Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Les premières lueurs de l’aube viennent baigner les cieux d’une couleur magnifiquement orangée tandis que l’ombre d’un loup se profile à l’horizon. Belle fourrure de jais cachant une musculature qui pourrait se révéler saillante si ses poils n’étaient pas si nombreux. L’ombre se meut jusque sur les plages de sable fin, profitant de la douceur de ce qu’il a sous les coussinets. Ainsi, le noiraud finit par s’asseoir, profitant du spectacle qui se déroule sous ses yeux. Et, au moment où le soleil apparaît entier face à lui, il se lève, s’étire et fait demi-tour comme si de rien n’était. Ses pas le transportent jusque dans une forêt de pins en plein milieu des terres, endroit que l’on surnomme bien plus couramment la forêt d’été, là où il est bon de chasser, mais où il est important de se méfier de chacun des mouvements, de rester en alerte car même si les proies y sont abondantes, les hommes menacent les loups de la région en sachant eux-mêmes leurs proies ici. Prédateurs armés, les hommes sont trop lâches pour tenter de se jeter sur un animal en pleine course. N’étant pas assez rapide, ils possèdent quelque chose avec eux qui fait un bruit sourd avant de faire tomber les cerfs sans prévenir.
Chaque fois que Widar débarque ici, il sent son ventre se nouer, angoissé à l’idée de mourir de la même façon que le majestueux animal qu’il a vu tomber à ses pattes alors qu’il s’apprêtait à lui sauter dessus et à le tuer à coup de crocs et de griffes. Mais non, il était tombé tout seul, sans qu’il n’ait eu rien à faire. Il avait juste suffit qu’il le regarde, qu’il attende suffisamment longtemps. Tout vient à point qui sait attendre, pas vrai ? Et pourtant, cette proie, il n’avait pas pu la ramener dans la réserve des Agmark. Le loup noir était resté pétrifié la première fois, au point qu’il parvienne à voir cet homme qui venait à lui. Et lorsqu’il a croisé son regard, il a déguerpi. Mais personne ne le sait, parce que Widar, il n’a peur de personne. Et si quelqu’un apprend qu’il a eu peur d’un homme, il ne gardera pas longtemps cette réputation du loup sans frayeur.
Louvoyant entre les arbres, la tête près du sol, parfois le museau au ciel pour tenter de trouver une piste, Widar chasse. Mais d’abord, Widar cherche. Parce qu’il ne peut pas tuer s’il n’a pas trouvé.
Dernière édition par Widar le Mer 27 Juin - 16:39, édité 2 fois
InvitéInvité
Mer 27 Juin - 13:18
hunt the deer - jour 1
Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Le vent vient secouer les feuilles des arbres et ébouriffer le pelage de Widar tandis qu’il est à la recherche d’une piste, en vain. Chacune de celle qu’il parvient à capturer s’envole aussi rapidement que le fumet est arrivé jusqu’à son museau, si bien que doucement, une certaine colère semble naître au creux de ses entrailles. Le corbeau commence à avoir mal aux pattes à force de marcher sans que rien ne lui vienne, alors qu’il sait à quel point cette forêt peut se montrer clémente lorsqu’elle en a réellement envie. C’est au moment où il perd à nouveau la piste d’un petit rongeur près des racines d’un aulne qu’il décide de s’asseoir ainsi. Sa queue s’enroule autour de ses pattes tandis qu’il ferme les yeux, le museau levé vers les cieux d’un beau magnifique dont aucune tache blanche ne vient perturber cette unicité. Décidant d’écouter les bruits de la nature, Widar perçoit alors les battements de son coeur, sa respiration lente et posée, les petits bruissements des feuilles mais aussi les petits cris de certains oiseaux dans le bleu, bien trop loin et haut pour lui. Puis, en se concentrant davantage, le prédateur à la recherche de sa proie parvient à entendre l’écoulement de l’eau non loin de là.
