Torak fixait la louve face à lui d'un air circonspect. Si ils ne faisaient pas partie de la même meute, il ne ferait aucun doute qu'elle lui aurait sauté dessus depuis longtemps pour l'étriper. Enfin, essayer car elle n'en avait pas la force nécessaire à la vue de son corps frêle. Elle s'appelait Cersei. Torak le savait car il l'avait parfois observée dans le camp. Il la trouvait particulièrement charmante, bien qu'il attribue cet adjectif à chaque louve qu'il croisait. Mais il avait eu des échos sur sa haine envers les Sekmet. Il s'était donc rendu compte qu'il n'aurait aucune chance avec elle. Du moins, pour le moment. Car pour une raison qui lui échappait toujours, la jeune louve avait accepté de s'entraîner avec lui. Et ils se tenaient désormais debout, les muscles tendus, se défiant du regard depuis des secondes qui semblèrent aussi interminables que la nuit à Torak. Il décida enfin de briser le silence qui pesait sur le désert et fit un pas vers Cersei, ses pattes s'enfonçant légèrement dans le sable. «Si tu es prête, nous allons pouvoir commencer., annonça-t-il. L'inutilité de sa phrase en aurait fait rire plus d'un. La sentinelle pouvait même entendre dans son esprit son frère Sokka pouffer devant sa tentative de socialisation. Cependant, le sourire qu'étira Cersei fut bien pire que ce à quoi il s'attendait. Cela ne présageait rien de bon. Le mâle immaculé se recula de nouveau en tentant d'ignorer son expression, puis allait se mettre en posture de combat lorsqu'il se ravisa. -Ne t'inquiète pas, je vais essayer de ne pas trop te faire mal et de retenir mes coups.», dit-il d'une voix mielleuse. Puis il tenta le tout pour le tout et lui décocha un regard charmeur. Après tout, pourquoi ne tenterait-il pas sa chance ? La guerrière avait le même âge que lui et malgré ses convictions ils étaient de la même meute.
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Mar 27 Nov - 17:54
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— Les bons leaders sont sociables et prennent du temps pour les autres, Cersei. Tu manques d’ouverture.
Depuis plusieurs jours, Cersei répète inlassablement les mots lâchés par sa mère et prend toujours le même air outré lorsque les syllabes franchissent sa bouche. Elle, inapte au dialogue ? Jamais ! Elle n’a aucune faiblesse. Cependant taraudée par les paroles pleines de cruauté « injuste », la jeune guerrière avait — la veille au soir — cédé à la demande d’un mâle : celle de s’entraîner.
D’un pas énergique et félin, donc, la Navnik se dépêche jusqu’à la zone où l’exercice est censé avoir lieu. Le sable s’engouffre bientôt entre ses coussinets, rendant ses mouvements plus lourds qu’à l’accoutumée. Elle aperçoit la silhouette trônant dans le désert jaune, reluquant sans détours la fourrure blanche du loup. Non seulement Torak est Sekmet, mais de surcroît un individu du sexe opposé ! Sa mère se trompe lourdement à son sujet : Cersei est d’une grande générosité envers ces arrivistes aux neurones atrophiés.
Elle l’observe en dissimulant avec une peine immense tout le dédain qui lui serre les entrailles. Il faut faire bonne figure et se montrer cordiale, après tout. C’est son véritable entraînement du jour : avoir l’air de bonne compagnie, même pour les gens qui, à ses yeux, sont inférieurs. Elle réprime violemment un mouvement de recul quand lui s’avance, rompant un peu plus avec la distance qui les sépare. Pourquoi ?! Ne comprend-il pas que l’air qui les entoure chacun est un cadeau qu’ils ne sont pas censés partager avec quelqu’un d’autre que leurs proches ? Elle joue la stoïque, ne témoignant en aucune façon de sa douleur et du combat intérieur qui se déroule dans son ventre. Elle plisse les cils à son discours, esquissant un sourire contre son gré ; un sourire carnassier et vorace qui en raconte long sur la suite des événements. Ses griffes labourent le sable d’excitation et ses muscles trépignent, roulant doucement sous sa peau.
— Ne t’inquiète pas, je vais essayer de ne pas trop te faire mal et de retenir mes coups.
