|
Partie de chasse - Jimmën | |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Jimmën était plus en forme que jamais. Il avait enfin l'occasion de chasser pour sa meute. Même si l'alliance proche avait créé un climat un peu plus tendu que ce qu'il avait espéré, il voulait à tout prix se montrer digne de sa place en son sein. Le chasseur ne le serait bientôt pas seulement de rang. Il ramènerait de quoi nourrir sa nouvelle famille, il en était persuadé. Ce jour était un nouveau départ qui lui promettait de grandes choses. En revanche, il ne savais pas où aller. Lorsqu'il eu une vision plus dégagée du territoire, il se dirigea vers la zone qui lui paraissait la plus vivante : la Forêt d’Été.
Dernière édition par Jimmën le Mar 26 Juin - 14:12, édité 6 fois |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Les ronces... A peine était-il arrivé qu'il les détestait déjà. Les épines s'enfonçaient dans sa fourrure, s'y emmêlaient sans pénétrer la peau et Jimmën se demanda s'il aurait pas mieux fait de choisir un autre lieu. Il allait devoir courser ses proies sur une courte distance, après quoi les plus petites pourraient aisément se dissimuler ou fuir alors que lui devrait bondir ou les contourner pour être ralenti le moins possible. Quand aux plus grosses, il n'avait pas suffisamment expérience pour en abattre une seul. Il ne s'était confronté à rien de plus gros qu'un renard depuis son errance.
Un frémissement lui fit tourner la tête, mais ce n'était rien d'autre que sa queue qui, battant les airs, avait percuté une branche. Ici, il y en avait partout, la nature était en bonne santé et il avait du mal à croire que les autres, pourtant en groupe, mangeait aussi peu à leur faim.
Le mouvement délogea une belle libellule aux ailes irisées qui se posa sur la truffe du loup. Celui-ci, louchant pour la contempler, du retenir sa respiration pour ne pas éternuer. Cependant, une vingtaine de secondes plus tard, il ne pu s'empêcher de souffler bruyamment et elle s'envola.
Son attention se captiva pour l'insecte encore quelques instants avant de se tourner vers une fuite. Il entendait distinctement les pattes d'un animal dérapant sur l'humus et projetant sur le coté des débris de bois qui s’écrasaient contre les troncs, contre les pierres.
Il n'avait pas le temps de le rattraper avant que le quadrupède ne regagne sa tanière, mais sa course s'arrêta avant. La truffe en l'air, Jimmën l'identifia immédiatement. Il s'agissait d'un lapin, qui poursuivait son repas à quelques cinquante mètres de là. Il n'était pas spécialement jeune mais l'arrivée des loups n'était pas intégrée à son comportement, visiblement.
Jimmën se mit en chasse. Il ignora le son d'un ruisseau superbement, alors qu'il mourrait d'envie de s'y tremper les pattes, ou le sifflement d'un oiseau plus au nord. Il ne quittait pas le tas de poils bruns des yeux. Autant qu'il le put, il se tapit au sol, derrière les fourrés qui trouvaient ainsi leur utilité. Il parcouru ainsi la moitié de la distance. La dernière ligne droite était à découvert, il n'avait d'autre choix que d'y aller de vitesse.
Rassemblant tout son courage, Jimmën se ramassa pour franchir d'un saut l'épineux et poursuivit l'animal qui prit peur immédiatement. Ce qu'il redoutait devenait réalité : les ronces le limitaient. Il redoubla d'effort pour atteindre le lagomorphe malgré la différence de tracé. Puis une occasion se présenta. Il put s'approcher davantage. D'une patte, il l'immobilisa. Il n'avait pas de peine pour le lapin, mais abrégea ses souffrance très vite en lui brisant la nuque d'une morsure.
La joie s'emparait peu à peu de lui. Car ce jour là, il ramenait sa première prois aux Agmarks.
Dernière édition par Jimmën le Mar 26 Juin - 15:33, édité 10 fois |
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Le lendemain, convaincu que ce coin de la forêt avait encore du gibier à revendre, Jimmën se leva à l'aube pour s'y rendre. A vrai dire, l'enthousiasme de la trouvaille de la veille n'était pas retombée et il ne tenait pas en place. Au bout de quelques minutes, il renonça à se retenir de courir jusqu'à destination.