Le souvenir d’une rivière, plus communément la rivière de la source, lui revient et il a l’impression de sentir le courant dans ses pattes. À ce moment, ses yeux s’ouvrent et il se relève, bien décidé à ramener quelque chose lorsque le soleil serait à son zénith, quelque soit la nature de la proie. Son corps se meut et ondule entre les arbres jusqu’à ce que le son de l’eau qui coule parvienne bien plus clair à ses oreilles et, l’instant d’après, elle apparaît sous ses yeux sans personne à l’horizon : une aubaine à saisir. Alors le loup de jais s’avance tout près jusqu’à ce que ses pattes sentent la fraîcheur enivrante que l’eau sous cette chaleur. Il faut dire que sous une telle fourrure, la chaleur se ressent rapidement. Et lorsqu’il plonge une patte, il voit passer sous ses yeux un poisson suivant le courant. C’est alors qu’il décide d’aller se poster sur un rocher. En levant la patte au dessus de l’eau - veillant à ce que celle-ci ne fasse pas d’ombre afin de ne pas effrayer son futur repas - il attend ainsi dans cette position que ce soit le bon moment. Il voit sa future proie approcher et lorsqu’il plonge sa patte, il sent quelque chose d’écailleux dans lequel il plante ses griffes avant de le tirer à la surface et de le jeter à côté de lui. Toujours une patte sur lui, le poisson ne cesse de gesticuler sous la pression du loup qui ne perd pas une seconde et qui l’achève d’un coup de crocs. C’était sa première proie de la matinée et il comptait bien en ramener davantage.
Le membre 'Widar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' :
InvitéInvité
Mer 27 Juin - 13:38
Hunt the deer - jour 1
Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Pour autant qu’il sache, Widar n’était pas du genre à s’arrêter à la première victoire. Il venait d’entamer là une guerre et n’avait gagné que la première bataille, elles seraient encore nombreuses avant que le soleil n’arrive tout là-haut, comme le disent les louveteaux. Observant tout de même un instant sa trouvaille, Widar se sent fier d’avoir réussi à sortir puis tuer un poisson du premier coup. Il était rare qu’il y parvienne dès qu’il approchait de lui, bien qu’il lui semblait avoir une bonne technique. En général, le loup ratait le premier parce qu’il envoyait sa patte trop tôt ou trop tard et ses griffes se plantait dans le vide. À ce moment, comme il donnait un bon clan d’élan, il manquait généralement de tomber dans la rivière - ce qui était arrivé de nombreuses fois - puis il recommençait mais lorsqu’il parvenait à sortir l’animal écailleux de l’eau, il se trouvait que celui-ci, bougeant énormément, parvenait à regagner l’eau sous le regard affolé et les gestes désespérés de Widar ; heureusement qu’il chassait souvent seul car ces scènes devraient être de bonnes histoires pour les louveteaux et de bons ragots pour le reste de la meute qui se moquerait bien des têtes hilarantes du loup noir.
Oui, c’était par peur du ridicule que Widar s’isolait souvent mais surtout de peur de perdre sa réputation qu’il avait mis du temps à faire grandir. Mais plongé ainsi dans ses pensées, le bon Widar perdit de vue un instant son objectif avant de se remettre en tête que le zénith approcherait plus rapidement qu’il ne le pensait. Ainsi, il leva à nouveau la patte assez haut, les yeux rivés sur l’eau qui file à toute allure. Un. Deux. Trois poissons. Et c’est au quatrième qu’il envoie sa patte, peut-être un peu trop tôt, si bien que ses griffes plongent dans le vide et avec l’élan prit, Widar finit par se retrouver au milieu des poissons après une majestueuse plongée. Lorsque sa tête sort enfin de l’eau, il jette des regards aux alentours, de peur d’avoir été vu. Mais toujours personne, un soulagement.
Le membre 'Widar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' :
InvitéInvité
Jeu 28 Juin - 11:23
Hunt the deer - jour 2
Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Tandis que le courant tente de l’emporter, le loup noir, après avoir bien regardé autour de lui, remonte sur sa pierre et s'ébroue. Malgré le fait qu’il n’y ait personne, ses regards inquiets ne cessent pas pour autant, certain d’une façon ou d’une autre qu’il est épié. Sa mâchoire se serre de frustration et il décide de s’éloigner de la rivière, au risque de retomber à nouveau dans l’eau glacial. C’est un coup à tomber malade, et il vaudrait mieux éviter cela. Son attention se reporte donc à nouveau sur la forêt dans laquelle il espère enfin trouver quelque chose. Marchant à pas lents jusque sous les pins, ses prunelles guettent le moindre signe de vie dans les environs, mais rien ne bouge. Il entend encore le clapotis de l’eau de la source mais n’y prête désormais plus aucune intention puisqu’il n’a pas envie d’y retourner. Prudemment, le loup noir s’enfonce à nouveau dans la forêt, ses pas se déposent délicatement sur le sol, de peur d’effrayer une proie qu’il pourrait traquer avant qu’elle ne l’ait remarqué, et poursuit sa route, le museau de temps à autre vers le ciel à la recherche d’un fumet appétissant.