Ses poumons s’écrasent violemment entre ses côtes en formant un rire qu’elle contient péniblement. Son sourire se déforme, devenant une grimace difficile à décrire. Elle le regarde dans les yeux et concentre dans ses pattes arrières tout l’élan brutal qu’elle peut emmagasiner. Le geste lui permet de sauter violemment sur son adversaire, les envoyant rouler ensemble dans les vagues dorées et sinueuses. Elle secoue la tête pour chasser les grains accumulés au niveau de son visage. D’un mouvement vif, Cersei se relève et se place au-dessus de son « frère » de meute, les lèvres à quelques centimètres de son oreille.
— Tu es trop bon avec moi, Torak., que la jeune guerrière murmure avec les yeux brillants.
Elle claque les mâchoires juste à côté de la peau, s'assurant par là qu'il comprenne qu'il n'a pas à faire à un petit louveteau débutant.
Dernière édition par Cersei le Mar 18 Déc - 14:32, édité 3 fois
Torak savait que le sourire carnassier de la louve ne présageait rien de bon. Il le savait. Mais il ne s'était pas mis sur ses gardes pour autant. Après tout, qui oserait attaquer un loup aussi fort et musculeux que lui ? Apparemment Cersei. Car la seconde suivant elle lui rentrait dedans et l'envoyer au sol grâce à l'effet de surprise, avant de se placer au-dessus de lui. Décidément, entre l'autre Agmark et maintenant elle, il fallait croire que les femelles aimaient lui sauter dessus récemment. Ce qui n'aurait pas été pour déplaire à Torak si ce n'était pas pour l'étriper ... En tout cas il savait désormais qu'il était inutile d'user de ses charmes sur Cersei, puisqu'ils n'était visiblement pas aussi efficace qu'il le pensait dans sa manœuvre. «Tu es trop bon avec moi, Torak., murmura Cersei avant de claquer des crocs près de son oreille. Trop près d'ailleurs. Qu'est-ce que ça pouvait être agaçant ces loups qui se sentaient obliger d'envahir les espaces personnels des autres pour proférer des menaces. On aurait dit sa mère lorsqu'elle était de mauvaise humeur, c'est-à-dire à peu près tout le temps. Mais bon, si Cersei voulait jouer à ce jeu-là, Torak se ferait une joie d'y mettre tout son cœur. Après tout il n'était pas le fils d'Epsilon et Midona pour rien. -C'est ce qu'on va voir.», répondit-il en lui rendant son sourire. Puis, utilisant toute la force que contenaient ses pattes, il laboura l'estomac de la louve de ses postérieures, l'obligeant à s'éloigner de lui. Torak roula sur le côté et se redressa d'un bond. Sa queue battit l'air avec détermination, alors qu'il fixait de son regard ambré la jeune louve. Il lui tourna autour longuement, les babines retroussées et révélant ses crocs d'une blancheur impeccable. Puis, il profita d'une seconde d'inattention de sa part pour se jeter en avant. D'un puissant coup d'épaule, il bouscula Cersei avec force, la faisant tituber, avant de refermer ses mâchoires sur son encolure. Il maintint une prise ferme sans la blesser. Ils pouvaient se battre à leur maximum sans s'infliger de morsures. Après tout ils étaient de la même meute et ce n'était qu'un entraînement. Et puis, malgré son rejet brutal, Torak ne tenait pas à faire de mal à Cersei. Simple question de politesse.
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Sam 1 Déc - 17:26
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— C’est ce qu’on va voir.
Le défi qui sonne sournoisement dans la voix du mâle remue quelque chose au fond de la Navnik : l’esprit de compétition. Il prend peu à peu le dessus sur sa haine naturelle des Sekmet, et la pousse plutôt à considérer son congénère comme un réel outil d’entraînement. Au moins pour ce jour-là. Elle l’observe dans les yeux, laissant les siens briller d’une lumière farouche et affamée ; voilà longtemps que la jeune guerrière ne se mesure plus à quelqu’un d’autre que sa sœur. Elle sent les griffes heurter son estomac et ses intestins. La peau bientôt irritée par ce déversement de rage. Elle y résiste quelques secondes, puis roule brusquement sur le côté pour se protéger des attaques. Elle s’étonne de voir le Sekmet exécuter le même mouvement avec une précision plus élevée. Il est donc plus expérimenté ? Son front se barre d’un pli courroucé et ses lèvres se parent d’un sourire non plus carnassier mais presque mutin. Il y a quelque chose d’amusant à affronter quelqu’un dont les forces sont plus ou moins similaires aux siennes, tout en demeurant légèrement plus élevées. Elle se redresse avec une grâce toute féline, décidant de gagner la partie différemment — c’est là sa force la plus grande, à Cersei : son sens de l’adaptation. Il faut savoir ruser pour gagner.
