Chasse Continue - Solo

Après une recherche de proie, Asplénium ne trouve rien
Après une chasse rapide et précise, Asplénium réussit à attraper un petit oiseau.

Je marchais dans un silence presque complet. Ma chasse n’avait pas été particulièrement réussie au vu de la petite bestiole que j’avais réussi à me mettre sous la dent. J’aurais grandement préféré un lapin ou même une belette mais depuis quelques temps je ne trouvais que des proies minuscules. Je n’en étais pas particulièrement content puisque même si cela me nourrissait, je ressentais tout de même la faim trop rapidement. Un soupir se fit alors entendre alors que je continuais ma route en silence. Je ne passais pas par la route habituelle, je m’étais retrouver trop loin dans la prairie et je n’avais pas du tout envie de revenir sur mes pas pour reprendre mon sentier. J’avançais donc sans vraiment regarder ou je mettais les pattes. Mon esprit roulait à toute allure ce qui m’occupait totalement. Ce fut peut-être pour cette raison que je mis la patte à un endroit non recommandé. Je senti le sol se dérober sous mon poids et en peu de temps, mon corps s’écrasa au fond du trou. Ma chute avait par chance été amortie par l’épaisse couche de feuille qui protégeait le fond de ce creux étrange. Mon regard ambré détailla autour de moi. Cela ne pouvait être que l’une de ses foutu construction humaine. À cette pensé mon pelage se hérissa brusquement et je me mis sur mes pattes arrière pour voir si le rebord du trou était assez près. Il n’était pas trop loin mais les rebords étaient glissant, il me fallait toute ma concentration pour pouvoir arriver à en sortir.

J’abaissai doucement mon corps et je laissai le temps à mes muscles de se tendre à leur maximum puis avec un bon élan, je sautai vers le rebord du petit précipice. Mes pattes s’agrippèrent facilement alors que mes pattes arrière poussaient le sol pour pousser mon poids vers le haut. J’étais sur le point d’y arriver lorsqu’un objet dur et long me frappa en pleine poitrine. Ce mouvement me coupa brièvement le souffle et je perdis patte, retombant brutalement dans le trou. Un grondement sourd se fit entendre, la colère montait en moi alors que mon regard revenait vers le haut. Ce fut à ce moment que je les perçu enfin. Trois bipèdes se trouvaient là, ils m’observaient et je pouvais voir un sourire sur leur lèvre. Ils semblaient contents de me voir là. Automatiquement, mon pelage se hérissa de nouveau et mes babines se retroussèrent, laissant voir mes dents parfaitement blanches. Leurs sourires disparu alors mais ils ne bougèrent pas. Au bout de longues minutes, je sentis mon corps s’engourdir, ma vision s’embrouillait et mon corps chancelait sans douceur. Je fini par m’effondrer, incapable de bouger. Je pus seulement percevoir qu’on me sortait du trou et qu’on me lançait sans réelle douceur dans une cage. Je repris conscience un peu avant le camp. J’allais me venger …