Tu devrais pas être là, hurle la petite voix au fond de mon crâne, le dernier fragment de santé mentale qu'il doit me rester. Malheureusement pour elle, les fous n'écoutent pas les sains, ou en l'occurence, je n'ai rien à faire du fait que le fossile pareil que peut être ma propre raison ai quelque chose à redire sur ma présence en ce qui semble être les terres d'une meute assez peu réputée pour ses choix judicieux de territoire. J'ai du mal à imaginer qui que ce soit être heureux d'habiter dans un trou paumé pareil. C'est sec, désert, poussiéreux, et rien n'y vit. Et ce ne sont pas les ossements qui tapissent le sol partout aux alentours qui ne me contredisent sur ce dernier point. Si quelque chose a un jour foulé ces terres pour y faire autre chose qu'y mourir, ça a dû remonter à un certain bout de temps. Et, me rappelle ma petite voix, je ne vais certainement pas déroger à cette tradition, vu la quantité de loups irrationnels prêts à me sauter dessus pour me déchiqueter dès qu'ils m'apercevront ici.
Ah, ça, pour s'entretuer au moindre prétexte, y'en a du monde. Par contre, pour envisager la moindre alliance pour s'éviter à tous de crever comme des clébards quand l'acide envahit tout, bizarrement il y a déjà beaucoup moins de volontaires. Surtout lorsqu'il s'agit de quelqu'un ayant cette malchance suprême d'être né des mauvais parents... Comme si j'avais choisi d'être né de deux abrutis de service, tiens. Mais non, réfléchir deux secondes c'est définitivement hors de leur portée, pas la peine de débattre avec des purs loups, s'en tenir à ce qu'ils pensent déjà savoir est tellement plus simple. Et après, c'est moi qui suis défaitiste ? J'attaquerais tous ceux qui m'approchent de trop près que je serais encore trop peu prudent contre eux. C'est eux, les tarés, dans l'histoire. Je suis certainement la personne la plus saine d'esprit de ces terres. Ce qui n'est sûrement pas pour me rassurer sur mon futur proche, au final.
J'ai humé l'air un grand coup, et me suis figé. C'est une odeur de loup, là, que je viens de sentir ? Par dessus la puanteur indéniable de toutes les fois où ils se sont amusés à pisser partout pour marquer de façon très mature leur territoire ? Je suis presque sûr que c'est une odeur de loup, et très récente. « J'sais que tu me regardes, tu sais. Ca t'ennuierai d'avoir au moins le courage de traîner ta carcasse jusqu'ici pour me chasser pour de vrai ? C'est vexant, sinon. » Les muscles tendus, mes pattes avant tapant le sol tour à tour en guise de défouloir temporaire à ma propre hystérie, j'ai étiré un sourire provocateur. Vas-y, viens me chercher, Mr. Chien-chien à sa meute, on va discuter.
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Dim 17 Juin - 20:08
«The darkest thoughts» Avec Rion Force: 18 / Agilité: 22 / Endurance: 20
Sans rien avoir à faire, tu marchas à travers la terre qui appartenait à ta meute. Laissant ton corps te guider, comme si tu devenais un peu plus le spectre de la poussière. Tout n’était que poussière, rien ne méritait de vivre, même pas toi. Tu étais faible comparé à l’étendue de ce monde si immense. On était tous faible, aussi petit que des grains de poussière.
Tu vagabondé sans vraiment regarder où ton instinct te mener. Tu étais petite, tu étais têtue, mais au fond, tu n’étais rien que de la poussière. Vagabondant sur le sol du désert, tu apercevais des boules de pailles par-ci, par-là, rien de bien intéressant. L’odeur d’un autre corps étranger se faisait sentir. Tu relevas la tête, sans cacher ta présence, tu continuais à avancer doucement. Ses paroles ne t’affectaient en aucun cas, mais tu savais qu’il n’avait pas le droit d’être ici… Le regard froid, tu changeas ton expression. Laissant ton instinct s’éveiller pour dévorer le corps de l’intrus qui avait osé pénétrer sur le territoire de celle que tu vénérais. Les oreilles plaquées contre le crâne, le regard méchant, tu avançais au plus près de son corps.
« Tu es bien impatient pour quelqu’un qui risque sa vie… »
Un sourire machiavélique sur le coin e la gueule, tu continuais à t’approcher de ce corps qui te faisait pitié à voir.Un sourire machiavélique sur le coin e la gueule, tu continuais à t’approcher de ce corps qui te faisait pitié à voir. Tu frissonnais d’impatience, donnant un coup de patte violant pour lui projeter du sable sur la figure. Riant de la situation.
