions dans le sol, gardant ses mâchoires accrochées à l’échine du cochon. Le loup résistait de toutes ses forces, et finit par faire tomber le cochon qui se débattait en courant, tombant ensuite sur le flanc. Le guerrier Inkyva ne tarda pas à lui bondir dessus avant qu’il ne se relève, attrapant son cou pour le mordre de toutes ses forces et le lacérer de coups de griffes. Le sang. Le voilà. Déchirée, la gorge du cochon ne ressemblait plus à rien. Le liquide rouge s’échappa de son corps et coula le long des pattes du loup noir.
Jour 2 - 4
Une nouvelle chasse s’annonçait pour le grand mâle d’ébène qui, l’estomac dans les talons, s’impatientait de trouver une bonne proie à se caser sous la dent. Il traversait le sous-bois à toute vitesse, empruntant les chemins escarpés pour pister une proie de choix. Il dévalait les pentes, suivant les traces de pas d’un jeune caprin descendu des montagnes quelques jours plus tôt. Le loup arrivait presque à bon port. Il ne lui manquait plus qu’une chose : trouver la jeune proie dissimulée parmi les feuillages. Il se tapit dans l’ombre, son ventre touchait presque le sol. Les postérieurs fléchis, il découvrit l’animal non loin de là. Prêt, il s’élança à sa poursuite et dévala la pente à toute vitesse ; bondissant comme une antilope, Dovahkiin se lança à la poursuite du caprin qui, effrayé, pris la fuite à son tour. Les deux animaux dévalaient la pente à toute vitesse, l’un chassant l’autre. Le guerrier poussait sur ses jambes pour prendre de la vitesse ; il semblait voler, son corps s’élançait vers l’avant comme une flèche lancée à toute vitesse. L’Inkyva se propulsait vers l’avant, étendant ses antérieurs le plus loin possible. Il évitait les rochers pointus qui se présentaient sur son passage, et zig-zaguait parmi les divers obstacles pour rejoindre le jeune animal qui déboulait plus bas.
Sang du Triomphe accélérait le plus possible et pris de la vitesse, s’élançant toujours plus loin. Il ne tarda pas à rejoindre sa proie sur laquelle il bondit à toute vitesse, prenant un grand élan pour atterrir sur son arrière-train. Les deux mammifères firent un roulé-boulé ensemble pendant que le loup agrippait sa croupe de toutes ses forces. Saisissant une touffe de poils du caprin, Dovahkiin le fit basculer sur le côté et le plaqua au sol, plaquant ses pattes entre les siennes pour ne plus qu’il bouge. Dévorant son cou, il arracha des morceaux de peau pour mettre à mort sa proie, mordant toujours plus son poitrail et sa nuque. Il y mettait toutes ses forces, et finit par trancher la jugulaire de sa proie, laissant celle-ci s’écrouler entre les crocs du brave guerrier Inkyva.
Dernière édition par Dovahkiin le Dim 12 Aoû - 16:03, édité 2 fois
Le loup était reparti en chasse ce matin. Les effluves n’étaient que très rares et les seules pistes que l’Inkyva traquaient étaient souvent faussées. Toujours déterminé à trouver de quoi se nourrir, Sang du Triomphe continuait de mener sa petite route autour de la montagne, le museau contre le sol, la queue relevée. Il ne tarda pas à tomber sur un jeune lynx qui rôdait non loin. Il le voyait face à lui, et se tapis près d’un buisson pour ne pas être repéré. Fidèle à lui-même, le guerrier attendit le bon moment avant de fléchir les jambes et de bondir sauvagement. Sortant hors de sa cachette, tous crocs dehors, il filait sur sa proie comme un renard en chasse, agile et adroit. Dovahkiin bondit sur lui en un éclair avant de planter ses crocs dans sa peau velue de poils bruns. Le lynx, ahuri, se débattait et donna quelques coups de griffe à son adversaire qui le fit se retirer en un instant. Grommelant, menaçant, le guerrier Inkyva relevait la tête et la queue, hérissant son pelage et se faisant ainsi plus gros. Il bondit de nouveau et écrasa tout son poids sur le mammifère qui tomba alors par terre, écrasé par le grand loup noir. Les deux animaux se lacéraient l’un et l’autre. Sang du Triomphe ancrait ses pattes dans le sol et poussait de toutes ses forces, résistant à la force du lynx qui cherchait à se sortir de là. Il attrapa alors son échine et la secoua violemment, poussant son corps contre le sien et le faisant ainsi tomber de plus belle. A terre, le lynx cherchait à se débattre, mais le loup d’ébène plaça ses antérieurs entre ceux du lynx pour qu’il ne puisse plus bouger.