Bientôt le jeune loup parvient à capturer l’effluve d’un rongeur qui semble être cacher à quelques longueurs de queue de là. Prenant aussitôt la position du chasseur, son ventre frôlant le sol mais étant assez haut pour ne pas se prendre des épines de pins dans le pelage, il avance à une cadence encore plus lente que précédemment, bien décidé à attraper ce petit animal blanc qui semble faire des jolis petits bonds à la recherche de nourriture. Le regard rivé sur sa proie, le noiraud se rapproche dangereusement mais avant qu’il ne soit à bonne distance et qu’il ne puisse sauter dessus, le lapin relève la tête. Tandis que le coeur de Widar bat la chamade, le rongeur passe en revue l’endroit. Le lupin se persuade qu’il est déjà vu, mais non, le lapin relâche à nouveau son attention et reprend ses recherches. Ainsi, le prédateur poursuit, imperturbable jusqu’à ce qu’une de ses pattes ne s’appuie sur une brindille qui craque. À nouveau, le coeur de mâle noir est repartie de plus belle et la méfiance se lit dans les yeux du lapin qui finit par croiser le regard de la mort et qui déguerpie sur le champ. Pourtant, Widar avait prévu qu’il parte si rapidement, il n’espérait pas que le lapin ne l’ait pas vu, si bien qu’ayant surgit rapidement de sa cachette, le carnivore avait d’ores et déjà gagné énormément de terrain. Dans sa course-poursuite, le corbeau esquivait racines et branches d’arbre. Son coeur battait jusque dans ses temps tandis que ses griffes se rapprochaient dangereusement de l’arrière-train de sa proie. Ses pattes le faisaient déjà souffrir et comme il pensait perdre du terrain, il redoubla d’efforts tandis qu’il souffrait le martyr, jusqu’au dernier bond, majestueux durant lequel il finit par retomber sur le cou de sa victime. Il attrapa sa tête entre ses crocs et lui craqua le cou. Le lapin pendait désormais dans sa gueule tandis qu’il tentait de reprendre son souffle.
Ce ne fut pas bien longtemps après sa course qu’un petit rongeur aussi gros qu’une souris sorte de son repaire à la recherche de nourriture sûrement, tout comme le lapin juste avant. Pourtant, Widar venait à peine de reprendre son souffle qui était encore un peu rauque et il sentait que sa gorge lui hurlait de le faire boire, mais il ne voulait pas rater cette chance qui s’offrait à lui, si bien qu’il reprit sa position de chasseur, malgré son palpitant qui battait toujours férocement dans sa poitrine et dans sa tête. Ainsi, il n’entendait plus que le bruit du vent dans les arbres et sur les feuilles ni le clapotis de l’eau de la rivière et pas même les petits pas cadencés de sa nouvelle proie. Encore moins le bruit de cette nouvelle brindille qui venait de trahir sa présence. En comprenant ce qu’il venait de se passer, il ferma les yeux un instant, frustré et en colère contre lui-même avant de se jeter aveuglément sur sa proie qu’il poursuivit quelques instants entre les racines d’un arbre, mais bien vite, le petit animal avait disparu. Pestant contre lui-même, il fit demi-tour, tête basse.
Le membre 'Widar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' :
InvitéInvité
Ven 29 Juin - 7:45
Hunt the deer - jour 3
Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Le loup noir avait perdu toute détermination. Tout s’était envolé, il n’y avait plus une once de volonté. D’abord tomber dans l’eau puis rater la souris. Mais son esprit n’était pas mort, non, il remuait. Dans sa tête, il y avait encore le souvenir des écailles de sa première proie qu’il avait transpercé d’un coup de griffes et qu’il avait achevé tout aussi rapidement. Pourtant, dans ses souvenirs, il avait encore le goût amer de cette chute. Il sentait encore sur son pelage l’eau perler. Puis, le lapin qu’il venait de traquer, son doux fumet et le liquide rouge et chaud coulant dans sa gorge, il ne l’avait pas oublié, au point qu’il avait l’impression de sentir encore ce goût métallique le long de son oesophage. Il ne lui fallut pas plus, rien qu’un regard vers le soleil encore loin du zénith pour se dire qu’il allait pouvoir encore chasser quelques proies. Du moins, tant qu’il ne les rate pas. Ainsi, dans ses yeux, on décrit une nouvelle étincelle, suffisante à allumer un grand feu, pourvu qu’elle y parvienne.