« Tu es bien impatient pour quelqu’un qui risque sa vie… » a répondu le loup, ou tout du moins la louve, en se dévoilant enfin. Et vu son expression, voilà une autre franche bout-en-train qui ajoute de la bonne humeur à sa meute et aux gens qu'elle rencontre. Les loups ici sont tous des personnes étonnantes de bienveillance et de caractère agréable. La seule personne qui n'a pas voulu ma peau jusqu'ici, de façon très suprenante, n'est pas un loup. Ca explique plein de choses, d'un seul coup, vous voyez. Faut croire que les gênes de loup ou de chiens à eux seuls sont incapables d'apporter quoi que ce soit de positif, et qu'il faut un mélange quelque part pour que quelque chose réagisse...
« La patience, c'pas exactement mon truc, tu vois. Et j'ai survécu trois ans en étant aussi prudent qu'un suicidaire psychotique, tu crois vraiment qu'c'est toi qui va m'avoir? » Mon sourire n'a pas quitté mes babines, et il ne le quitte pas en se prenant une gerbe de sable en pleine face. Ouh, dites donc, j'ai peur. C'est comme ça que tu comptes me tailler la carotide? Je te souhaite bonne chance, ma vieille. J'ai esquissé un léger mouvement vers sa gauche, mi-menaçant mi-provocateur, en jurant presque que mes crocs me démangent de mordre un bon coup dans du loup pur. Mais non, je ne serais pas aussi stupide, pas cette fois.
Je promets que mon mouvement brusque vers son autre côté était involontaire, c'est mes muscles qui ont réagi tous seuls. Mais la suite était parfaitement - tout est relatif - réfléchie, et lui bondir sur le flanc en essayant de profiter de l'effet de surprise était presque planifié. Presque. En attendant, je ne vais pas ignorer une si belle occasion sous prétexte que mon cerveau à moitié déglingué ne me demande pas mon avis en attaquant brusquement des inconnus, surtout vu que je comptais le faire de toute façon... Et cette première attaque serai un bon moyen de connaître ses failles et ses forces, et d'adapter ma stratégie en conséquence. Allez, évite celle-là, je songe en m'agrippant à son dos, la gueule grande ouverte pour attraper quelque chose, n'importe quoi, le cou, une patte, une oreille, la queue, pourvu que ça se morde. Et maintenant que j'y goûte à nouveau, je me rends compte que l'adrénaline m'avait plutôt manqué, en fait.
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Ven 29 Juin - 13:07
«The darkest thoughts» Avec Rion Force: 18 / Agilité: 22 / Endurance: 20
« La patience, c'pas exactement mon truc, tu vois. Et j'ai survécu trois ans en étant aussi prudent qu'un suicidaire psychotique, tu crois vraiment qu'c'est toi qui va m'avoir?»
Tu l’écoutais parler, tu souriais devant ses mimiques. Tu montrais les crocs, il avait pénétré le territoire de ta reine et il en payerait les conséquences ! Tu grognas comme si tu voulais lui offrir la peste pour son insolence. Tu voulais tuer, sentir la chair de cet être dont la vie n’avait aucun sens. Son odeur te répugnait, tu voulais lui montrer ce dont tu étais capable. Tu l’écoutais sans faire attention, fixant ton regard ambré sur son corps, en plus particulier son cou. Son sang, tu voulais le faire couler, tu voulais lui faire éprouver tout ce que tu faisais à tes proies !
Il te chargea en quelque seconde, juste après ses paroles lyriques qui venait de s’évaporer dans l’atmosphère. Tu ne bougeas pas, laissant tes pattes s’encrer dans le sol, tu l’arrêterais, tu en étais persuadé ! Il se jeta sur toi, la gueule grande ouverte, tu ne changeais pas de position jusqu’à sentir ses crocs dans ta chair. Ils les avaient plantés jusqu’au sang de ta croupe, aucun hurlement sortit de ta gueule, rien, même pas un simple gémissement. Tu fermais fortement la mâchoire, laissant la douleur animer ton corps. Quelques secondes après, un sourire passa sur ton visage, un regard en coin pour observer le mâle, tu allais lui montrer la puissance des vrais canidés !
Agile, tu pivotas pour atteindre ta croupe, c’était difficile, les seules fois où tu atteignais cette partie de ton corps était pour ta toilette. Tu forças, jusqu’à donner un coup de patte violent sur son visage. Tu n’avais pas peur si tu lui crever un œil, ni même de lui faire couler son élixir divin, après tout, ton corps offrait au sol sa mixture vitale.
