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Entrainement avec maman (Entraînement Solo)

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Mer 4 Juil - 17:42
Jour 1 entraînement
(Apprends de tes chasses : mon premier poisson)
12/7/12


"Actéon.
-Mère."


Hum... Il y a un petit air de famille non ? La même carrure, presque le même pelage. On les prendrait presque pour des frères et soeur. Cependant, Artémis dégageait une aura presque guerrière. On sentait dans ses membres qu'elle avait l'expérience de la chasse et qu'encore aujourd'hui, elle pratiquait cette noble activité pour nourrir la meute. Une chose était sûre : il ne fallait ni la sous-estimer, ni la contrariée.


"Raconte moi ta première traque."


Les nouvelles vont très vites dans la famille.


"C'était un être aquatique. Issus du monde du silence, je l'ai malgré tout ouïe sa présence grâce à un clapotis sur la rivière. Mon instinct me guida vers l'eau glacée et je pris la décision la plus censé : j'ai pratiqué une technique de pêche que mon mentor m'a appris. Je suis allée au milieu de la rivière et j'ai attendu.
La proie était curieuse et il fallut faire preuve de patience avant d'avoir la possibilité de l'attraper avec mes crocs."


La louve reste immobile, comme si elle digérait lentement les informations que son fils venait de lui donner. Puis, sans un bruit, elle fit demi-tour. Et sans un mot, Actéon la suivi.


Ils étaient à la fameuse rivière où Actéon avait attrapé sa toute première proie. Cependant, aucun poisson ne se faisait entendre aujourd'hui.


"Essaye de me rattraper."


Vive comme la flèche de la déesse grecque, la louve s'enfonça dans l'eau, jusqu'au dessous du ventre et commença à zigzaguer dans l'eau. Actéon, ne réfléchissant pas, se met à courir dans l'eau et... glisse sur l'une des nombreuses pierres qui composaient le lit de la rivière.
Mouillé le loup.


"Si j'étais un poisson, je rirais de ta chute.
Ta prochaine proie aquatique ne sera pas toujours curieux, il faudra apprendre à les dénicher de leurs repères. Pour cela, tu dois être capable de te déplacer aussi bien dans les eaux que sur terre."


Tout en parlant, la louve continuait de zigzaguer dans la rivière, aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau. Actéon se relève, se secouant légèrement (et devenant accessoirement une grosse peluche à cause de ses poils qui prenaient de l'épaisseur) et commence à se déplacer très doucement dans l'eau. Il ne fallait pas glisser une seconde fois.


"Ta proie ne t'attendra pas."


Le message subliminal était plutôt facile à comprendre. Comment faire... S'il allait trop vite, il allait glisser. S'il allait trop lentement, il ne pourrait jamais espérer chasser un autre poisson. Et sa mère était quasiment de l'autre côté de la rivière.
Actéon regarda sa génitrice. Comment faisait-elle ? Hum ? Elle avait le museau rivés vers le sol de la rivière. Qu'est-ce qu'elle pouvait regarder ? Le jeune chasseur fit de même et...
Il observa. Toutes les roches n'étaient pas les mêmes. Certaines avaient un aspect "casse-gueule", tandis que d'autres étaient suffisamment larges et stables pour accueillir ses pattes délicates.
Mais attendez. Si elle avait les yeux sur le chemin qu'elle va prendre, comment faisait-elle pour savoir qu'Actéon n'était pas derrière elle ? Son ouïe bien sûr.  C'était évident. Sa vue lui permettait de trouver un passage sûr tandis que ses oreilles lui permettaient de rester en alerte.


Une fois qu'on connait l'astuce, rejoindre maman louve fut très aisée. Quelques presque chutes maladroites survinrent dans le parcours du loup, mais il sentait qu'il avait acquis une nouvelle compétence qui lui serrait utile pour la suite. En tout cas, il allait devenir un pêcheur redoutable à ce rythme.


"Mieux vaut tard que jamais.
- Je n'ai point encore votre dextérité.
- L'expérience te forgera. Tu n'es qu'un novice pour l'instant. D'ailleurs, tu ne dois point te contenter de chasser pour remplir le garde-manger : tu n'apprendras rien. Tu dois faire tes preuves."


Et pour faire ses preuves, il n'y avait rien de mieux que les épreuves.


Cette journée avec maman allait être probablement très longue.
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Jeu 5 Juil - 21:44
Jour 2 entraînement
(Apprends de tes chasses : mon premier rongeur)
13/10/15
 
Raconte moi ta deuxième chasse.
-C’était un rongeur. Je suis tombée sur ses excréments et j’ai remonté sa piste jusqu’à son terrier. Là, je l’ai forcé à s’extirper de son antre en agrandissant l’entrée en provoquant quelques dégats à l’entrée, avant de le suivre et de l’achever.
 