Elle le suit dans son étrange ballet, décrivant des cercles sans jamais le quitter du regard. Sauf une fois, le temps de frôler sa joue du bout de la queue. Si l’habitude veut qu’elle se campe toujours fermement sur ses pattes, la jeune guerrière commet une erreur en ne prenant pas en compte le terrain traître ; au moment où il la percute, Cersei vacille un peu et perd en concentration. Elle se reprend cependant en sentant les dents si près de sa gorge. Là, ses sens se déploient. Ses pupilles dilatées lui ordonnent de se coucher brutalement en avant pour qu’il se retrouve déséquilibré et la lâche — Elle se dépêche de se plaquer au sol, y mettant tout son poids avec brutalité. Aussitôt, la Navnik roule sur le dos et décoche un coup de patte à la mâchoire de son congénère avec son antérieur droit. Elle roule encore, s’éloignant pour mieux se redresser d’un bond et repartir à l’assaut en prenant de l’élan. Alors qu’il est normal de penser qu’elle va lui sauter dessus, Cersei dérape volontairement et percute les deux antérieurs du mâle avec son dos pour le faire chuter en avant. Il lui tombe évidemment dessus, ce qui lui donne le temps de refermer ses mâchoires sur l’une de ses pattes. Étrangement, pas une goutte de sang ne s’échappe de la pseudo-blessure. Non pas qu’elle manque de cran pour le laminer et le larder de blessures, mais c’est aussi un bon exercice pour apprendre à se contrôler et à doser sa force. Elle tente de le repousser pour reprendre le dessus et « l’achever » en plantant ses crocs dans le cou mais demeure coincée là, écrasée par ce poids si supérieur au sien.
— Qu’est-ce que tu es gras, nom d’un lapin ! Il faut arrêter les casses-croûtes nocturnes ou tu ne passeras bientôt plus par l’entrée de la tanière !
Elle lâche un rire nasal en se débattant un peu, les yeux à moitié fermés et la queue un peu agitée. Il y a quelque chose, aujourd’hui, qui lui permet de voir l’affrontement comme un jeu. Elle ne sait pas quoi, seulement que c’est plutôt drôle.
Dernière édition par Cersei le Ven 14 Déc - 22:19, édité 3 fois
Torak ne pouvait le nier, Cersei n'était pas une adversaire facile. Elle savait palier à son manque de force par des attaques sournoises, comme le coup de patte qu'elle vint lui asséner en pleine mâchoire, le choc résonnant dans son crâne. Torak secoua la tête pour se remettre les idées en place alors que la louve s'était redressée et lui fonçait désormais dessus. La sentinelle se plaça en posture de combat, prêt à encaisser le coup grâce à ses puissantes épaules. Cependant, c'est dans ses antérieurs que la guerrière vint s'écraser, le faisant chuter la tête la première. Torak cracha le sable qui venait de pénétrer dans sa gueule avec dégoût. Cependant il ne se redressa pas. Il était affalé sur la louve qui ne parvenait plus à se débarrasser de lui. Un large sourire se dessina sur les babines du mâle, qui savourait cette victoire avec beaucoup trop de fierté. «Qu’est-ce que tu es gras, nom d’un lapin ! Il faut arrêter les casses-croûtes nocturnes ou tu ne passeras bientôt plus par l’entrée de la tanière !, gronda Cersei. Cependant, à la surprise de Torak, celle-ci se mit à rire. La sentinelle passa d'une expression outrée à l'incompréhension la plus totale. Décidément, les femelles étaient beaucoup trop compliquées à cerner pour lui. Il ne savait comment réagir face à ce changement d'attitude soudain, mais décidant de profiter de l'apparente bonne humeur de Cersei, il répliqua avec le même ton moqueur. -Pas une once de gras, juste du muscle ! Mais je peux comprendre que tu te trompes, tu ne sais pas ce qu'est le dernier.», pouffa-t-il en la désignant du museau. Il décida finalement de soulever sa carcasse pour la laisser se redresser. Puis, avant même qu'elle ne puisse répondre, il exécuta exactement le même mouvement qu'elle il y a quelques instants, la faisant chuter à son tour dans le sable, tandis qu'il esquivait habilement son corps d'un bond agile, se plaçant à quelques pas d'elle. Il s'assit paisiblement, la tête et la queue haute, prenant un air faussement supérieur.