Sang de loup élevé en plein air pur jus, j'ai songé en sentant la chair sous mes crocs, la peau qui se déchire et ce si fameux goût métallique qui s'est mis à exciter mon sens du goût plus sûrement que toutes les paroles et toutes les expressions de la louve en face de moi. J'en avais presque oublié le goût, à chasser quelques pauvres piafs pour seule pitance. Il coule, et il coule, abondant le long de mes babines, et j'admets être surpris par l'impassibilité de la louve. Pas un grognement, pas un bruit, stoïque comme une pierre. Quoi, tu tiens si peu à la vie que ça? Tu pourrais te défendre, un peu, c'est super vexant, tu sais. Mais après une morsure pareille, je reconnais qu'elle m'impressionne un peu. J'aurais pas réagi de façon aussi stoïque -
Je viens d'avoir ma réponse, je crois. Son mouvement suivant m'a d'abord trop surpris pour réagir, après son immobilité presque absolue, et je n'ai pu bouger qu'en voyant sa patte s'approcher dangereusement de mon mauvais oeil, en m'appuyant de toutes mes forces sur ma précédente prise pour m'en éloigner. Pas assez vite, je constate en sentant ma joue me brûler un instant plus tard, et les griffes de mon adversaire s'éloigner couvertes de sang. Mon oeil est sauvé, c'est tout ce qui m'importe, et la douleur excite encore plus la hargne qui flamboie et me démange les crocs de mordre à nouveau, n'importe où, au plus vite. De toute façon, celui-là finira aveugle, alors elle n'aurai fait qu'accélérer la fin pour mon globe oculaire, et me rajouter une chouette cicatrice par dessus. La cicatrice sera en dessous, tant pis pour l'intégrité de ma joli gueule.
Ma paupière s'est fermée en réflexe et j'ai atterri au sol, en n'attendant pas un instant de plus pour bondir de nouveau en avant, en visant la patte qui se rétracte devant moi, au risque d'exposer mon dos. Je veux mordre, je veux percer la peau de nouveau, déchirer, briser, n'importe quoi du genre. Et la renverser, si possible, au passage - lui blesser la patte, couplé à ma charge contre elle, devrai suffire à au moins la déstabiliser. Et me garantir un bon avantage pour la suite...
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Sam 30 Juin - 10:04
«The darkest thoughts» Avec Rion Force: 18 / Agilité: 22 / Endurance: 20
Tu avais touché, cela ne te surprenait pas, tu étais suffisamment près et lui trop stupide pour croire que tu ne ferais rien. Il tomba sur le sol poussiéreux du désert, mais il se releva rapidement pour charger une secondes fois en essayant d’attraper ta patte en vol. Tu n’étais pas suffisamment rapide pour l’esquiver à cause d’une pierre que tu n’avais pas vue et trébucha sur le sol. Il en profita pour la ronger comme si cela n’était qu’un vulgaire os. Tu approchas dangereusement ta gueule de la sienne pour lui mordre la mâchoire. Ce n’était pas évident au vu de ta posture avec le mâle, mais tu ne voulais pas être tué par une telle chose qui ne méritait pas de vivre. Sur tes babines, on pouvait y voir de la provocation, tu en demandais encore, car tu savais que cela ne suffirait pas à te mettre à terre. Il en fallait beaucoup plus pour que tu vois la lumière des cieux pénétrer dans tes pupilles et t’annoncer ton dernier souffle.
Tu grognais en même temps que d’essayer d’attraper sa mâchoire, tu devais le dominer, c’était une honte pour toi de te retrouver dans une telle position de faiblesse. Que penserait ta reine ? Tu étais indigne de la servir si tu te laissais mal mener par un demi-loup ! Tu redoublas de force et d’acharnement, tes pupilles était plus fine, tu ne voyais plus qu’une seule chose, le sang, la mort, la destruction. Le tuer… Ils devaient tous mourir..
Mes réflexes se sont occupés seuls de resserrer ma prise sur la patte de mon adversaire en sentant une résistance sous mes crocs. Deux tentatives, deux réussites, je suis doué, mine de rien. Enfin, pas assez pour éviter l'autre coup de griffe non plus, mais bon, c'était fourbe aussi de rester aussi immobile. Si je ne surréagissais pas à chaque petit coup que je reçois, ça aurai sûrement été marrant à tester. Peut-être même que j'aurais eu plus de chance de toucher, l'oeil à sa place.