Le loup planta ses crocs dans la nuque du lynx et le secoua de plus belle ; se relevant avec sa prise dans la gueule, il le traîna plus loin, tirant cette grosse masse sur quelques longs mètres. Le lynx, affaibli, peinait à se défendre. Hissant le corps près d’un rocher, Dovahkiin attrapa la gorge du lynx et y planta ses crocs aiguisés, déchirant la chair de sa victime. Le sang coulait de partout, et l’odeur du combat peinait, quant à elle, à s’estomper.
Dernière édition par Dovahkiin le Lun 13 Aoû - 11:46, édité 1 fois
Rien ne l’arrêtait. Ces derniers jours, Dovahkiin avait attrapé quelques proies. Mais pour lui, rien n’était jamais assez. Il en voulait plus, toujours plus ! Ramenez de grosses bêtes aux pattes de l’alpha, et en profiter pour se battre contre des crocs de sang. C’était ça, sa volonté ! Devenir fort, grand, puissant, et être capable de chasser les plus grands prédateurs. Un jour, il y arriverait. Mais le mâle est encore jeune, et il avait encore un peu de chemin à parcourir, avant d’essayer de se frotter aux grands sabots. Le jeune guerrier s’était rendu – une fois encore – aux abords du marais. Cette fois-ci, la hargne l’avait pris. Il était énervé, impatient et surtout, intenable. Il rôdait en long et en large, piétinant lourdement. De cette façon, il faisait fuir toutes les potentielles proies. Bravo, Dovahkiin. Son fort caractère aura eu raison de lui, par moments. Midona lui a bien fait remarquer ; avec le temps, quelques petites choses semblaient s’être apaisées, mais le jeune gardait son éternelle fougue. Cherchant sous les feuillages, autour des arbres, il pistait la trace d’un lynx qui devait être dans le coin. Avec tout le bruit qu’il faisait, il aurait déjà dû le faire fuir. Grommelant, il le découvrit près d’un arbre calciné. Faisant sa toilette, sans se soucier de rien, il était là. Bingo.
Heureux d’enfin pouvoir chasser sa proie, le loup ne tarda pas une seule seconde. Il bondit sans plus tarder sur le félin ; les bêtes hurlaient en faisant un roulé-boulé ensemble. Dovahkiin mordit l’épaule de son adversaire avant de le tourner sur le dos. Poussant de toutes ses forces avec ses antérieurs, il plaqua le lynx sur le côté, et donnait des coups de pattes en mordant dans sa chaire. Cherchant à se sortir de là, le lynx attrapa la peau du cou du loup et le fit se retirer violemment. Sang du Triomphe était furieux, et s’empressa d’attraper la gorge du lynx. Le tirant vers lui, il utilisait sa force pour le traîner comme il le pouvait, évitant les coups de griffes mal placés. Tirant de toutes ses forces, l’Inkyva l’amena plus loin et le lacéra de partout. Mordant son corps à chaque endroit, les blessures commençaient à devenir graves et le lynx semblait ne plus pouvoir se battre. Dovahkiin attrapa alors sa gorge et, plaquant sa victime au sol, il la lui arracha, déchirant chaque parcelle de sa peau. Son combat était terminé.