Il ralenti peu à peu, observant tour à tour chaque élément du paysage. Une branche basse créait une ombre amusante aux yeux du loup et il bondit pour la frapper d'une patte, comme s'il n'avait jamais grandi. Des feuilles s'en détachèrent aussitôt pour se loger dans sa fourrure et le chasseur tourna sur lui même pour les enlever.
Se mordillant l'épaule pour ôter le dernier morceau avec ses crocs, il ne remarqua pas tout de suite l'écureuil gris un peu enrobé non loin qui le fit baver d'envie un instant. Celui d'après, il se ramassa pour s'élancer à sa suite. Le rongeur sauta à un arbre mais retomba immédiatement toujours agrippé au morceau d'écorce qu'il avait crocheté puis repris sa fuite. Il était moins déconcentré que le loup, qui le suivit néanmoins avec du retard. Mais ils s'approchaient d'une zone de la forêt où les arbres étaient visiblement plus sains et l'écureuil pu regagner les hauteurs des branches sans se préoccuper davantage de sa chute.
Jimmën fut furieux et honteux de l'avoir laisser filer, avant de se ressaisir et de l'oublier. Il jugea préférable de s’éloigner des lieux de la course-poursuite, trop bruyante, qui avait traversé sa région de chasse.
Les sens aux aguets, il approcha en trottinant d'un nouveau terrain de chasse. Il ne lui fallut pas attendre qu'un étourneau sur un tronc couché au sol afin d'atteindre quelques friandises coincé dans sa surface irrégulière. Trop absorbé par sa chasse, il ne vit pas Jimmën arriver, et n'était pas à un mètre du sol lorsque le loup parvint à sa hauteur. Les crocs de ce dernier se refermèrent sur les plumes du volatile, le tirant à sa hauteur, et il mit terme à la vie de sa proie, qu'il enterra tout en mémorisant sa localisation.
En revanche, il chercha plus longtemps un animal de plus à ramener au camp. Se fiant uniquement à son odorat et son ouïe, il marcha, profitant de cette pause pour calmer sa respiration rapide, jusqu'à repérer un campagnol qui se mit à courir presque au même moment, le chasseur sur les talons. Vif d'esprit, le rongeur pris aussitôt la direction des racines d'un chêne, nouées et impénétrables pour tout animal plus gros que lui. Mais Jimmën voulait l'attraper, il se dépassait pour sa meute. Hors de question qu'il s'échappe. Le loup s'élança avant de bondir, pattes tendue vers avant, anticipant la position de l'animal. Peu après, le campagnol était inerte.
Ravie de ses trouvailles, le loup décida de rentrer immédiatement. Il récupéra son gibier pour entamer le chemin du retour en trottinant de joie.
Dernière édition par Jimmën le Jeu 28 Juin - 12:05, édité 1 fois |
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Jimmën avait espéré que la chasse serait tout aussi fructueuse voire plus quand le soleil était à son zénith. La lumière verticale réduisait les ombres ce qui rendait cette heure particulièrement propice à une approche discrète des proies. La course jusqu'à sa zone de chasse préférée lui fit beaucoup de bien quoi que plus fatigante que ce qu'il avait prévu : la chaleur de l'astre se rependait dans son épaisse fourrure sombre comme sur les pierres qu'il foulait, dès que la végétation lui laissait une ouverture pour s’étendre sur l'humus.
Il s'offrit tout de même un détour pour suivre un ruisseau. Il ne portait visiblement pas de trace d'un quelconque poison ou acide, miraculeusement. Il espérait trouver quelques poissons tout en pataugeant pour rafraîchir ses pattes endolories. Le mouvement d'une vie aquatique accapara soudainement Jimmën. Le reflet de la peau humide d'une grenouille lui tapa dans l’œil et il la contempla quelques instants. Il n'aimait pas leur chair, ainsi oublia-t-il qu'il aurait pu l'offrir à sa meute. quand il tendit la truffe vers elle pour la renifler, s'interrogeant sommairement sur l'utilité de l'attraper, elle plongea aussitôt à l'eau. Les myriades de gouttelettes qu'elle projeta au contact de la surface miroitante firent reculer le jeune loup d'un bond, qui s'ébroua légèrement par réflexe. Puis il souhaita réclamer sa vengeance auprès du petit être vert mais celui avait déjà pris la poudre d'escampette.