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Mar 11 Déc - 0:21
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La Navnik reluque son adversaire, toujours coincée sous son derrière plein de bourrelets. Nul doute qu’à ce moment précis, elle regrette de ne pas avoir de mains pour les pincer ; mais parce que c’est un loup — ou plutôt une louve — la guerrière se résout à mordiller la chair qui se présente à elle pour le chatouiller. C’est puéril et n’apporte sûrement pas grand chose à leur entraînement, mais ça paraît la mettre de bonne humeur. Il lui lance une pique, armé d’un sourire canaille. Elle plisse les yeux, suivant le chemin emprunté par le regard du mâle avec un soin trop appuyé pour être sincère. Elle, pas musclée ? Il est drôlement sûr de lui, le bébé ! Elle découvre ses crocs d’un sourire qui promet de longues heures à pleurer et à prier son pardon. Sa queue tremble frénétiquement de gauche à droite, puis de droite à gauche. Profitant de son poids qui s’envole pour se relever, elle se replace bien droite et altière… Jusqu’à ce qu’il la piège.
Il exécute le même mouvement qu’elle, en plus dangereux parce qu’il est naturellement plus imposant. Elle bascule en avant mais parvient malgré tout à stopper sa chute avant de manger du sable. Les deux antérieurs pliés et les postérieurs encore en place, Cersei nargue son congénère d’une œillade chargée de vanité. Elle, contrairement à lui, est toujours préparée aux coups bas.
— Ouh. Si peu de personnalité, Torak ! Si peu de personnalité. C’est moche de piquer les tours de passe-passe des autres.
Elle se redresse dignement, portant la queue haute et en panache, le poils gonflé et les prunelles rivées sur sa silhouette, la Navnik montre ouvertement sa dominance et sa supériorité. Elle montre les crocs, lâche même un grognement presque convaincant mais toujours mesuré et joueur. Un éclair de malice se précipite dans ses pupilles alors que, d’un pas gracieux et enjôleur, la louve commence à décrire des cercles autour de lui.
— Je vais te faire manger ton petit sourire suffisant, sale renard galeux.
Et, sans crier gare, Cersei mime de se jeter brutalement sur lui. Quelques secondes seulement avant l’impact, la Navnik roule d’un coup sur le côté, se redresse presque aussitôt et pivote de telle sorte qu’elle puisse sauter sur le dos du mâle ; chose qu’elle se dépêche de faire avec la férocité d’un félin. Elle plante ses crocs dans la peau molle de la nuque, veillant à ne pas — trop — lui faire mal. Le sang ne coule pas, toute maîtresse de ses gestes qu’elle est. Elle le tient fermement, tout en sachant que sa situation est précaire. Ses pattes touchent à peine le sol. Elle se retrouve complètement affalée sur le dos de Torak, dans une posture susceptible de devenir sa pire ennemie après avoir été son alliée.
Dernière édition par Cersei le Ven 14 Déc - 22:20, édité 1 fois
La louve se redressa avec une moue entre la colère et le jeu que Torak ne parvient définitivement pas à déchiffrer. «Ouh. Si peu de personnalité, Torak ! Si peu de personnalité. C’est moche de piquer les tours de passe-passe des autres., lança-t-elle en reprenant une posture digne. Le concerné haussa les épaules avec un air fier. Peu importe les moyens utilisés, il avait gagné cette manche et c'était tout ce qui lui importait. Peut-être que Cersei le considérerait un peu plus à la hauteur désormais. Surtout qu'il était bien meilleur qu'elle en combat, malgré l'aveuglement de la femelle vis-à-vis de cette évidence. Elle commença à lui tourner autour d'un pas léger. Torak la suivait du regard, méfiant mais aussi absorbé par les ondulations du corps fin de la louve qui semblait prendre plaisir à user de ses charmes sur lui. Elle était définitivement au goût du jeune mâle. -Je vais te faire manger ton petit sourire suffisant, sale renard galeux., finit-elle par lâcher. Trop ... concentré sur les courbes de la louve, Torak se redressa beaucoup trop tard pour esquiver son attaque. Il prit appui sur ses pattes avec aplomb, se préparant à encaisser le choc de la guerrière qui se dirigeait à toute allure sur lui. Mais, au lieu de le bousculer, celle-ci roula et disparut de son champ de vision pendant une courte seconde avant d'apparaître de nouveau sur son dos, s'y affalant de tout son long. Torak, surpris, s'était fait avoir comme un débutant et maintenant que la louve avait planté ses crocs dans son encolure, il chercha rapidement une