«Jusqu'à ce que la mort t'emporte...» Entraînement 1 Force: 18 / Agilité: 21 / Endurance: 18
Seule comme toujours, ton corps sillonnait les environs, il brûlait d’énergie, tu avais besoin de te dépenser, d’atteindre t’es propres limites. Tu voulais souffrir pour devenir meilleure, tu avais besoin de cette sensation, sentir ton sang palpiter dans ton corps pour enivrer ton esprit détruit. Ton regard se posa tout autour de toi. Observant un chemin étroit, tu t’élanças à travers le feuillage. Courant doucement au début, tu accélérais doucement pour échauffer tes muscles. L’air pénétrait à vive allure dans ton système interne, faisant bouillir davantage ton sang qui oxygénait ton corps. Tu voulais courir encore plus, plus longtemps et surtout aller plus vite. Tu ne te laissas pas abattre et accélérai encore et encore jusqu’à sentir t’es muscles te tirer, seulement, tu voulais souffrir encore, ressentir ton corps hurlé de douleur alors tu continuas. Évitant chaque rocher, tu passé doucement les troncs ayant des formes bizarres. Finissant même par grimper dessus pour retomber sur le sol.Gardant la même vitesse, ton regard était fixé sur l’horizon tu ne voyais plus le paysage défiler. Les odeurs se mélangeaient, mais tu voulais encore te dépenser. Même si tes pattes te demandaient de t’arrêter, tu ne les écoutais pas. Ton esprit voulait encore ressentir la douleur, ressentir cette sensation qui te prouvait ton existence. Tu pressais le pas, ton souffle devenais plus court, mais tu t’en fichais, ta vue se brouillait de plus en plus, mais tu continuais. Tu te repérais grâce à ton odorat, grâce à la faible vision que tu avais.Tes sens étaient en alerte, t’indiquant ton chemin. Tu sautais par-dessous les branches, contournant les rochers, ton corps devenait plus flexible te permettant de passer avec succès dans les endroits les plus étroit. Tu ralentissais légèrement voulant récupérer un peu, mais sans t’arrêter. T savais que si tu te stopper maintenant, ton corps refusait de repartir alors tu continuais en douceur avant de refaire un sprint. Martelant le sol avec t’es pattes, la poussière s’accumulait sur ton pelage. Tu ne voyais plus que du vert autour de toi, de temps en temps, tu te prenais une feuille sur le visage, mais tu continuais. Tu voulais souffrir pour évacuer ta colère, pour te rapprocher un peu plus d’elle. Tu voulais la revoir, alors tu te mettais perpétuellement en danger, mais ton instinct te disait de survivre alors tu n’arrivais pas à mourir. Tu avais l'espoir que ton cœur cesse de battre, alors tu brusquais chaque membre, chaque muscle pour que ton cœur accélère en même temps que tes pattes, mais tu n'y arrivais jamais… Les larmes commençaient à couler, ton cœur était brisé, ton souffle devenait de plus en plus saccadé, mais tu forçais encore et encore. Jusqu’à ce que tes coussinets soient en sang et que ton corps ne suive plus le rythme. Tu tombes comme une pierre, laissant t’es larmes abreuver le sol. Ainsi s’achève ta matinée