Il souffla longuement. L'eau se déformait sous le courant d'air, ridant son flux paisible, mais le chasseur n'était pas totalement convaincu. Il frappa rageusement la surface de la patte, finissant de détruire sa belle harmonie.
Il continua ensuite de courir dans le cours d'eau. Le loup appréciait beaucoup plus que le trajet qu'il avait déjà effectué. Les lieux étaient plus ombragés mais l'eau était tiède, le courant très agréable, le léger vent portait les odeurs de cette forêt. Il ne quitta le ruisseau que lorsqu'il cru percevoir celle d'un lièvre, mais quand il parvint jusqu'à lui, ce dernier avait eu largement le temps de regagner son terrier. Il faut dire que Jimmën, bien qu'il chassait, se comportait bien plus comme s'il jouait ou se baladait, il n'avait pas cherché à être discret. Mais désormais, ses pattes le faisait souffrir pour tout ce qu'il avait parcouru. Il se résigna donc à rentrer en marchant, le soleil marquant le milieu d'après-midi.
Son rythme respiratoire était rapide mais régulier et il ne s'en préoccupait pas. Il mis un certain temps avant de l'apaiser, mais il repartit en hausse lorsqu'il s'aperçue qu'il ne savait pas du tout où il était. Il ne connaissait pas le territoire. Il erra dans les environs en espérant re-visualiser l'emplacement de tel arbre, tel empilement de pierre, mais rien ne venait. Il pensait qu'il pourrait regagner le camp en coupant, sans succès. Le loup paniquait, jusqu'à ce qu'il trébuche sur l'herbe drue où il pu observer les insectes vaquant à leurs occupations. Ce semblant de normalité dans le vie rassura Jimmën et il se calma doucement.
Tandis qu'il reprenait ses esprits, une forte odeur lupine chatouilla sa truffe. Serait-ce possible que ses pattes le ramène instinctivement vers le camp ? Persuadé, il reprend confiance pour suivre ses convictions.
Dernière édition par Jimmën le Jeu 28 Juin - 16:16, édité 1 fois |
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Le vent doux d'un matin d'été venait de son dos, s’engouffrait dans son manteau de fourrure, ébouriffant l'ensemble. Des oreilles au bout de la queue, ses poils noirs étaient en bataille sans nom. Il aurait pu espérer que sa course, désormais presque familière, jusqu'à sa zone de chasse habituelle les dompte un peu plus, mais le murmure de l'air s'accentuait au contraire, améliorant légèrement ses foulées et sa catastrophe capillaire.
L'autre désastre en date était la chasse de la veille. Si Jimmën ne s'en voulait en rien, il aurait bien aimer ne pas rentrer au camp la gueule vide. D'où le réveil si matinal : il y passerait la journée si nécessaire, mais il ramènera au moins une proie ce jour. D'ailleurs, il ne comptait pas perdre une minute de chasse. Il préférait courir, une bonne vitesse sur une bonne distance, et ne ralenti qu'au niveau du ruisseau de la veille. Il aurait aimé se laisser tomber pour reprendre son souffle, lui dont les flans palpitaient encore de l’afflux de sang vers les muscles sollicités, mais il ne se souvenait que trop bien de sa promesse et des raisons qui le poussèrent à se la passer. Pour l'instant du moins.
Il continuait donc en trottinant. Le vent retombait, ce qui était une bonne chose jugea-t-il. Lorsqu'il remarqua le sentier menant au ruisseau de la veille, il vira sans ralentir l'allure malgré les multiples ronces et bosquets sur son chemin. Le sol était sec et sablonneux malgré l'approche du cours d'eau, le faisant glisser à chaque mouvement un peu brusque. Il redoublait donc de concentration afin d'éviter la chute.
Lorsque enfin, il parvint au ruisseau, il en remonta suivit le courant pour arriver jusqu'à une rivière serpentant à travers la Forêt d’Été. Naturellement, son caractère le fis plonger comme un louveteau fasciné. Il trouvait ça fort amusant, de lutter contre la force que la pente offrait à l'eau, soit en nageant, soit en confortant les appuis de ses pattes sur le fond vaseux. Toutefois, sa naïveté ne le poussait pas à s'éloigner du bord, il ne quittait pas les endroits où il avait pied. Seuls les éclairs argentés ou colorés le déviait. Il se jetait dessus, mais sans jamais en attraper pour autant.