La louve était de nouveau immobile avant qu’elle ne demande à son fils de rester immobile et de patienter jusqu’à son retour. Obéissant, le fils attends gentiment sur son arrière-train. Combien de temps avait-elle mis ? Aucune idée. Et honnêtement, le loup préférait profiter de l’instant pour se reposer un peu.
 
Viens.
 
Le loup se lève et suis sa mère qui l’emmène un peu plus loin. Devant un terrier. Vide ? Actéon renifle. Il n’y a pas d’odeur de gibier.
 
Creuse. Jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien.
 
Docile, le loup s’avance et commence à obéir. On rappelle, bien solide sur son arrière train, les pattes avant qui gratte le sol et celui-ci était projeté en arrière. Creuser jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien ? Cela allait lui prendre un temps fou ! Il sentait déjà qu’il allait avoir très mal aux pattes ! C’était probablement le but d’ailleurs. Pour l’endurcir.
 
Les rongeurs vivent souvent en groupe. Tu perdras moins de temps à aller chercher les plus faibles au fond du terrier qu’à les poursuivre dans la nature.
C’est également une technique de chasse en équipe. L’un détruit le terrier, pendant que les autres rattrape les fuyards.
 
Chasser un groupe, voilà une idée qui faisait un peu peur à Actéon. Malheureusement, cela faisait partie des pré-requis pour être un chasseur d’élite.
Bon, de toute façon, il avait encore le temps de faire ses preuves. Là. Il fallait qu’il creuse.
 
Et comme prévu, les membres de ses pattes avant commençait à le tirailler. Cependant, force est de reconnaître qu’il commençait à pouvoir s’enfoncer dans le terrier abandonné. Est-ce que c’était encore profond ? Un seul moyen de le savoir. Creuser. Creuser. Creuser. Jusqu’à en avoir les pattes en sang ? Non. Sa mère était certes dure, mais pas à ce point là. Elle voulait lui montrer autre chose.
 
Et la leçon vint à la gueule d’Actéon comme un coup de patte dans le visage. A force de creuser, l’antre était devenu instable. Et ce n’est que lorsqu’il sentit de la terre tomber sur son museau qu’il comprit qu’il était urgent de sortir. Et heureusement ! La tanière s’était effectivement effondré sur elle-même !
 
Tu étais dans la tanière. Tu t’es enfuis.
-... Oui. C’était un geste de survie non contrôlé.
-Ton gibier aura la même pensé. Il s’enfuira.
A ce propos, tu peux gratter les parois d’un terrier. C’est plus efficient.
 
… Bien sûr qu’elle avait laissé galérer le pauvre Actéon pour que la leçon rentre dans son crâne.
 

Et le pire dans tout ça ? C’est que ce n’était pas encore fini…
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Lun 9 Juil - 18:42
Jour 3 entraînement

(Apprends de tes chasses : mon premier oiseau)



15/10/19

...

-Mon troisième gibier était un être doté d’aile. Je l’ai aperçus s’envoler et je l’ai poursuivi jusqu’à ce qu’il tente de retrouver son énergie sur une branche. La proie semblait être fatiguée par le rude habitat, son plané était bas. Lorsqu’il atterrit sur sa branche, je tentais un bond et je pus me rattraper à la branche, grâce à ma mâchoire. L’oiseau perdit son équilibre et lorsque je relâcha ma prise, je lui tomba dessus.

Artémis fixa sa progéniture avec insistance. C’est bon, c’est bon. Il savait ce qu’allait être le prochaine exercice. Il fallait qu’il saute plus haut. Il n’aurait pas toujours la chance que sa proie vole aussi bas.


Cependant, il y avait un tout petit problème. Actéon était plutôt du genre massif et l’agilité ne faisait pas partie de ses atouts. Et c'était probablement pour cette raison qu'Artémis lui demandait de faire cet exercice. Bon ben. C'était parti. Cependant, sa génitrice vint se placer juste à côté de lui. Il s'était trompé, ce n'était pas un exercice. C'était une compétition.


Les deux loups s'élancèrent en même temps, sans un mot. Whoa ! Mais qu'est-ce que sa mère allait vite ! Actéon était littéralement bluffé. Et qu'est-ce qu'elle pouvait sauter haut ! Le loup tenta de réaliser
le même exploit, mais ce fut un échec total. Il retomba lourdement sur le sol, tandis que sa mère atterrit presque comme une plume sur la neige. D'accord, d'accord. C'était quoi l'astuce ?