Mais dans ses méditations, Widar venait de louper un nouveau petit rongeur qui lui fila concrètement sous le museau. Il manqua de se lancer à sa poursuite, mais il prit le temps de réfléchir et se rendit compte qu’il avait déjà perdu de vue cette proie avant même d’avoir essayé de la traquer. Ainsi, il reprit la même activité que précédemment, le museau vers le ciel de temps à autre et quand ce n’était pas le cas, il flairait le sol à la recherche d’une piste. Dans la forêt dont le vent soufflait toujours, il entendit quelques cris d’oiseaux au dessus de sa tête et prit aussitôt la position du chasseur, ce chasseur patient qui attend que ces petites créatures décident de se poser au sol pour trouver de quoi donner à manger à leurs petits. Comme une louve qui part chasser pour ses louveteaux.
Scrutant le nid et les deux parents qui sautillaient sur place, il regretta un instant de ne pas être un chat. Il aurait pu grimper à cette arbre et au moins manger les petits moineaux, mais l’instant d’après, il se maudissait lui-même, se rappelant qu’un loup est un bien plus grand prédateur que le chat, bien plus féroce et ayant la possibilité de s’attaquer à de plus grandes proies comme les cerfs. Les réflexions du loup s’arrêtèrent net lorsque l’un des parents vint se poser juste sous son museau. Se recroquevillant sur lui-même, il attendit encore un peu mais son mouvement alerta le petit oiseau qui poussa un cri de panique et prit son envol. Néanmoins, il eut à peine le temps de quitter le sol que Widar le jeta en bas d’un coup de patte puissant avant de se jeter sur lui et de le tuer d’un coup de crocs emplis de volonté. Satisfait, il reprit sa route, le torse bombé, l’oiseau pendant dans sa gueule. Il le déposa avec les autres, sous une petite motte de terre pour ne pas se les faire voler par un renard. Revigorer, il était prêt à chasser encore toute une journée !
Le membre 'Widar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' :
InvitéInvité
Sam 30 Juin - 11:45
Hunt the deer - jour 4
Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Après avoir attrapé un poisson, un lapin et un petit oiseau, Widar savait qu’il allait peiné à rentrer au camp des Agmark et pourtant, il fit le trajet sans se plaindre une seule fois. Il ne pesta même pas lorsqu’il trébucha sur les pattes du lapin inerte qui traînaient sur le sol. Il était si fier de ses prises digne d’un chasseur recrue, peut-être même un peu plus, qu’il était rentré au camp avec cet éternelle sourire malicieux en coin que beaucoup haïssait. Après avoir déposé ses proies, le loup noir avait passé une journée relativement tranquille, il avait mangé doucement son repas, se délectant des mille saveurs d’une bien plus grosse prise que ce qu’il avait ramené. Puis il avait passé sa journée à somnoler au soleil, sans vraiment faire quelque chose d’intéressant. Se couchant sans l’once d’un mal dans les pattes, il se souvenait pourtant de cette journée passée à s’entraîner. Il était rentré le soir, éreinté, ne sentant plus ses muscles. Le plus dur avait été le réveil le lendemain.
Mais cette nuit-là, il avait bien dormi. Et le lendemain, il avait doucement été réveillé par les premières lueurs de l’aube qui filtrait dans la tanière. S’étirant de tout son long, le loup noir avait rapidement quitté le camp pour filer jusqu’au bosquet de ronces dans la forêt d’été, dans l’espoir de faire le même exploit que la veille pour un guerrier. Il commençait à beaucoup aimer chasser seul ainsi, se délectant des mille et unes senteurs de la forêt. Le jeune loup marchait d’un pas nonchalant pour le moment, pas forcément en pleine chasse ce matin, il profitait encore de la fraîcheur matinale avant de se lancer véritablement dans une traque. Néanmoins, il ne put s’empêcher de saliver lorsqu’il vit un petit oiseau picorer le sol près des racines d’un arbre. Il emprunta aussitôt la position du chasseur et avançait à pas cadencés, malheureusement peut-être un peu trop rapide car l’oiseau poussa un cri d’alerte et prit son envol avant même que Widar ne puisse faire quelque chose. Pour autant, dans un ultime espoir, il courut et sauta prodigieusement. Ce ne fut néanmoins pas assez car il la rata d’une griffe.