manière de se débarrasser d'elle. Brusquement, il s'affaissa lourdement au sol et roula dans le sable, faisant passer la louve sous lui et l'écrasant de tout son poids un court instant, la forçant à le lâcher. Dès qu'il fut de nouveau sur ses pattes, Torak fit volte-face et se jeta sur Cersei. Tous deux roulèrent au sol et le mâle s'appliqua à asséner des coups de pattes à la louve tout en évitant ses mâchoires. Après un moment de lutte, il se débarrassa aisément de son adversaire d'une puissant coup des postérieurs qui l'envoya s'écraser plus loin. Torak reprit ses distances pour reprendre son souffle, haletant. La fatigue commençait à se faire ressentir, et la louve n'était plus aussi dynamique qu'avant. Elle semblait moins endurante que lui d'ailleurs, ses flancs se soulevant à une vitesse plus rapide. Décidant cependant de la narguer davantage, Torak étira ce même sourire qui semblait tant l'agacer, lui faisant face pour qu'elle ne puisse que le remarquer. -On dirait bien que tu ne parviens pas à battre un "sale renard galeux"., pouffa-t-il. Je n'en suis que plus rassuré sur la sécurité de la meute avec des guerriers aussi puissants que toi.» Il lorgnait la louve avec sarcasme, la tête bien haute pour marquer sa victoire, gonflant sa fourrure pour en marquer la beauté. Peut-être que maintenant qu'elle ne le prenait plus pour un avorton il aurait ses chances ?
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Ven 14 Déc - 14:48
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Il s’écroule — sous son poids pense-t-elle d’abord — et roule sur le côté. Il l’écrase, lui arrachant une petite grimace lorsque ses coudes donnent des coups à ses côtes. Il se débarrasse d’elle avec une facilité presque agaçante, mais la guerrière doit reconnaître que la fatigue la rend plus pataude. Ses gestes ne sont plus aussi adroits et précis qu’au début du combat ; il a le dessus grâce à son corps mieux entraîné, probablement renforcé par de longues courses censées renforcer son endurance. Elle a négligé ce côté, il faut l’avouer. Elle a toujours mis un point d’honneur à développer une force brute, donnant la préférence à des gestes rapides et mortels. Ce n’est pas son truc de faire durer éternellement le jeu, surtout que c’est autant de temps où l’on risque de subir des blessures. Autant abattre son adversaire en deux ou trois mouvements qu’en une longue succession de morsures et griffures.
Elle évite de son mieux ses pattes avant qui la labourent de coups un peu hasardeux. Elle tourne la tête d’un côté puis de l’autre, tâchant de mordre la peau qui passe à sa portée. C’est désormais un exercice plus désespéré qu’autre chose. Ses postérieurs poussent autant qu’ils le peuvent sur le ventre du mâle, cherchant à se libérer de son entrave. Ça ne dure pas bien longtemps. Alors que Cersei pense enfin prendre le dessus en se retrouvant au-dessus, il l’expédie plus loin. Elle roule sur elle-même, sentant le sable s’engouffrer dans ses narines et dans sa bouche. Elle tousse un moment, demeure allongée le temps de se débarrasser des grains irritants et se relève doucement. Son cœur bat la chamade et ses poumons se gonflent fort de tout l’air qu’ils peuvent attraper. Sa gorge est sèche, elle a chaud. Elle est même fatiguée, en réalité. Elle prend une profonde inspiration, écoutant d’une oreille distraite la diatribe arrogante de son congénère. La Navnik lui lance une œillade intriguée. Elle ne sait pas si il fanfaronne juste ou si il est réellement hautain. Ses lèvres se barrent à nouveau d’un sourire moqueur.
— Entendu. J’admets avoir perdu pour cette fois. La prochaine tu n’auras pas la même chance ; mieux, je dirai que si je gagne la seconde manche qui se déroulera un autre jour tu devras m’obéir à la patte et à l’œil durant une lune entière.
Son sourire croît et son visage s’illumine d’une lueur mutine. Il est temps pour elle de s’éclipser, ses responsabilités l’appellent. Ils ont assez joué pour l’heure. Elle s’approche, passe à côté de lui et pince doucement une hanche du bout des crocs pour le rappeler gentiment à l’ordre. Après quoi Cersei reprend la route du campement au petit trot sans laisser l’occasion au mâle de protester quant aux termes du pari. Il n’aura pas le choix, de toute façon. Pas question de rester vaincue par un individu du sexe opposé — elle gagnera le second duel et il devra accomplir toutes les choses indignes auxquelles elle pourra bien penser.