Concentre-toi abruti de chien hyperactif, j'ai hurlé à mon cerveau après ma demi-seconde d'inattention à exploiter les muscles de ma mâchoire sans réfléchir. Et elle en a profité, la garce, je constate en ayant droit à un gros plan sur l'intérieur de son palais juste avant de fermer les yeux par réflexe et de sentir d'autres canines érafler sauvagement mon museau. Elle veut vraiment me défigurer pour ruiner mon peu de charisme, elle. Déjà que je suis pas avantagé là dessus, c'est vraiment pas fair-play de ta part. J'ai répondu à son grognement avec le mien, en fait plus proche d'une expression à mon excitation et à ma douleur - eh, c'est une zone super sensible, cet endroit, j'y peux rien - qu'à ma colère. Elle a l'air bien enragée, elle, par contre. Bah, pas grave, j'en ai vu des pires, des hystériques fous de rage contre moi, j'y ai survécu aussi.
Deux sangs différents dans ma gueule à présent - le sien et le mien, qui dégouline le long de mon museau, c'est que c'est profond ce qu'elle m'a fait - j'ai repris appui sur mes pattes avant pour reculer de toutes mes maigres forces hors de sa portée, sans lâcher ma prise sur sa patte. Un vague sentiment de peur a résonné dans mon cerveau quand j'ai remarqué à quel point je suis tout autant sur le point de tomber à terre qu'elle. J'ai inconsciemment intensifié mon grognement en secouant ma tête de droite à gauche pour me dégager, non sans aggraver les traces de croc dans mon museau, en profitant de sa position instable pour la pousser de toutes mes forces sur le côté, toutes griffes avides de sang devant son point faible révélé - si je peux la blesser au ventre, je ne vais quand même pas m'en priver.
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Ven 3 Aoû - 17:48
«The darkest thoughts» Avec Rion Force: 18 / Agilité: 22 / Endurance: 20
Il approchait dangereusement de toi, tu voyais bien qu’il avait du mal à te surpasser, mais comme tout être vivant, tu n’étais pas invincible. Tu n’avais pas remarqué que ta position avait un point faible que tu ne pourrais pas protéger tellement, tu cherchais à lui briser les os. Tu sentis un coup de griffe sur ton flanc, tu ne lâchas pas prise et grognais davantage tout comme lui. Tu n’avais pas peur, la mort elle-même ne t’effrayais, pas tu la défier, tu voulais la voir, mais jamais elle ne parvenait à tes pupilles. Le sang s’écrasait sur le sol, il se mélangeait au sien, un sang impur venait abreuver le sol et tu étais là, à voir ses pupilles devenir plus féroces que jamais. Ce n’était rien comparé à ce que ta reine pouvait faire, cela te faisait même sourire. Tu rirais devant cet affront qu’il faisait à ta meute, bientôt son cœur ne battra plus et tu dévoreras son cœur et chaque boyau qu’il avait dans le corps. Tu en frissonnais d’avance, tu approchas ta gueule de son cou pour le mordre violemment. Il refusait de lâcher prise, mais toi non plus tu ne le lâcheras pas si facilement. Tu le tirais vers toi pour le déséquilibrer. Tu mettais toute ta force en place pour qu’il tome sur le sol poussiéreux du désert et mieux l’abattre. Tu étais une chasseuse et il était ta proie, tu avais toujours appris qu’il ne fallait jamais laisser s’enfuir une proie et celle-ci ne fera pas exception. Elle sera tienne et tu la découperas en morceaux, arrachant chacun de ses membres pour jouer avec comme si ce n’était qu’un vulgaire bâton. Tu gardais toujours, se sourire étrange, remplit de satisfaction sur tes babines. Tu l’appeler, tu voulais l’invoquer, la mort.
Sentir le sang, sentir l’adrénaline parcourir ton corps, c’était ta seule demande. Avoir une raison de vivre, tu ne demandais que ça, juste une raison pour survivre et te maintenir en vie avant que la grande faucheuse ne vienne prendre ton âme. Ta reine, elle t’en avait offertes une, aujourd’hui, tu devais la protéger pour garder cette flamme noire qui animait les battements de ton cœur. Tu ne devais pas être faible, jamais tu ne le seras !
Hurler, couiner, gronder, tous poils hérissés et le sable du désert qui vole autour de nous. Spectacle bien amusant que cet affrontement doit être du point de vue des grandes parois de la vallée où nous nous sommes perdus, de celui des multiples ossements qui nous entourent, qui eux n'ont plus rien à perdre ni gagner à ce genre de futilités. Qu'est-ce qu'ils ont raison, je songe, ou plutôt, songe la douleur qui pulse dans tout mon corps. Qu'est-ce qu'ils ont raison, immobiles et invulnérables...