Le loup noir reprit sa route, toujours dans l’intention de profiter de la douceur du vent dans sa fourrure lorsqu’il découvrit un nouvel oiseau. Puis heureux et déterminé que jamais, il avançait à pas mesurés, veillant cette fois-ci à ne pas faire la même erreur que précédemment, qui se résume à ne pas faire attention à son environnement. Ainsi, il évita de marcher sur une brindille qui aurait pu effrayer sa proie et toujours prudemment, il se rapprochait jusqu’à surgir des taillis d’un bond majestueux. Poussant des cris d’alerte, le petit volatile voulu prendre son envol, mais Widar l’en empêcha, l’attrapant entre ses lourdes pattes avant de le tuer d’un coup de crocs. Toujours aussi satisfait de cette traque malgré un premier échec, il souriait. Parce qu’il n’y avait que cela à faire.
Le membre 'Widar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' :
InvitéInvité
Dim 1 Juil - 12:29
Hunt the deer - jour 5
Do not go gentle into that good night. Old age should burn and rave at close of day. Rage, rage against the dying of the light.
(f12, a7, e7) Aussi fructueuse soit-elle pour ce début, la chasse n’était pas toujours aussi belle et encore moins prévisible. Qui savait si, par mégarde, Widar ne rentrerait pas bredouille lorsque le soleil aurait atteint son zénith ? Soit parce que la chasse n’aurait pas été aussi intéressante du début jusqu’à la fin, soit parce qu’il se serait fait pillé … Il existait tellement de moyen qu’il rentre sans rien entre les pattes que le loup noir commençait à être sceptique et comprenait peut-être enfin pourquoi il n’avait jamais choisi cette voie-là. Perdre un combat, on pouvait toujours s’améliorer derrière ; il n’y avait que la réussite ou la défaite. Rater une proie, c’était un fait. Mais perdre son butin, c’était comme perdre la guerre. Et Widar n’était pas prêt pour ça.
Reniflant le sol à la recherche d’une quelconque nouvelle proie après cette somptueuse réussite et cette double réussite qui lui était passé à une griffe seulement, il était bien décidé à se venger. Ses pas lents et son museau collé au sol, le mâle noir était à la recherche du moindre fumet qui pourrait le mettre sur la piste d’un nouvel oiseau. Alors que le loup ne s’y attendait pas, il tomba sur la trace fraîche d’un rongeur qu’il décida de suivre, d’instinct, malgré le fait qu’il aurait préféré tomber sur celle d’un petit oisillon sauvage. Il avait réellement envie de se mettre l’un de ces petits volatiles sous la dent après son échec. Doucement mais sûrement, il sentait que chaque pas le rapprochait un peu plus de la victoire. Bientôt, près des racines d’un arbre, il vit deux petites musaraignes cavaler vers lui de leurs petites pattes, à la recherche, sûrement, de quelque chose à se mettre sous la dent. Patiemment, Widar ne bougea pas, préférant les laisser venir à lui. Et lorsqu’elles furent assez près, il bondit de sa cachette, sautant sur l’une et tentant d’attraper vainement l’autre qui finit par parvenir à s’échapper. D’un geste habituel, il acheva son butin et l’ensevelit sous la terre avec son petit oiseau.
Quand bien même la chasse venait de commencer, Widar sentait déjà sa gorge sèche et se hâta de rejoindre la berge de la rivière pour y lapper la surface, avant de se demander si, par hasard, il ne pourrait pas tenter à nouveau d’attraper un poisson. À ce moment, une lueur nouvelle venait de pénétrer les yeux du loup qui décida de se remettre sur le même rocher que la veille. Scrutant les petits animaux à écailles qui passait, il avait lever la patte au dessus de l’eau en prenant garde à ce que ce l’ombre de celle-ci ne se projette pas là où les poissons passaient, au risque de les effrayer. Il laissa passer deux poissons avant de plonger vivement sa patte ébène, ni trop tôt ni trop tard et parvint à en ressortir un sans basculer dans l’eau comme la dernière fois. Il l’acheva d’un coup de crocs et décida de s’asseoir, un sourire satisfait collé aux babines. Enfin, il avait réussi à avoir deux proies d'affilée sans se rater.
Après avoir attrapé de si belles prises, Widar décida de faire demi-tour et de rentrer au camp, fier de ses trouvailles et bien décidé à revenir sous peu dans ce coin qui regorge de proies.