Jour 4 - 2
La truffe posée au sol, cherchant sa proie, Dovahkiin continuait sa roue à travers les bosquets et les arbres qui peuplaient la montagne Inkyva. Le loup cherchait de part et d’autre de l’allée qui le conduisait tout droit au lac d’ambre. Le mâle ne regardait pas où il allait. Il était obnubilé par sa traque, et ne pensait qu’au lynx qu’il reniflait depuis des heures déjà. Le loup le trouva non loin, s’abreuvant au bord du lac. Ne perdant pas une seconde, il se lança à sa poursuite et bondit sur lui. Se jetant dans l’eau du lac, le lynx tentait de fuir. Mais le loup le rattrapa aussitôt en plongeant à son tour dans le lac ambré. Sautant à toute vitesse, il nageait le plus vite possible pour rejoindre sa proie qui s’enfuyait. Dovahkiin faisait des bonds dans l’eau, et poussait sur ses jambes pour se sortir de là et rattraper sa proie. Il agitait les pattes aussi vite qu’il peut, et rattrapa sa proie qui s’empressa de rejoindre le rebord. Le loup réussit à lui attraper la nuque à temps, le retournant dans l’eau ; il continuait d’agiter les pates pour ne pas couler et donna des coups de griffes au lynx qui, piégé entre les crocs du guerrier, ne pouvait pas s’enfuir. Sang du Triomphe écrasa tout son corps sur le lynx pour le faire couler. Résistant pour ne pas sombrer avec lui, il se jeta sur le côté pour éviter que le lynx ne lui attrape une patte et ne l’emmène avec lui sous l’eau. Le mâle noir attrapa son épaule, et, serrant le plus possible, il réussit à le blesser puis à lui remettre la tête sous l’eau. Il poussait de toutes ses forces, résistant comme pas possible avec ses pattes. Il agitait ses postérieurs ; les remous dans l’eau étaient vraiment incroyables. Le lynx, blessé et épuisé, finit par relâcher tout son air. Le loup attendit un instant et attrapa son cou, et continua de nager pour le ramener au bord de l’eau. Agitant violemment les pattes, il devait donner deux fois plus d’énergie pour hisser l’animal avec lui. Dovahkiin atteignit le rebord, et hissa sa proie avec lui en tirant de toutes ses forces.
Dernière édition par Dovahkiin le Ven 17 Aoû - 13:16, édité 3 fois
Le loup longeait la bordure de la montagne, gardant ses distances avec les frontières Inkyva. Il repartait en chasse avec un peu d’avance ce matin. Le soleil venait à peine de se lever, et les premières ondes orangées vinrent illuminer le ciel. Dovahkiin parcourait ses terres à la recherche d’un jeune prédateur à chasser. Il avait faim et voulait s’entraîner pour améliorer ses performances. Sang du Triomphe traquait un renard ; tous ses sens étaient en éveil et le mâle noir sentait qu’il se rapprochait du but. Relevant la tête, il vit sa proie face à lui, posté près d’un arbre. Les deux animaux se toisèrent ; le loup ne perdit pas un instant avant de bondir sur le canidé roux. Accélérant pour lui bondir dessus, il prit une impulsion et atterrit sur son dos, écrasant son adversaire en retombant au sol. Plantant ses crocs dans son échine, il le tira d’un côté pour le faire rouler sur le sol, résistant de toutes ses forces en resserrant de plus en plus sa prise. Le renard se débattait, et flanquait quelques coups de griffes dans l’épaisse fourrure du loup, qui, gonflée, atténuait les blessures. Le mâle réussi à plaquer son adversaire sur le dos et lui bondit dessus pour lui mordre le visage. Se retirant, il laissa le prédateur se relever, pour une once de défi supplémentaire. Voyant le renard lui bondir dessus sauvagement, le loup se roula par terre et esquiva l’attaque ; vire-voltant, il s’empressa de bondir une seconde fois pour atteindre l’échine du renard. Lui attrapant une bonne partie de sa fourrure, il la tira vers lui pour le traîner par terre. Impuissant, le renard se laissait faire, tandis que l’Inkyva mettait toutes ses forces dans ses mâchoires pour amener sa victime plus loin. Le posant brutalement au sol, Dovahkiin mordit les pattes de la bête pour le blesser. Plantant ses crocs avec une grande force, il brisa un de ses os. Ne pouvant plus se lever, le renard poussa un cri de détresse. La douleur le faisait hurler. Sang du Triomphe n’allait pas s’attarder plus longtemps. Il attrapa le cou de l’animal et y plongea ses longues canines aiguisées. Enfonçant ses longs couteaux, il dévora sa victime et déchira sa chaire de tous les côtés.