Concentre toi! j'ai hurlé dans ma tête en sentant la pression brutale de deux mâchoires enragées autour de mon cou. Concentre toi, abruti d'hystérique hyperactif pas foutu de rester en place sur quelque chose plus de deux secondes sans se demander ce que pensent les côtes d'ours autour de toi sur ce qui se passent dans le coin. De toute façon, penser quoi, ils sont tous morts. Tous morts! Et tu vas les rejoindre si tu ne réagis pas. Bouge, débats-toi, libère-toi et sauve ta peau en miettes!
J'ai rué, dos à terre et les yeux encore plus fous si c'est seulement possible, à hurler, gronder comme un dégénéré à chaque fois que j'arrive à récupérer mon souffle. Bourrer son ventre de coups de pattes rageurs, et me décaler le plus brusquement que mes muscles l'autorisent sur le côté en espérant la déséquilibrer. Tirer, tirer de toutes mes forces à l'opposé de sa prise, les pattes solidement ancrées dans son pelage pour la pousser le plus loin possible de moi. Lâche! Lâche! Lâche!
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Mar 4 Sep - 18:09
«The darkest thoughts» Avec Rion Force: 18 / Agilité: 22 / Endurance: 20
Il voulait sauver sa peau, rien de plus normal pour un être aussi pitoyable que lui, mais jamais tu ne lui donnerais satisfaction, jamais il n’aura le dessus sur toi. Tu n’avais pas le droit d’échouer, c’était un intrus, et ta reine devait être fière de toi ! Il se débattait, voulant t’infliger le plus de souffrance possible, tu retenais tes hurlements et souriais toujours devant la douleur, elle t’aider à surmonter le vide qui était enfoui au fond de toi. Grâce à elle tu survivais ! Tu le laissais jouer quelque instant avant de lâcher prise. Un rire sortit de ta gorge, un rire qui ne donnait pas envie de voir la suite des évènements, tu pouvais encore tenir debout, tu pouvais rester encore dans cette position, car ta rage continuerait à grandir au fond de toi pour te nourrir et t’offrir une volonté qui ne fléchirai jamais !
Tu bandas une dernière fois tes muscles, en position de chasse, sautant de toute tes forces sur le dos de l’individu. Enfonçant tes griffes dans sa chair et empoignant sa peau entre tes dents, tu laissais couler le sang à l’intérieur de toi, tu ne désirais plus le lâcher, c’était devenu ta proie, ton jouet, tout ce qui pouvais exister. Tu entendais son cœur battre, tes pupilles devenaient plus fines, tu refuser de le lâcher, voulant goûter à cette liqueur si délicieuse. Gardant les yeux bien ouverts, tu savourer cet instant, quelques secondes de victoire en quelque sorte et cela te redonna une grande motivation.
J'ai poussé un énième grondement en réussissant enfin à me dégager, uniquement pour la recevoir de nouveau de plein fouet dans mon dos. Vas-y, marre-toi, j'en ai croisé des plus hystériques que toi, ma grande! Moi au moins, j'ai l'intelligence de garder mon souffle pour me concentrer sur la lutte, au lieu de laisser - encore une fois - mes propres émotions prendre le contrôle. J'ai ancré mes pattes le plus solidement possible qu'il est atteignable avec un loup sur mon dos dans le sol avant de pousser de toutes mes forces pour m'en soulever et projeter la louve hors de sa prise. Je n'ai pas attendu qu'elle reprenne son équilibre avant de lui mettre un grand coup d'épaule pour l'envoyer bouler sur le côté et bondir hors de sa portée dans le même mouvement. Le souffle court, mes multiples blessures qui semblent avoir allumé un feu rougeoyant à chaque endroit où ses crocs et ses griffes m'ont entaillé.
« Dommage pour toi, c'pas cette fois que tu m'auras! » je lui ai hurlé dessus, non sans postillonner une certaine quantité de sang sur le sable. J'ai trouvé la force d'étirer un dernier sourire avant de détaler définitivement trop loin d'elle pour qu'elle me rattrape malgré ses propres blessures, ricanant à en perdre haleine au beau milieu du désert. Si les ossements avaient eu conscience de notre combat, assurément, ils se seraient dit que cet affrontement valait sans nul doute la profanation de notre sang sur leurs tombes.