Même si le temps courait, il ne se lassait pas de cette activité. Il voulait juste changer la donne en parvenant à en capturer au moins un avant son retour. Jimmën avait par le passé davantage chassé que pêché et n'avait pas l'habitude de s'en prendre aux poissons. Leurs mouvements et leur vitesse lui semblaient incalculable, sans le faire désespérer : le loup jouait avec l'eau et ses habitants comme il jouait avec les feuilles d'arbres ou les insectes. Cela ne nourrissait personne, mais il continuait d'y croire. Quand la chance tournera, il en aura un.
Quelques fois, il ne pu oublier ça peur. Il y avait peu de débris flottant à éviter, mais ses manœuvres le faisaient parfois trébucher. S'il tombait, il risquait de se noyer ou de percuter un rocher, il risquait sa vie. Il commençait à fatiguer de ces plongeons à répétitions. Ils étaient de plus en plus espacés pour lui permettre de reprendre son souffle, mais il considérait toujours les proies à écailles comme ses adversaires. Hors de question d'abandonner. ni de rentrer bredouille.
Le soleil redescendait lorsqu'il parvint enfin à donner raison à sa détermination irraisonnable. Les griffes en sang après tout le temps passé à les serrer sur les quelques pierres peuplant le fond de la rivière, les muscles tétanisés, il avait enfin trouvé le bon timing pour mordre un poisson à peine plus large que sa gueule. Le goût de sa chair lui titillait les papilles mais il ne lui était pas réservé. La loyauté lui intimait de le laisser à sa meute avant lui, quitte à subir les conséquences de la faim. Il n'avait jamais envisagé le contraire.
Il sortit de l'eau pour déposer sa trouvaille sur la rive. Si sa fourrure avait été pour le moins désordonnée par le vent, elle était désormais trempée et plaquée sur sa peau, lui rendant l'apparence qu'il devrait avoir si elle n'était pas aussi épaisse : celle d'un loup plutôt maigre sans trop l'être, épuisé et faible après l'avoir porté si alourdie. Il eu à peine la force de s'ébrouer. L'effet était magnifiquement horrible, mais il ne voulait pas s'arrêter là même s'il mourrait d'envie de s'écrouler sur l'herbe. S'il avait retenu la manière dont il avait procédé, alors peut-être pourrait-il en avoir un autre ?
Malheureusement, c'était un nouvel échec et il peina à regagner la rive. Il sentait déjà les crampes s'emparer de ses pattes qui n'en pouvaient plus d'avoir autant été malmenées par les flots, et les courbatures viendraient sans doute après. Mais dès que son regard se posait sur le poisson pêché, la fierté lui donnait des ailes. Il redoutait un peu les commentaires de ses compagnons de meute, car dès qu'il aura déposé son fardeau dans le garde-manger, il se couchera au soleil pour sécher et se reposer un peu. Il en avait le droit, pensait-il. Demain, il se donnerait de nouveau totalement pour nourrir tout le monde, et même plus encore.
Dernière édition par Jimmën le Dim 1 Juil - 23:49, édité 1 fois |
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Jimmën avait temporairement tourné la page de l'attrait aquatique. Ni le ruisseau, ni la rivière ne lui donnait l'envie d'y retourner, peut-être parce qu'il y avait passé suffisamment de temps ces derniers jours. Il préférait plutôt profiter des bois, de ce coin giboyeux qu'il n'avait quitté que pour le cours d'eau.
Le terrain accidenté n'était pas l'idéal pour les longues poursuites, mais il profita de l'allé pour se dégourdir les pattes, d'une course trotinée régulière. Il faisait chaud, comme souvent en cette période de l'année, mais l'ombre des arbres lui accordait une fraicheur très apréciable. Il se concentra sur sa respiration, qui pouvait très vite dérailler entre la température et la poussière que soulevait chacune de ses foulées. Il essayait de modifier ses appuits afin de réduire ce nuage ocre qu'il inspirait sans cesse mais n'y parvient qu'à motié.
