Les sueurs le prenaient, tandis que les ombres le poursuivaient de part et d'autre. Aidan s'affolait, et devenait complètement fou. Il avait fui ces monstres de nombreuses fois mais à chaque pas qu'il faisait, ils revenaient à la charge, hurlant dans la tête du solitaire. Les cris devenaient de plus en plus forts. Les ombres étaient sombres et se faisaient quant à elles, de plus en plus grandes et menaçantes. Aidan avait peur. Il en pleurait parfois. Les maux de crâne le prenaient de plein fouet. Que lui était-il arrivé ? Qu'avait-il fait au grand Lupus pour mériter tout cela ? Il devenait complètement malade. Il ne savait plus ce qui était en train de lui arriver. Le loup avait réussi son pillage le jour dernier, qui lui avait permis de récupérer une boîte de médicament. Malheureusement il ne savait pas s'en servir, et ne pouvait rien faire, seul avec cette chose-là. Aidan fuyait ses propres terres, cherchant à tout prix à se débarrasser de ces démons. Qui pourrait bien l'aider ?
Il gagnait la ville, se faufilant à toute vitesse entre les habitations complètement détruites. Le loup avait chaud, et haletait sans cesse. Il devenait complètement fou. Hurlant à la mort, criant sans s'arrêter, il couinait parfois, exprimant son mal-être et sa souffrance intérieure. Valse Intrépide faisait des rondes, courant dans tous les sens à travers la ville. Il gagnait la station, traversant les terres libres jusqu'à rejoindre le théâtre, un endroit qu'il n'avait encore jamais exploré. Le loup hurlait, et fuyait ces monstres qui le menaçaient. Quand est-ce que ce cauchemar cesserait-il ? Aidan avait peur, et pensait qu'il allait mourir.
Arrivant au grand théâtre, les hurlements du vagabond vinrent briser ce silence de mort. Il était seul, pourtant poursuivi par ces ombres hurlantes et menaçantes. Les cris fusaient dans sa tête. Pourtant, le loup brun tentait de les faire fuir en hurlant le plus fort possible. « ALLEZ VOUS-EN, LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! » Continuait-il de brailler, vociférant dans la pièce. Y'avait-il au moins quelqu'un, ici ? Le loup allait attirer l'attention de quiconque se trouvant en ces lieux. S'il y avait eu des hommes à ce moment-là, Aidan aurait été tué depuis bien des heures. « Aidez-moi, je vous en supplie, faites-les partir, ne les laissez pas me tuer ! » [...]
Il pleurait, s'effondrant au sol en cachant ses yeux avec ses pattes d'enfant. Aidan n'était pas quelqu'un de très courageux, et avait peur d'énormément de choses. Il fallait que quelqu'un vienne l'aider. Et vite ...
Une grosse épidémie fessait fureur depuis un moment, j'avais eux la chance de ne pas en avoir eu à soigné mais cette chance c'était peu être volatilisé quand je croisa la route d'un loup quasi mort, enfin mort ... il était encore vivant, recroqueviller sur lui-même, ce cachant les yeux comme si on ne pouvait plus le voir.
Il était là, criant de l'aider, je devrait peu être dégager avant qu'il ré-ouvre les yeux non ? et comme ça pas de soucis ! Puis me viens alors une idée ... depuis peu des rumeurs circulait sur des camps humain sur certaine terre, avec et surtout des médicaments humain. Je sais a qu'elle point il son utile et ce gamin faible et trouillard pourra peu être m'en récupérer ?!
Je fais un petit aller retour dans ma réserve, pas très loin et attrape le neccessaire, Ecorce brune, Miel et baie des neiges pour le mal des larmes poupres, puis de l'aiguille verte et de la mousse pour les effets secondaires.
« Aller calme toi, je vais t'aider mais pas gratuitement, tu me devra deux boites de médicaments du camp des hommes, t'a entendu ?! »
Je lui prépare les plantes comme nécessaire, infusé, écrasé et étaler sur ce loup complètement malade. Je reste un petit peu pour voir comment il ingère les soins, le laissant aussi dormir jusqu’à ce qu'il ce réveil.
« T'a entendu gamin ? deux boites de médicaments ! retiens bien ! »
Sur ses mots je pointe ma tanière du doigt et m'en vais tranquillement.