Jour 5 - 2
On aurait dit que Dovahkkin s’était converti au rang de chasseur. Il partait souvent seul, quelques jours, et revenait avec de nombreuses proies à la gueule. Il chassait pour sa meute, mais aussi pour montrer aux autres qu’il était fort et capable de grandes choses. Il voulait que les Inkyva aient une bonne image de lui et qu’il soit respecté ; peu importe comment le loup obtiendra le respect des autres, si c’est par la force ou la gratitude et la gentillesse, mais il s’est promis de devenir un grand loup respecté de tous et de toutes. Sang du Triomphe revenait sur ses pas, des jours après, à la recherche du lynx qu’il avait senti près des frontières. Au pied de la colline, les animaux se cherchaient els uns les autres, cherchant à savoir qu’il allait manger qui. Mais aujourd’hui, c’était le guerrier qui allait manger. Et peu importe où se cachait ce gros lynx, une chose était sûre, c’est qu’il le trouverait. […]
Très vite, il trouva sa proie non loin d’ici, assise au pied de la montagne, grattant quelques mottes de terre à la recherche de petits rongeurs. Le loup n’allait pas se la couler douce et jouer les espions. Il s’élança furtivement, et se jeta sur sa proie qui n’y vit que du feu. Attrapant son échine, le loup roula le lynx au sol et le tourna sur le dos, plaquant son corps contre le sien en l’écrasant de toutes ses forces. Le mâle ancrait ses pattes arrière dans le sol pour ne pas être déséquilibré par les coups que lui assénait le mammifère. Lacérant son poitrail, il saisit sa gorge et le maintenu au sol aussi longtemps que possible. Roulant sur le côté, le loup se retourna avec rapidité et bondit de nouveau sur le lynx avant qu’il ne puisse se relever. Sang du Triomphe attrapa la peau de son flanc, et la déchira sévèrement. Le lynx se débattait, donnant des coups de griffes à l’Inkyva. Le guerrier esquivait avec agilité chaque attaque du jeune prédateur. Prenant de l’élan, il bondit une énième fois sur sa proie pour le plaquer au sol, et dévora sa gorge, déchirant son visage à coups de crocs. Le lynx retomba au sol, son corps gisant aux pattes du grand loup noir.
Dernière édition par Dovahkiin le Jeu 30 Aoû - 20:59, édité 2 fois
Le loup repartait en chasse, le museau plaqué au sol, se faufilant à travers les végétaux obstruant sa route. Il était concentré, et n’allait certainement pas lâcher sa piste. Le guerrier avait repéré un grand cervidé. C’était la première fois de sa vie qu’il allait pouvoir se confronter face à face avec un cerf. Le loup se sentait assez fort pour se lancer dans cette chasse. Il était aussi prêt qu’il était près de sa proie. L’Inkyva vit le grand animal, broutant quelques lichens non loin de là. Le loup se lança sans hésiter. Galopant vers sa proie, il la poursuivit parmi les fourrés, se faufilant entre les arbres à toute vitesse. Bondissant à vive allure, il se dirigeait vers le grand lac ; c’était là que les animaux venaient se réfugier. L’eau n’était pas un obstacle pour le loup. Tant pis pour le cerf.