Alors qu'il hésita à s'acorder une pause pour libérer ses poumons encrassés au ruisseau qu'il connaissait si bien désormais, il s'apperçu profita quelques pas de la terre hydratée, bien plus stable, mais n'osa s'arrêter. Question de loyauté et d'image. Il devait se donner corps et âme pour sa meute et voulait qu'elle le sache. Et s'accorder quelques minutes ne changerait pas la tension de ses muscles à l'arrivée. Autant préserver son temps pour la chasse.
Un premier épineux lui montra qu'il s'approchait de sa destination, puis un second. Ils se densifiaient à vu d'oeil. Il ralentit pour diminuer le son de ses pas et retrouver son souffle. Le chasseur leva la truffe, humant l'air à la recherche de sa proie. Il remarqua vite le corbeau perché dans l'arbre. Il savait qu'il n'avait aucune chance de l'attrapper, pourtant il mettait la griffe sur un technique qu'il aimerait bien connaître. Chasser dans les arbres. Bien entendu, Jimmën croyait en ses capacités à y parvenir un jour. Et il se mit immédiatement à vouloir franchir la première étape. Atteindre les branches.
Il se ramassa sur lui-même, basculant son équillibre sur ses pattes arrières. Sa colonne vertébrale, voûtée, se tendit lorsqu'il bondit. Les griffes des pattes avants plantés jusqu'au bout dans l'écorse, il peinait cependant à trouver des prises pour les autres. Il délogea quelques plaque d'écorce dans la précipitation. La panique le prit lorsqu'il jetta un coup d'oeil au sol. Aussitôt, il referma les yeux et se concentra sur le tronc.
Tous ses sens étaient au rendez-vous pour lui trouver une échappatoire. Sans cela, il n'aurait pas entendu le craquement du bois qui cèdait sous son poids, ni sentit l'odeur de sève qui s'en dégageait, niremarqué qu'il basculait en arrière. La chûte sur le dos ne lui serait peut-être pas fatale, mais douloureuse et laisserait potentiellement des séquelles irréversibles. Il devait absolument l'éviter. Sa meute comptait sur lui. Il devait la servir jusqu'à son dernier souffle.
Sa tête s'arrêta soudain de tourner. Il remit le monde à l'endroit, avec une facilité si déconcertante qu'il se demanda une fraction de seconde pourquoi il ne l'avait pas fait avant. Toute sa force concentrée pour se suspendre, il essaya de changer de côté, où un joli petit buisson l'attendait, tout en déscendant d'un quart de mètre. Le sol se rapprochait, mais ce n'était pas suffisant. Il ne pouvait plus tenir très longtemps. Dans un dernière effort, il se poussa loin du tronc et atterrit sur les pattes droites avant de se laisser choir sur le flanc. Ses griffes avaient souffert, mais il n'était pas blessé. En revanche, il s'était promis de ne plus jamais tenter de remonter. Quiconque le connaissant se douterait bien qu'il ne la tiendrait pas puisqu'il l'oublierait le soir même, mais lui ne s'en rendait étrangement pas compte.
Son corps lui hurlait d'arrêter, mais le loup noir ne l'écoutait pas. Trouver à manger pour les siens, c'était tout ce qu'il voulait. Après son échec cuisant, son énergie vacillait. Tantôt elle était décuplée par sa volonté, tantôt elle frôlait le néant après tant d'efforts. Lorsqu'il remarqua le rat au poil preque aussi sombre que le sien, caché dans l'ombre d'un châtaigné, il était dans le premier cas. Ce qui signifiait que le rongeur n'avait aucune chance.
Somnolant, il rentra, son fardeau dans la gueule, d'un trot symbolique mais bien plus lent qu'il ne l'avait fait dans le sens contraire.
Dernière édition par Jimmën le Dim 5 Aoû - 13:15, édité 1 fois |
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Ici se déroulera la chasse.
|
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse
une forme de loyauté à portée de patte Ici se déroulera la chasse.
Dernière édition par Jimmën le Dim 5 Aoû - 22:51, édité 2 fois |
| Messages : 1747Points : 3637Age : Immortel Sexe : unisexeRang : DivinitéBlessure : Maladie : Détails blessures : Aucune blessures/maladiesDé & bonus possedé : InfiniIcone :
| | Le membre ' Jimmën' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chasse 0-25' : |
|
| | Partie de chasse - Jimmën | |
|
| |