"Tu es effrayé par les airs comme c'était le cas pour l'eau.
Ne sous-estime pas l'élément dans lequel on évolue, mais ne le surestime pas non plus, sinon, tu n'attraperas jamais rien."



En chasse, c'était toujours une question de dosage. Ni trop vite. Ni trop lentement. Ni trop vaillant. Ni trop peureux. Le loup fit un oui de la tête et ils recommencèrent l'exercice.
Certes, courir plus vite permettait de sauter plus haut (pas à la même hauteur que sa mère, mais après une bonne dizaine d'essai, il s'était considérablement amélioré). Cependant, comment atterrir avec
légèreté ?


"Observe.
Et apprends."


Ouf. Une petite pause pour notre malheureux Actéon. Cela ne lui faisait guère de mal ! Il tenait difficilement sur ses pattes à cause des sprints répétés et sa respiration était saccadée, la langue touchant presque le sol. Regarder, ce n'était pas trop fatiguant.

Être loin de la scène permettait de voir d'autres choses. Lorsque sa mère se propulsait dans les airs, sa tête était orienté vers le ciel. Et lorsque la gravité faisait son oeuvre, elle regardait immédiatement par terre et tendait droit ses pattes avant jusqu'à toucher le sol.

"Le... regard... est... le... prolongement...du...corps !
-Tu as juste. Attraper une proie en l'air est ardu, alors même si tu n'as rien dans la gueule, il faut penser à l’atterrissage.
Je te sens épuisé mon fils. Rentrons."

Le loup sibérien cacha bien mal son soupir de soulagement. Il allait s'endormir comme une souche dès qu'il rentrerait dans sa tanière.

"Tu me montreras ton apprentissage du saut sur le retour."

Bon... Peut-être juste avant de rentrer dans sa tanière.
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Mar 10 Juil - 18:03
Jour 4 entraînement

(Apprends de tes chasses : mes deux lapins)
15/10/19

Pour ceux qui auront participé à l'entraînement collectif sur la plage, certains s'étaient demandés pourquoi Actéon avait ramener des morceaux de bois.  C'est une question légitime. Et bien, disons que c'est un grand classique dans la famille du jeune chasseur. Un morceau de bois. Deux loups. Deux belles paires de crocs.

Le loup sibérien avait beau être en froid avec sa famille, cela ne les empêchait pas de s'entraîner ensemble. Même, cela servait de catharsis. La maman attrapa une branche, longue et solide, sur l'une de ses extrémités et fixait Actéon. Ce dernier savait quoi faire.

1er manche.

Sans prononcer un mot, les deux loups commencèrent à tirer comme des forcenés. Les crocs bien ancré ce qui fut autrefois la chaire de l'arbre, aucun des deux ne semblaient vouloir lâcher. Actéon utilisait toutes les forces que sa gueule lui offrait pour obtenir CE morceau de bois. Pour enfin vaincre SA mère. Lui montrer qu'emprunter une voie auquel elle ne s'était guère attendu ne le rendait pas plus faible. Les grognements dû à l'adrénaline se font entendre. A la fois puissant et sourd.

Gagnant : Actéon.

Artémis sembla légèrement surprise devant ce résultat. Avait-elle déjà vu cette lueur déterminée dans le regard pourtant si paisible de son fils ? Cela ne lui rappelait bien.

2ème manche.

Avec une autre branche, les loups recommencèrent à tirer sur le bois. Confiant, Actéon avait décidé de mettre toutes ses forces dans la bataille, afin de mettre son adversaire à terre. Cependant, quand la puissance n'était guère suffisante, il fallait ruser. Artémis commença à secouer la tête. Cette stratégie surpris le jeune loup, qui sentait perdre son emprise sur le morceau de bois. Littéralement, il ne savait plus où donner de la tête, se contentant de suivre les mouvements de la gueule de la louve, sans jamais contre-attaquer.

Gagnant : Artémis.

On voyait qu'ils étaient de la même famille, Actéon afficha un air déconcerté avant de se secouer la tête. Il était peut-être plus fort, mais sa mère avait tellement plus d'expérience que lui dans tous les domaines. Il ne sera pas toujours jeune. Un jour, il vieillira et devra compter sur la ruse pour triompher de ses proies.

Pas de troisième manche ? Si. Mais ce sera pour la prochaine fois.
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Entrainement avec maman (Entraînement Solo)