Continuant sa course, il s’élança dans l’eau pour rejoindre le cerf, et pataugea le plus vite possible, faisant de grands mouvements pour accélérer dans sa course. Le loup noir rejoint sa proie sans grande difficulté et en s’agrippant à lui, il planta ses crocs dans son échine, le blessant ainsi légèrement. Les deux animaux se débattaient dans l’eau, et ne tardèrent à rejoindre le bord du lac. Dovahkiin bondit alors sur le majestueux roi des forêts ; Sang du Triomphe donnait tout ce qu’il avait, et s’accrocha à sa croupe en venant y accrocher ses puissantes mâchoires. Le cervidé ruait, et le loup manqua de tomber à plusieurs reprises. S’accrochant de toutes ses forces, il parvint à remonter vers son cou où il mordit sa chaire avec une incroyable force ; Le jeune mâle tirait sa proie vers le sol, cherchant à le faire basculer. Il devait éviter les bois de son adversaire s’il ne voulait pas retourner voir les guérisseurs. Dovahkiin luttait, et le cerf aussi.
Mais le guerrier avait plus d’un tour dans son sac. Il tirait le cerf vers le sol quand soudain, il lâcha sa prise pour accourir de l’autre côté afin de faire basculer sa proie de toutes ses forces. Bondissant afin d’heurter son épaule contre celle du cerf, il fit basculer l’animal au sol et ne tarda pas à lui bondir à la gorge pour y planter ses longues canines. Dovahkiin resserrait sa prise, tandis que le sang commençait à s’écouler de la gorge de l’animal. Terrifié, il lâcha un cri rauque et sec avant de laisser tomber sa tête au sol, baignant dans le sang de son propre corps.
Jour 6 - 2
Le mâle avait tué son premier cerf ; c’était sa première victoire. Aujourd’hui Dovahkiin s’était prouvé qu’il était capable de grandes choses, et de chasser de plus grandes proies qu’avant. Prêt à en découdre, il suivait à présent le troupeau d’où venait sa dernière traque. Le groupe était assez petit, et le mâle dominant lui, veillait à ce que son harem ne soit pas en danger. Bien évidemment, lui seul attaquerait, alors Sang du Triomphe avait décidé de le défier. Les autres ne feraient que s’enfuir, ils n’étaient pas très grands et n’avaient pas beaucoup de chaire à donner. Le loup se rapprocha du troupeau, indiscret, ne cherchant pas à se faire passer pour l’invisible des lieux. Il rôdait autour du mâle, semant petit à petit la panique chez les cervidés.
Très vite, la tension monta. Le guerrier n’allait pas perdre une miette de ce combat qu’il entama en bondissant à la gorge de sa proie. Enfonçant ses crocs dans la chaire du dominant, il décolla du sol, et failli se prendre un coup de sabot dans le poitrail. Esquivant alors vite l’attaque, il se jeta au sol en roulant comme un chien, filant derrière sa proie. Se relevant brutalement, le loup bondit alors sur sa croupe, plantant ses crocs fermement dans sa chaire. Le guerrier s’accrochait comme il put, suivant le cervidé qui tentait de prendre la fuite. Le loup courait derrière lui, lâchant parfois prise, mais il réussit quand même à remonter sur sa croupe, raclant la peau de sa proie à grands coups de dents. Le mâle dominant, furieux, s’arrêta en pleine course et se tourna vers le loup, le menaçant de ses grands bois. Dovahkiin esquiva l’attaque, roulant alors sur le sol, puis se redressa pour écorcher de nouveau sa proie, la blessant de plus en plus à chaque fois. Dovahkiin attrapa une de ses pattes et la mordit fermement, blessant alors un de ses antérieurs, cherchant toujours à éviter les attaques puissantes du grand cerf.
Sang du Triomphe ne lâchait rien ; le cervidé était blessé et commençait à s’affaiblir. Dovahkiin lui attrapa la gorge, et tira le plus fort possible pour l’amener vers le sol. Le faisant tomber, il lui saisit l’encolure et le maintenait au sol le plus longtemps possible ; Le sang commençait à couler. Le guerrier Inkyva arracha la gorge de sa proie, déchirant tous ses tissus. Le loup plongeait ses crocs dans son sang, transperçant sa gorge avec violence. Le cerf était fait, et le loup avait gagné ce combat.
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